Core est à l’aube d’une nouvelle ère. Serez-vous son sauveur, son destructeur, ou un simple grain de sable coincé entre les rouages des plus puissants ?
 
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 Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]

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Laurence Mayo


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MessageSujet: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 21:08

Au coucher du soleil, la chaleur de plomb qui accompagnait la journée s’estompait progressivement pour laisser place à une fraicheur estivale d’été. Les plages commencèrent à se remplir de foules, toutes amenées par l’appel de l’alcool et des rassemblements conviviaux, le bar était officiellement ouvert.

Après avoir cédé aux plaintes de ma co-locataire, nous décidions d’y faire un saut, camouflé sous une autre identité bien évidemment, car depuis les événements de New Metrollum, je ne tenais pas à ce qu’on puisse retrouver mes traces aussi facilement. Notre anonymat se reposant sur les pouvoirs de Ay, il fut normal que ce soit elle qui prenne les devants de cette escapade.

À cette occasion, Elle prit le contrôle de mon corps pour adopter l'apparence plutôt agréable et sensuelle d'une jeune femme au visage égayant; avec de longs cheveux blonds et des yeux verts profonds; habillés d'une robe de plage orange à motif de fleur; avec des talons moyennement hauts.

Après avoir rejoint le bar avec succès, Ay discuta tranquillement avec les convives du bar pendant que j’écoutais les ragots autours de nous, j’en profitai également pour épier les alentours et constata l’hétérogénéité conséquente des individus présents à cet événement.

Différents types de personnes se trouvaient à cet événement, que ce soient des humains normaux, des intelligences artificielles autonomes, des créatures dotées d’intelligence humaine ou voir même des mutants réfugiés de Muzor. Mais de toutes les personnes présentes dans le lot, il y en a une bien particulière, une jeune femme dans la vingtaine, se trouvant au comptoir et profitant du buffet.

Elle était bien habillée malgré la température et l’ambiance, un bonnet couvrait sa tête et ce qui me semblait être des dreadlocks au premier coup d’œil étaient en fait des serpents vivants.

Une fois que nous avions fini avec les banalités, nous nous dirigions également vers le comptoir afin de nous mêler à la foule et de savourer quelques breuvages alcoolisés. Après tout, quel meilleur moment que celui-ci pour apprendre des choses sur la région et ses alentours.

Nous nous installions sur l'une des chaises du comptoir, à quelques mètres de la jeune femme, c'est alors que Ay lui dit "Plutôt frais pour une soirée d'été, n'est-ce pas?"

"Je peux vous offrir un verre? Je suis nouvelle dans la région et je me suis dis que c'était un bon moment pour faire connaissance avec les gens du coin!"elle répliqua d'un air enjoué, fidèle à elle-même.
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Stheno Alala


Stheno Alala





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Date d'inscription : 03/01/2020

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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeDim 23 Aoû - 23:41

“Qu’est-ce que tu fais pour les vacances ?”

La question qui tue tout le jeune raté dans son état naturel : entre deux petits boulots et des études en lignes. Stheno ne pouvait pas répondre aux SMS de ses soeurs avec “courir le matin, giffler des connards l’après-midi, végéter le soir devant des dessins animés remplis de beaux garçons”. Eury faisait du storyboarding et Duduse parvenait de nouveau à maintenir un contact visuel. Et toi, la cadette, tu fais quoi ? Des projets, dans la vie ? Des rêves ? Tu vois quelqu’un en ce moment ? J’espère qu’il est beau. Ou qu’elle est belle, hein ? Ouais, tu sais, tu peux faire ton coming out, on juge personne, ici. Okay, okay, si ça te gène…

Non, Stheno avait une vie romantique aussi vide que ses qualifications professionnelles. En toute honnêteté, elle n’avait rien de planifié professionnellement. Elle voyait les connards s’en mettre plein les poches et ça lui cassait les couilles de façon professionnelle. Des gens payer pour briser des noisettes. Un mec aurait fini stérile après un passage comme ça. Et c’était le but de la justicière à louer d’aller leur péter la gueule. Un jour, un jour ça se passera comme ça. Société de merde, on finira par purger ton vice ! Ouais, bon, ça se passera pas comme ça, on le sait très bien. Mais peut-être qu’en sauvant la bonne personne, elle finira par se faire remarquer, devenir une figure d’autorité, et inciter à la révolution contre tous les connards richards qui se font sucer par une gamine !

”Bon, c’est rêver trop loin, cette fois..."

Elle avait accompagné Euryale à Blue Angel sous prétexte que cette dernière n’avait personne avec qui passer son été jusqu’à ce que madame se fasse alors appeler par une demi-douzaine de demoiselles à la sortie du train, et qu’on lui révèle que c’était juste une façon de la forcer à quitter la métropole. Et elle pouvait pas faire marche arrière, car quelqu’un de suffisamment riche et aimant lui avait payé la chambre d’hôtel. Et un ticket pour un festival musical. Bon, un concert, elle aimait bien les concerts quand elle était plus jeune. Donc le sac avec les vêtements de rechange, c’était les siens, en fait. La chance de naître triplettes c’était qu’on pouvait toutes porter les mêmes fringues. Comme si Stheno allait porter les strings de cette brouteuse affamée. Roh, c’est pas le moment de juger, laisse glisser. Certains veulent des plans cul, d’autre cherchent l’amour. C’était quoi cette mauvaise humeur, c’était le train ? C’était carrément le putain de train.

L’hôtel avait la piscine, l’eau chaude illimitée, le lit bien fait et parfumé, les trois mêmes chaînes de télévision qu’on voyait dans toutes les chambres à louer. Bien sûr qu’il y avait un lit pour deux, parce que bien sûr Stheno n’allait définitivement absolument pas se retrouver toute seule dans les draps blancs. La chaleur dans les écailles avec la musique dans les oreilles, enroulée comme un sushi. Il était quoi, dix-huit heures ? Elle attendait déjà de pouvoir dormir.

Devait y avoir la dalle dans la mauvaise humeur, aussi. Fallait se remettre à être sociale, et contente, et heureuse. Un gros sac de fringues à côté du lit. Elle allait juste garder le même futal pendant une semaine, on est d’accord ? Il y avait qu’à voir l’intérieur. Jupe, jupe, mini short, un truc baggy de hipster de merde, et… bordel de merde, un pantalon qui était serré au niveau des fesses mais large au niveau des chevilles ? Rien de confortable. Les t-shirts allaient encore mais c’était clair que quelqu’un, hein, s’était emmerdé à tous les essayer au lieu de prendre juste des larges à l’arrache et mettre ce qui dépassait dans le pantalon et le reste sous la veste. Allez, Eury, tu dois avoir ramené au moins un bon truc… et ben non.

Tout fut remis, ou plutôt re-enfoncé de force avec le pied s’il le fallait, dans le gros sac. Le festival était dans une heure et demie. Autant grappiller de la bouffe là-bas, vu que c’était offert. Elle passa ses mains contre ses yeux, allongée perpendiculairement au lit, en face de la fenêtre ouverte et du début de coucher de soleil qui s’abattait sur ses écailles. Le sang froid qui se réchauffait petit à petit comme un café bouillu. Des grognements de fatigue face à une semaine payée et libre. Que faire, que faire ? Demain, après-demain, le jour d’encore après… ça va faire beaucoup de kebabs. Les restos c’est juste chiant tout seul. Autant emporter de la viande.

Que faire pendant une heure et demie ? Les onglets les plus récents du navigateur sur son portable lui proposaient du louche, mais clairement c’était pas dans son humeur du moment. Flemme de prendre une douche avant une soirée pour devoir de nouveau tout nettoyer après. Nouvelle cologne, parfum tabac et beuh. Pas fun. Pas fun du tout. Sa langue de serpent pouvait goûter les odeurs, d’ailleurs, et ses narines humanoïdes adoraient tout aspirer durant la simple respiration. Respirer ça craignait quand on était mal entouré.

Elle descendait les mains en poussant contre ses joues, étirant ses paupières et ses cernes, écrasant sa peau écailleuse pour expulser toute sa fatigue dans un râle jeune et dynamique. Elle attrapa son portable à nouveau pour arriver de nouveau sur Youvids et regarder la même série d’extraits de moments badass et émouvant de la même série d’animation de l’est de New Metrollum, dans la même position de mollusque qui l’accompagnait à chaque fois qu’elle avait un coup de pompe. Elle avait changé de place pour se caler dans le coin de son lit, un oeil dans l’oreiller, un autre dans l’écran. Et par prévoyance, elle avait branché le petit appareil distracteur à une prise électrique, pour qu’une potentielle sieste surprise ne décharge pas son principal moyen de communication à multiples distances. Parce que bon, quitte à se faire enculer, faudrait pas que ce soit par l’électricité.

Et puis des rêves. Deux mecs virils dans une voiture, la voiture explose en arc-en-ciel. Stheno n’avait jamais fait de vélo, mais la voilà sur un monocycle. La lune devient un croissant. Une gorgone mec, avec des serpents comme barbe. Une gorgone. Une gorgone. Ouverte ? La gorge ! Non ! Non, non, non ! Nonononononon ! Toubibs ? Les urgences. Laissez-la voir sa soeur, putain ! Les chaises de la salle d’attente l’attrappent. Elle s’éloigne. Le lit s’éloigne ! C’était lui ! Elle sait que c’était lui ! Non, pas elle, maintenant ! Non !

Ses mains poussèrent contre le coussin devant elle alors qu’elle émit un cri strident. Ce fut bref. Ce fut court. Les deux boxeurs dessinés et animés se mettaient toujours des patates de forain avec une musique mélodramatique en arrière plan. Ses serpents sifflaient et s’agitaient encore. Mais c’est bon, tout allait bien. Le coeur battait toujours. Cette adrénaline bizarre qui la rendait malade plus tard. Juste un cauchemar. Tout allait bien. Elle avait roupillé une heure. Le temps de marcher elle arriverait pile à l’heure.

Ou plutôt, ça avait été l’heure depuis un moment. En fait, c’était ouvert depuis dix-huit heures. C’était déjà très lourd, en chaleur comme en son. Elle n’eut pas à faire la queue, n’ayant qu’à présenter le ticket à un grand gars avant d’entrer. En vrai, elle aurait pu être la videuse à sa place. Personne serait entré illégalement, et elle aurait pu se payer l’hôtel toute seule comme une grande. Elle aurait eu une raison de venir ici de base. C’est bon, le soleil elle se le prend dans la gueule en cambrousse comme à la capitale, pas besoin de voyager jusqu’à la plage.

C’était pas tant un club que juste un gros, gros enclos sur une partie de la plage. Une grosse estrade avec beaucoup de musique, au loin, des lumières qui se dispersaient comme la porcelaine d’une assiette cassée et du lourd son sa mère. Lourd contre ses tympans, en particulier. Quelqu’un se jetait corps et âme sur une grosse caisse pour produire ce genre de percussions. C’était sans compter les discussions autour d’elle, mais elle avait eu pire. Le lycée, par exemple. Plusieurs centaines d’adolescents, comme ici, mais dans un espace clo. En fait, c’était quasiment tranquille. Ouais, elle pouvait carrément vibrer avec ce genre d’ambiance. Elle allait juste éviter la piste.

Les serpents ne sentaient pas le bruit. Ils sifflaient et trahissaient la tranquillité de Stheno dans cet univers plein de gens vides et d’inconnus qui voulaient la check et lui demander comment sa chevelure marchait au juste. Bah, elle savait pas trop non plus. Elle n’avait carrément pas les bases de son unique code génétique. Qu’est-ce qu’il y avait de plus emmerdant que de se rappeler qu’on a certaines acides digestives que les autres n’ont pas permettant le passage de nutriments à côté du cerveau. Les deux dizaines de têtes entourant la plus grosses pouvaient manger des trucs, ouais. Et les digérer, ouais. Et oui, ça la faisait souffrir comme un chien. Il fallait qu’un rat passe à côté d’elle pour qu’un serpent l’attrappe et le gobe par… réflexe ? Fin, elle pensait que c’était un réflexe. Elle aurait dû écouter Papa, se disait-elle parfois. Mais après elle se souvenait que ce pauvre mec n’avait aucun talent en tant qu’enseignant. Ouais, bon, c’était méchant de le dire comme ça.

Voilà notre gorgone favorite qui s’éloignait de groupe en groupe pour aller rejoindre sa véritable cible depuis une demi-heure : le buffet. En effet, sa petite sieste de tout à l’heure ne l’avait pas calé. Pour le coup, c’était un bond dans le futur vide de son estomac. Et tout ça, tout ce que les dix lumières multicolores couvraient malgré le soleil encore présent à l’horizon, tout ça, c’était gratuit. Les premières victimes furent les cacahuètes, bien sûr. Elle ne s’empiffrait pas comme un monstre, fort heureusement, mais elle restait juste à côté du bol en laissant sa main picorer l’intérieur du récipient. Puis ce fut les chips, les pistaches, le saucisson.

On l’interpella alors qu’elle venait de dévorer la majeure partie d’un gros brownie fait maison. Le premier regard que cette interlocutrice eut de son visage fut des joues bien remplies et un peu de chocolat dans un coin de bouche. Clairement son plus beau trois-quart. Ses petites pupilles vertes jugèrent rapidement cette nana qui venait l’aborder comme si elle était la suspecte numéro un dans un meurtre aux alentours. C’est bon, Stheno n’avait pas tant l’air que ça d’une sbire pour le mafieu du coin, si ? Et ça c’était d’expérience, malheureusement. Être la première sur le lieu du crime pour tabasser le criminel en question était suspect aux yeux de certains keufs. Bon, la police de Centerfold et l’utilité, ça faisait pas deux. Surtout quand les flics en question savaient pas qu’est-ce que c’était que Justice.Net.

”On est à la plage. Il y a tout le temps du vent, à la plage, meuf. En plus c’est le soir, c’est normal qu’il fasse un peu plus frais."

La robe de plage orange et florale bien clichée, les yeux verts bizarres, les cheveux blonds parfaits et immaculés, les talons dans le sable et l’impeccable distribution du gras dans l’ensemble de son coeur. Ouais, on était face à une mannequin qui s’était faite décentralisée pour l’été. Elle sortait peut-être d’un photoshoot. L’influenceuse des réseaux sociaux, qui se trouve un autre décor ou poser, qui vivait de son corps et d’un photographe compétent. Possible qu’elle soit plus maligne que le cliché mais… des talons hauts ! À la plage !

Ӄcoute, soeurette, je suis pas du coin non plus, juste en vacance pour accompagner ma soeur."

Elle regardait au loin s’il y avait pas de vans suspects ou quoi, quand même. Parce qu’elle n’avait pas l’air d’une autre fêtarde déjà déchirée sur le sable en train de gueuler les chansons entendues il y a cent mètres. Elle préférait aller voir la meuf bizarre bagarreuse du coin, celle avec une physiologie unique et qui était pas censée être là de… base…? Oh, peut-être que c’était une autre surprise d’Eury ou une connerie du genre, une meuf payée l’amener dans un boulot d’agent secret ou… mmh. En fait, fallait pas rêver.

”T’es avec les keufs, d’ailleurs ? Non parce que tu fais très keuf. Les chaussures, la robe, tout est impec et lustré alors que tout le monde est pauvre ou déchiré, ici. Ou peut-être que t’es à fond dans l’apparence, hein, va savoir."

Elle termina le reste du brownie avant de continuer.

”J’vends rien, si tu veux savoir. Toute façon la beuh c’est légal depuis deux mois et je doute que les gens se mettent du dur, ici, au milieu de la plage. Personne est assez con pour se shooter à côté de la mer, quand même. Après si tu veux, il y a un aquarium, pas loin. Là tu trouveras des types plus louches, généralement. Ils vont après les nerds et les couples innocents et ils leurs proposent des pilules un peu bizarre, de la poudre bleue, ce genre de connerie. Si tu veux choper des cons, faut aller dans ces eaux-là… Ou alors tu veux juste te droguer, j’en sais rien, moi… J’vais me chercher un cocktail, tient."

Elle se tourna alors pour aller vers un bar installé un peu hardiment dans le sable comme une plateforme dans l’eau. Une île de bois maladroite au milieu des grains. Wouaw, la poésie, quand même. Visez-moi ça !

”Mojito, steuplé, merce."

Si l’autre voulait continuer à lui parler, elle avait qu’à la suivre et lui payer sa boisson comme proposé. Ouais, la gorgone avait pas été trop gentille avec elle, mais Stheno a jamais été trop gentille avec les belles gosses fades et les keufs encore plus fades. Donc quand elle savait pas qui était l’un ou l’autre, bon. Elle préférait s’alcooliser. Pas trop, elle devait quand même rentrer à pied toute seule. L’objectif, c’était de garder un oeil sur son propre verre. Si vous saviez l’effet que ça avait, certaines gueudros, sur son petit corps reptiloïde...
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Valtienne Lim Melviir


Valtienne Lim Melviir





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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 16:25

Open bar à Blue Angel Beach
PV Stheno Alala, Laurence Mayo
20 aout an 40



Lianza…. Pourquoi je suis venue ici en premier déjà ? J’aurais pu rester à Zelen après tout, non ? Peut être que je voulais un pays ou les divergent n’étais pas discriminé selon leur apparence ? peut-être que je voulais un pays ou les divergents était traité comme les autres, sans craintes ? Non…. Ce n’est pas ça, ce sont des balivernes… Genesis, je ne connaissais rien de toi, a-tu voyagé avant ? Où as-tu vécu avec ta fille avant qu’elle ne soit enlevé ? As-tu vue ces contrés ? Tu savais si bien te mentir à toi-même, je me demande si, inconsciemment, j’en fait de même… Mais moi, même si je connais la nature du lieu, je ne peux me débarrasser de ce long manteau qui couvre mes écailles, non, par habitude mais aussi car je ne suis pas à l’abri de croiser l’un de mon espèce et cela, même si nous somme relativement rare et éparpillé dans tout core, sur la terre ferme. Je réajuste mon masque, ce n’est pas le moment d’être dans mes pensés et remord, je suis arrivé. Même dans les villes balnéaires, il y a des endroits ou les touristes ne sont pas vraiment les bienvenues, des endroits qu’il vaut mieux éviter, parfois de véritable coupe gorge la nuit. Mais ils sont rares, presque plus que le nombre de représentant de mon espèce. Car il faut que ça soit beau, il faut que sa soit tout propre, tout poli pour paraitre accueillant aux touristes. Genesis, tu avais raison au moins raison sur ce point ; ce monde est en tout point idiot et hypocrite. Est-ce pour ça que t’est devenue ainsi ? A-t-on tout les deux, sans le savoir, pris des chemins identiques ? Un chemin vers les enfers, qui existe bel et bien, à de multiple endroit sur cette terre. J’ouvre "justice.net" sur mon téléphone, par acquis de conscience, ou par stratégies plutôt. Humm, on dirait qu’il n’y a pas eu d’appel à l’aide récemment par ici. Quelques-uns de mes contacts s’étonnent de voir cette appli sur mon téléphones crypté, voir même se méfie davantage de moi à cause de cela mais ça me rend service autant que ça me fait chier en vrai.

Les informations sont très importantes dans le milieu et regarder là où il est possible que les flics viennent mettre leur nez est tout de même bien pratiques pour éviter les ennuies ou alors…. Pour retrouver une proie qu’on a perdu de vue et d’odeur car ce couillon à utiliser l’application et donne donc bêtement sa position. Dans ces cas-là, un jeu contre la montre arrive ; arriver avant ces justiciers en pacotilles pour régler l’affaire. Mais ce n’est pas le plus urgent pour le moment, devant la bâtisse qui semblerais ne pas avoir été entretenus pendant des années et dont l’approche est louche en lui-même, j’appelle un numéro. Cela bip, bip encore, avant de finalement décrocher.
« - Ha, vous êtes arrivé ?
- Je suis devant. J’espère que le "colis" est arrivé et qu’aucune entourloupe n’a été tenté.
- Je n’oserais jamais ! Je n’aimerais pas finir dans un fossé ou pire, je connais vos méthodes !
- Tssss, soyez plus discret, sinon, vous aurez tout autant de problème. J’espère que l’appel est sécurisé.
- Oui, oui, bien sûr… Vous me prenez pour un amateur ?
- Oui
- ….
- J’espére que ma chambre est prête, il fait chaud. Et, je n’aime pas ça. Vous ne comptez pas me la faire à l’envers j’espère ?
- Non, non, du moment que vous payez, personne n’aura de problème.
- En parlant de ça, je demande 20% moins chère.
- Quoi ?! Et c’est vous qui parlez de vous la faire à l’envers ?
- J’ai fait des recherches, il vous est déjà arrivé de livrer certains de vos clients si je ne m’abuse.
- Qué, que nani ? Je… Je ne vois pas de quoi vous parler.
- Vous semblez tout d’un coup très affolé, cela confirme donc cette information. Je passe donc à 30%.
- Quoi ? Je refuse !
- Vous êtes sûr ? Je n’ai rien fait pour propager davantage cette information, les gros bonnets viennent donc toujours chez vous en payant une somme bien rondelette pour votre silence et votre coopération. J’aurais pu et pourtant, malgré tout, je suis là. Je pourrais aussi très bien faire en sorte que la police soit au courant de vos petits trafics indirectement….
- Vous…. Vous bluffez ! Cela vous mettrait en danger aussi.
- C’est vrai je bluff pour le deuxième point. Comment va votre adorable fille, Aldora Mazerski ? »
Je sens son souffle à l’autre bout qui s’emballe. Je suis désolé d’user de cette méthode, enfin, a moitié mais…. Au-delà de l’argent, cela me permet de me crédibiliser et dans ce milieu ou vous pouvez vous retrouver avec u couteau sous la gorge en pleine nuit…. C’est pour le mieux.

J’attends un peu avant de reprendre.
« - 30%, c’est plutôt honnête, vous ne trouvez pas ?
- Hummm…. Oui, oui…. Je… Je…. Oui.
- Bien. »
Je raccroche, satisfaite. Je lock mon téléphone bleu, crypté et étanche, expliquant sa relative épaisseur. J’avance, je rentre, le gars à encore son téléphone en mains, ces dernières semblent moite et il tremble, me tendant juste les clés de ma chambre, sans un mot. Je le remercie, lui donnant déjà la moitié de la paye alors qu’il me traite de démon dans mon dos. Qu’importe. Prendre les escaliers, monter, regarder. 24….25….26… Ha voilà, Chambre 27, 3ème étage dans ce semblant d’hôtel surnommé "Le pas feutré". Quel nom ridicule, tiré par les écailles mais bon, faut faire avec. 30 impasses de Herz, j’étais à la bonne adresse en tout cas. Je passe les clés dans la serrure, tourne, entre au son du *clic* caractéristique des vieilles infrastructures. Un grand lit double sur lequel était posé le fameux paquet que je vais de ce pas ouvrir. Hummm, ça fait du bien de vous retrouver mes jolis car j’ai pu garder mes couteaux de lancer dans mon sac en faisant croire que c’était des outils banaux pour la cuisine mais pour mon poignard et mes sabres, j’ai dû ruser. Ou plutôt, passé par une tierce personne pour transférer mes armes dans ce pays en toute discrétion car le port d’arme est interdit et je pense que cela ne concerne pas uniquement les armes à feu. Enfin, ce n’est pas le sujet, je vais planquer mes précieuses amies dans le faux plafond au-dessus de mon lit. On ne sait jamais. J’enlève enfin mon masque et mon manteau brun, posé mon sac et mes autres affaires sur le lit en vrac. Je me tends enfin, laissant ma queue s’étendre, libérant du même coup ma taille et ma pattes droite qui me servait pour l’enrouler autour comme je le pouvais, dans la limite de sa flexibilité. Heureusement, le soleil commence à décroitre. Je vais dans la salle de bain, deuxième et dernière pièce de ma chambre. Je remplie ma baignoire d’eau chaude, entrant dedans quand elle à moitié remplie avec un certain plaisir. Je suis trop grand pour rentrer en entière et ainsi, une grande partie de ma queue dépasse à l’extérieur. Enfin, j’éteins l’eau, je ne devrais surement pas baisser ma garde maintenant mais bon, il n’y a qu’une entrée, je veux dire là…

Je me détends un moment dans l’eau, profitant également d’un morceau de savon, surement laissé par le précédent locataire, pour me décrasser un peu les écailles, ça ne fait pas de mal. Dans les abysses, c’étais plus simple, restant sans cesse dans l’eau, il n’y a grand-chose qui pouvais rester collé ou encrassé nos écailles. Mais bon, sur terre, les petits toilettages sont obligatoires, même pour un être aquatique comme moi. La nuit est enfin tombée quand je daigne sortir de l’eau, refroidis depuis un bon moment. Je ne me sèche pas, allant vérifier le petit balcon que j’ai. Ceux des autres chambres ne sont pas si loin de la mienne, en cas de problème, je pourrais partir par là assez facilement. Je crois qu’il y a une fête sur la plage ou je ne sais quoi et en vrai ; je n’ai rien prévue à manger et cela me permettra un peu de repérer les lieux, voir si des personnes pourront poser problème ou ce genre de chose. Car bon, je dois rencontrer un gars dans quelques jours, si cela peut se faire discrètement, sans remu ménage et sans problème d’aucune sorte, ça serait cool. Bon, je me tends de nouveau, remet ma ceinture avec la bourse qui y pend ainsi que les clés de la chambre et mon téléphone, y range 2 de mes 6 couteau de lancer ou cas où. Je remets mon manteau brun qui descend jusqu’en bas, avec les épaulettes en fer, rangeant de nouveau ma queue en l’entourant autour de ma taille comme je peux. Enfin, mon masque en fer, les verres qui s’obscurcisse à la lumière qui me protège un peu du soleil en journée ne vont pas me servir à grand-chose mais bon. Je pars de ma chambre avec donc pas grand-chose mais si nécessaire, je saurais me débrouiller avec ce que j’ai pris. Je ferme à clé a double tour derrière moi, descendant et partant rapidement vers la plage. Je suis obligé de prendre un ticket au guichet et on me regarde étrangement, surement du a ma dégaine et ma taille. Je ne fis pas attention, payant rapidement sous le nom de Lin et entrant. De la musique, des gens qui dansent, une fête tout ce qu’il y a de plus banale au fond. J’ai du mal a arrivé jusqu’au buffet, repérant directement les crudités et autres plat végétarien.

En vrai, j’arrive à côté de deux types, une qui semble reptilienne (surtout aux vues de ses cheveux) et…. Une humaine pas mal du tout, enfin, je crois, selon leur norme, non ? Car bon, les humains se ressemble un peu tous tout comme pour eux, les lézard de mon espèce doivent l’être. Du coin de l’œil, je fis surtout au talon…. Hum, je n’en ai jamais porté à la vue de mes pattes palmées et le fait que ma démarche est différente d’eux (ou l’inverse ? Après, la plupart des animaux marchent sur leurs orteils, les humains font partie des exceptions) mais cela ne me semble pas pratique à la vue du terrain. À croire que certains individus font tout pour se mettre en condition de se casser la gueule.
« - T’es avec les keufs, d’ailleurs ? Non parce que tu fais très keuf. Les chaussures, la robe, tout est impec et lustré alors que tout le monde est pauvre ou déchiré, ici. Ou peut-être que t’es à fond dans l’apparence, hein, va savoir.
J’vends rien, si tu veux savoir. Toute façon la beuh c’est légal depuis deux mois et je doute que les gens se mettent du dur, ici, au milieu de la plage. Personne est assez con pour se shooter à côté de la mer, quand même. Après si tu veux, il y a un aquarium, pas loin. Là tu trouveras des types plus louches, généralement. Ils vont après les nerds et les couples innocents et ils leurs proposent des pilules un peu bizarres, de la poudre bleue, ce genre de connerie. Si tu veux choper des cons, faut aller dans ces eaux-là… Ou alors tu veux juste te droguer, j’en sais rien, moi… J’vais me chercher un cocktail, tient. »

Hum, la fille serait une policière ? Celle en talon ? Pourtant, vue son apparence, je n’aurais pas crue. Mais j’ai écouté la conversation en cours de route donc peut être que c’est vraiment le cas et qu’elle fait son enquête ? J’ai intérêt à être prudente mais bon, cela ne m’alarme pas plus que ça comme le montre mes deux cœurs dont aucun ne s’emballe. Dans tous les cas, c’est madame serpent qui m’interpelle le plus pour l’instant. Elle a l’air d’être au courant de certains trucs car justement, le gars que je dois rencontrer dans quelques jours, c’est à proximité de l’aquarium. Mais peut être qu’elle a dit ça au pif car elle fait elle-même un trafic ? Moi, même si j’aide des trafiquants avec mes connaissances, pour des règlements compte généralement ou du vol, du moment qu’ils me paient bha…. Je n’ai jamais toucher à cette merde.

Et je n’y toucherais jamais un jour. Les effets ne sont déjà pas top sur les humains, mammifère à sang chaud, terrestre alors sur des aquatiques lézards naissant dans les abysses ? Même si nous sommes des reptiles à sang chaud, nous les lazacs. Enfin, juste pour dire que je n’ai pas envie de tester quoi. Elle part je ne sais ou, au bar je crois, je reste un moment à manger des batônnets de concombre et de carottes avant de reculer et de faire de même et même sans me poser directement à coté d’elle, je reste a porté d’oreille, tranquillement, attendant que le barman déjà très occupé me calcule enfin, ceux qui ne fit pas si long que ça a cause de ma dégaine et de ma taille…. Humm, enfin ça, je l’ai déjà dit.
« - Bonjour, vous avez du lait ? »
Cela a l’air de le surprendre même si je ne sais pas si c’est la demande en elle-même ou la demande par rapport à l’individue. Il s’excuse et dit qu’il ne serve pas ça. Je réfléchis, en général, l’alcool, c’est beaucoup de fruit fermenté si je n’ai pas tort, je regarde ceux que d’autre ont.
« - A ce moment-là, un verre de coco avec de la menthe. Merci. »
Il sourit, on dirait qu’il se force, pourtant, j’utilise aucun pouvoir sur lui là. Enfin, ce n’est pas grave, au moins il me sert alors que je paye, ayant rapidement porter ma main droite a ma bourse sous mon manteau. Humm, la blancheur du lait de coco fait contraste avec les écailles noir de ma main tient. C’est peut-être mes mains ? Pourtant, je ne sors pas mes griffes là. Je réfléchis, il faudra peut-être que je m’achète des gants moi. Mais ce n’est pas le moment, je tends l’oreille (on peut dire ça comme ça car contrairement aux humains, les lazacs n’ont pas d’oreille externe).


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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeDim 30 Aoû - 19:15

C’est vrai, à bien regarder autours de nous, il n’y a pas grand monde avec une dégaine comme la nôtre, peut-être trop propre, trop claire, trop colorée pour les environs. Après-tout, Ay sait se conformer à l’apparence  d’une personne charismatique et ayant les débuts de conversations faciles , ce qui fait malgré tout tâche dans un endroit comme cette plage qui abrite pour la plupart des gens d’une caste plus modeste et moins voyante. Sa nature naïve lui a peut-être fait faux-pas cette fois-ci, mais nous ne pouvons pas abandonner pour autant. Après tout, même si notre interlocutrice n’est pas des plus douce et éloquente, elle semble avoir du vécu, ce qui ne manque pas de piquer notre curiosité à tout le deux, je prie seulement pour qu’elle ne soit pas trop abrupte. Étant déterminé à en apprendre plus sur  la jeune femme, on se déplace donc vers le bar un peu bancal afin de payer le verre qu’on lui avait promis.

"Mojito, steuplé, merce."

"De même pour moi, je m’occupe de son ardoise pour la soirée. "

Dit-on au barman, posant quelques tricarrés sur le comptoir, qu’il fit glisser sous la table sans prendre la peine de se tourner vers nous, probablement de peur de croiser notre regard. En vérité, certaines têtes se sont également retournées, après avoir entendu par hasard notre discussion avec la jeune femme. Les regards qu’on nous jetaient étaient soit suspicieux, soit hostiles, soit lubriques. Bien que notre apparence semble suspecte à première vue, elle n’en laisse pas moins d’effets. Merde, comme si on avait besoin de ça ! Le but c’était d’être en mode incognito, il faut pas qu’on remette les pieds dans la merde, je préfère de loin le sable!

Sans se soucier du fait que l’on nous observe, Ay prend donc place sur la chaise du comptoir près de sa compagnon d’un soir et regarde son verre avant de lui répondre :

"C’est intéressant ma foi… quand j’y penses, je n’ai jamais eu l’occasion de visiter un aquarium auparavant. Il doit y avoir bien des choses magnifiques à y voir."

Juste au moment où elle prononce ces mots, je me retrouve dans une pièce sombre et peu éclairée. Regardant autours de moi, mes alentours se déforment, bougent et ondulent, des bulles se forment au sol avant de remonter lentement vers le plafond et finissent par disparaître. C’est quoi ce bordel ? Je suis entouré par une paroi de verre, comme plongé dans un bocal. Je ressens également cette sensation pénible lorsque que quelqu’un nous observe.

Alors que je reviens à mes esprits, et que je me retrouve de nouveau avec ma coéquipière au bar, je me sens pris d’une migraine, que celle-ci ressent également.

Nous levons notre main et la posons sur notre front, avant de boire d’une traite et par agacement le verre qui nous a été servis. L’acidité vivement présente du Mojito n’assista pas à calmer la douleur de celle-ci, ce qui avait pour résultat de nous faire visiblement grimacer. Je repris les reines un moment, et demanda au barman:

"Un kir cassis pour cette fois, s’il vous plait !"

Glissant de nouveau quelques tricarrés sur le comptoir que le barman s’empresse de récupérer avant de me servir mon verre. Après avoir repris notre et avoir bu une gorgée, je rendis le contrôle à Ay et nous continuâmes la discussion avec la gorgone.

"Toutefois, loin de moi l’idée de trainer quelque-part de mal famé pour courir après des toxicos ou me foutre en l’air. Je serais plutôt intéressé par les endroits où il fait bon vivre et où il y a des opportunités à saisir. Connaissant les circonstances qui m’ont poussé à rejoindre ce pays, c’est certes moins cher d’y vivre qu’à New Metrollum, mais ça reste difficile si je ne peux pas me constituer un petit pécule et gagner ma vie."

Après avoir repris une autre gorgée de Kir, Ay regarde le fond de son verre, comme pensive avant de continuer et de lui dire:

"Mais si vous n’êtes pas de la région, peut-être connaissez-vous la capitale ?"
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Stheno Alala


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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeMer 9 Sep - 15:59

Ah ouais ? Toute l’ardoise pour la soirée ? Mazette, elle aurait pu vider toute la réserve si elle n’avait pas à rentrer toute seule. Talon-dans-le-sable ici présente était assez sympathique. C’était ou très suspect ou presque adorable. On dirait vraiment une gosse de riche qui n’avait jamais eu l’occasion de voyager hors de son manoir. Cela n’étonnerait pas la gorgone, ça. Oh oui, la belle démocratie de Lianza, mais on sait tous que ça n’empêche pas les riches connauds de séquestrer leurs progénitures et cultiver des dynasties. Et la demoiselle devait avoir droit à sa première sortie hors d’un grand manoir. La vache, la pauvre. Elle avait jamais vu d’aquarium. Aucun, du tout. Stheno eut un haussement de sourcil, ou plutôt un haussement de bonnet vu que ce dernier cachait la majeure partie de son front. Des trucs magnifiques ? Ouais, pour le coup ouais.

”Ah, mais meuf, les images de poisson en ligne c’est pas mal mais un aquarium ça te les présente, genre, dans les deux sens. T’en vois en vrai, mais tu découvres des espèces de poisson, comme ça. Genre, des requins avec des pifs de toutes les formes, c’est vraiment impressionnant. T’as des poissons de toute les couleurs, de toute les formes, et parfois t’as aussi des mammifères marins genre des gros, gros phoques sa mère ! Mais il me semble que c’est controversé ça, parce que les animaux, y souffrent d’être dans de si petits espaces, tu vois ? ‘Fin, moi je m’y intéresse pas, j’trouve que les animaux devraient pas souffrir mais peut-être qu’il faudrait se concentrer sur les humains, d’abord et… ça va, meuf ?"

Elle avait une tête à s’être chopé une migraine. C’était peut-être le son ? Non, pour le coup, c’était plutôt calme, en fait. Une chanson d’amour mélancolique et légèrement érotique. Un truc barbant pour les pleureuses. En tournant la tête vers l’estrade lointaine, elle put voir un nouveau client : encapuchonné et masqué. Un gros lézard. Ou une grosse lézarde. Elle l’observa un tout petit moment, mais pas en manquant de respect ou quoi, plus par curiosité, genre, comme on observerait un cosplay dans la rue. Peut-être que c’était un religieux ou quoi qui était venu profiter en toge de la bouffe et de l’alcool. Bref, ses yeux se reposèrent sur sa compagne de boisson qui en avait d’ailleurs pris une autre… Ah ! Peut-être que c’était l’alcool qui lui avait filé un mal de tête ? Ah, mais pour aller jusqu’à en souffrir, comme ça ! Fallait vraiment jamais avoir eu d’aventure… ou être biologiquement intolérant. Elle jugeait pas.

”J’en prendrais un autre, perso."

Ouais, elle avait fini son verre durant cette réflexion. Et maintenant, elle en avait un autre. Et l’autre s’était pris un kir cassis. Elle était pas assez naïve pour poursuivre les ordures afin de se faire un trip d’adrénaline. Elle avait pas l’air de savoir que “se foutre en l’air” voulait dire se buter. Ah, Stheno se trompait depuis le début : c’était une immigrante qui cherchait un endroit où bon vivre. Peut-être qu’elle fuyait un truc. Cela retournait à la théorie “pas forcément une humaine”. Des divergents dans un pays un peu isolé de tous. La bagarreuse connaissait pas forcément tous les territoires de Core. Donc…

”Donc, euh, t’as pas de job ? Revendre ta robe de ouf aux enchères ça te permettra déjà de survivre pendant quelques mois, j’pense. Après, tu peux faire la serveuse le temps de te payer une éducation, et petit à petit tu te fais une carrière et tout et tout."

Elle finit son mojito et évita d’en redemander. Cela pourrait finir par la rendre kapout très vite. Il y avait déjà un petit gramme de pression au niveau de ses tempes. Ouais, ça suffira pour le moment.

”La capitale ? Ouais. C’est plein d'arrondissements avec pleins de connards et plein de gens biens. Mais après je reste banlieusarde, donc je vais pas dans les quartiers riches avec les menus à deux-cents balles et les costards obligatoires. Je pense que c’est mieux de vivre dans une grande ville sans pour autant devoir se cogner Centerfold. Je parviens à me payer mon appart que parce que j’ai un père thésard, quoi.”

Elle fit un tour sur le tabouret et posa ses omoplates contre le comptoir, son verre vide entre ses cuisses et ses paumes. Ses serpents normalement actifs étaient devenus mous et calmes. Ils ne pendouillaient pas, ils ondulaient et regardaient aux alentours.

”Mais bon, moi j’y suis pour pouvoir cogner sur des fils de pute. Des racketteurs, des assassins, des mecs de gang. J’me débrouille pas trop mal, hein ? Puis parfois je gagne de l’argent aussi, mais… mais frapper les criminels ça change pas ce qui fait les criminels, t’sais, toutes ces conneries d’éducation sociétale, machin truc. Genre, les familles pauvres qui gagnent pas d’argent, donc ils tentent de dépouiller, et ils finissent par se prendre au jeu, quoi.”

Elle souffla avec les lèvres serrées pendant un petit moment.

”Donc, bref, j’attends l’occasion de faire bouger un peu les choses, mais je peux pas pour l’instant. Et toi ? T’es pas de Lianza du tout, de ce que j’ai pigé ? Qu’est-ce qui t’amènes dans notre pays foireux ? La famille ? La fuite ? La sécu ? Ou genre c’est - Hey !”

L’un des reptiles de sa coiffe venait de mordre le pif de la demoiselle ! Et c’est notre gorgone préférée qui l’attrappe violemment par la gorge pour le tirer en arrière.

”Oh putain, putain, j’m’excuse ! Je peux pas les contrôler mais ils font pas ça généralement ! C’est pas empoisonné, je crois. Ou pas léthal en tout cas. Franchement meuf je m’excuse, la vie de mon père, je voulais pas !”

Elle avait pivoté à nouveau pour se mettre en face de la touriste, en agitant les mains de partout par sa panique et son mitraillement d’excuses. Elle espérait pas lui avoir fait mal, surtout !
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Valtienne Lim Melviir


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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeJeu 10 Sep - 6:29

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Je sirotais tranquillement ma boisson, écoutant la conversation des deux compères l’air de rien. Ainsi, la fille en talon payait l’ardoise de l’autre pour la soirée…. Je me demande si elle va le regretter ensuite, il suffit après tout que cheveux de serpent ai une bonne descente pour baisser facilement la marge économique de son interlocutrice. En tout cas, ainsi, elle n’a jamais vue d’aquarium ? Quoique… Moi, j’y suis déjà allé prés de ce genre de bâtiment mais jamais en tant que visiteur, j’avais toujours un travail à faire comme pour le gars que je dois rencontrer dans quelques jours. Mais en même temps, cela ne m’a jamais non plus intéressé plus que ça car après tout, étant donné mon habitat de prédilection, celui dans lequel je suis née et ai grandis une grande partie de ma vie, cela parait ridicule. Et aussi, je préfère largement la liberté du grand large et des animaux qui y vivent que ceux enfermer dans de petite prison en verre, destiné à être regarder et convoité par toute une myriade d’œil curieux.
« - Ah, mais meuf, les images de poisson en ligne c’est pas mal mais un aquarium ça te les présente, genre, dans les deux sens. T’en vois en vrai, mais tu découvres des espèces de poisson, comme ça. Genre, des requins avec des pifs de toutes les formes, c’est vraiment impressionnant. T’as des poissons de toutes les couleurs, de toute les formes, et parfois t’as aussi des mammifères marins genre des gros, gros phoques sa mère ! Mais il me semble que c’est controversé ça, parce que les animaux, y souffrent d’être dans de si petits espaces, tu vois ? ‘Fin, moi je m’y intéresse pas, j’trouve que les animaux devraient pas souffrir mais peut-être qu’il faudrait se concentrer sur les humains, d’abord et… ça va, meuf ? »
Il n’y a pas à dire, le langage de la fille était particulier voir tout simplement vulgaire. Non pas que je n’ai jamais lâcher d’injure de ma vie, au contraire, mais cela ne constitue heureusement pas l’essentiel de mon vocabulaire. Des requins avec des pifs de toutes les formes ? He bien, la faune marine est résumée à cela, a des formes, les terrestre sont bien inculte. Enfin bon, pour la forme des museaux des requin, cela s’explique à leur habitude, alimentaire notamment comme pour le requin scie qui utilise son museau pour fouiller dans le sable. Des gros phoques qui la plupart normalement, migre…. Je ne peux imaginer leur doleur d’être ainsi confiné au même endroit pour toute leur vie.

En tout cas, la suite de leur conversation, notamment pour le travail, m’indiqua surtout que je m’étais peut-être trompé, ce n’était peut-être pas une flic. Néanmoins, cela pouvait très bien aussi être une couverture ou une excuse, pour pas être grillé notamment par l’auditoire directe. Pour être plus clair, pour tout ceux qui les écoute comme moi je le fais. Mais c’est peut-être aussi bel et bien une immigrée comme elle semble se décrire elle-même de manière subtile. Revendre sa robe ? Cela a de la valeur ce bout de tissus ? Il en faut vraiment peu au terrestre ! Cette question de la capitale…. Oui, si la fille au langage particulier habite dans ce beau pays, elle doit forcement la connaitre car après tout, qui ignore la capitale de son propre pays ?
« - Mais si vous n’êtes pas de la région, peut-être connaissez-vous la capitale ?
-La capitale ? Ouais. C’est plein d'arrondissements avec pleins de connards et plein de gens bien. Mais après je reste banlieusarde, donc je vais pas dans les quartiers riches avec les menus à deux-cents balles et les costards obligatoires. Je pense que c’est mieux de vivre dans une grande ville sans pour autant devoir se cogner Centerfold. Je parviens à me payer mon appart que parce que j’ai un père thésard, quoi. »
Plein de connard et plein de gens bien…. Combien de fois ai-je entendu cette catégorisation, cette confrontation entre bien et mal, noir et blanc ? Pourquoi pas gris tout simplement ? Je veux dire, il n’y a aucune personne bien et aucun connard, non, il y a juste des choix, des choix de chacun qui influence ensuite ceux des autres. Sans comprendre ce que le termes "thésard" signifie, je déduis globalement ceux qu’elle veut dire ; elle est d’une famille riche, en gros, c’est ça ?

Elle se tourne, dos au comptoir, surement l’alcool.
« -Mais bon, moi j’y suis pour pouvoir cogner sur des fils de pute. Des racketteurs, des assassins, des mecs de gang. J’me débrouille pas trop mal, hein ? Puis parfois je gagne de l’argent aussi, mais… mais frapper les criminels ça change pas ce qui fait les criminels, t’sais, toutes ces conneries d’éducation sociétale, machin truc. Genre, les familles pauvres qui gagnent pas d’argent, donc ils tentent de dépouiller, et ils finissent par se prendre au jeu, quoi. »
C’est quoi donc ? Une héroïne ? Pffff…. Ce genre de personne a un peu trop tendance à s’y croire dans leur petit rôle. La triste vérité c’est que parfois, on est bon que pour ça, tuer, voler, dépouiller. Parfois, ce n’est pas une question de pauvres ou de riches mais de survivre avec ceux que l’on sait faire, qu’importe les risques. Parfois, finalement, on devient ce que les autres veulent que l’on devienne. Je finis mon verre en réfléchissant a cela mais surtout, me rappelant parfaitement de la mort de mon mentor, mon ami… On meurt à l’échelle de ce que l’on est, de qui on est et pour des gens comme lui et moi, cela se résume à mourir comme des chiens, personne ne vous regrettera jamais, vous ne serez jamais qu’une raclure de moins du point de vue de la majorité. Un petit cri de surprise et je doit l’avouer que le coup du serpent gobeur de nez m’amuse beaucoup même si je ne ris pas, ne réagis pas.

Enfin, de toute façon, j’ai déjà des ennuie à la vue de la voix mélodieuse et masculine derrière et des petits cris de surprise de gens qui ont la bonne idée de créer un début de panique à essayer de s’éloigner. Je soupire, sans me retourner.
« - Alors, Lin, surprise de me revoir ?
- Ennuyer serait plus approprié en fait. Tu compte vraiment me faire chier au milieu de toute cette foule ? Et cela en étant, je suis certaine, complétement torché ?
- Bouge pas ! Si… Si quoi ? Ha oui, sinon, je tire !
- Cela me fera une belle jambe tien. Quand tu compte buter quelqu’un, attend d’être redevenue sobre au moins. »
Je dis en me retournant. Il y a plusieurs choses dont je suis sure alors que je me lève et fait un pas vers lui alors que la main qui tient son fusil tremble : il a du se l’approprié par le premier arnaqueur croisée (car dans un pays ou les armes sont interdit, ce n’est pas si facile de s’en procurer) et c’est encore une mauviette. A mon approche, il essaye de tirer, ça a au moins le mérite de faire « pan pan » son jouet bien que ça envoie que de l’air. Après tout, l’arme ne sentait pas la poudre, d’où ma conclusion rapide. Il semble étonné, hésitant, se balançant sur une jambe, il regard sa bouteille brisé dans son autre main puis me regarde. Je n’ai pas besoin d’utiliser mon pouvoir pour si peu a vrai dire. Donc je m’approche alors qu’il s’élance, pas très droit, jusqu’à moi avec son tesson de bouteille. J’attend qu’il soit à une bonne distance de moi, ayant déjà commencer à dérouler ma queue, je lui donne un violent coup avec. Alors qu’il décolle, l’impact a clairement laissé quelque os brisé à la vue du son mais ça lui apprendra tient. En tout cas, vue que je l’entends plus, il doit être dans les pommes je ne sais où. Je soupire, pourquoi faut-il que j’attire l’attention même quand je ne le veux pas ? Bon, en tout cas, je réenroule doucement ma queue sous mon vêtement sous beaucoup de pair d’yeux à mon gout.

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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeVen 9 Oct - 20:35

-«Donc, euh, t’as pas de job ? Revendre ta robe de ouf aux enchères ça te permettra déjà de survivre pendant quelques mois, j’pense. Après, tu peux faire la serveuse le temps de te payer une éducation, et petit à petit tu te fais une carrière et tout et tout.»

Bien qu’il soit vrai que les personnes ici présentes paraissent d’attrait plus modeste, la jeune femme exagère quand même un peu sur la tenue qu’Ay a choisi de porter. Après tout, il ne s’agissait même pas d’une véritable robe. Et puis travailler en tant que serveuse et se refaire une éducation ? Meuf, tu me fends la poire. Allez, Ay, joue-nous de la flûte comme tu sais si bien le faire !

-« Je suis ravis que ma robe vous plaise. Cependant, croyez-le ou non, elle n’a pas autant de valeur qu’elle le laisse paraître. Voyez-vous, elle provient d’une de ces petites boutiques bon marché qui sont si rare à New Metrollum. C’est vrai, certains de leurs ressortissants sont seulement capable de compléter leurs fins de mois en vendant au petit peuple plus honnête tellement le coût de la vie est rude là-bas. Et puis, j’ai déjà une certaine expérience à mon actif, ayant précédemment travaillé dans le secteur des nouvelles technologies. Seulement, tout s’est enchainé tellement vite, qu’il a fallu que j’abandonne mon poste précédent en catastrophe.»

Après lui avoir demandé ce qu’elle savait sur la capitale, la jeune femme nous raconte qu’elle provient d’une famille aisé vivant dans la banlieue de Centerfold. On est donc obligé de se balader dans certaines parties de la ville en costard. Jamais je n’avais entendu de choses pareilles… il faut croire que les extrêmes de luxe et de vanité ne se limitent pas aux mégalomanes de New Metrollum. Un pays « démocrate » comme Lianza possède donc aussi des castes d’élite qui lui sont propres. Cette information se révèle bien intéressante.

Euh…des tabassages ? Elle a déjà tapé sur des assassins ? Est-ce qu’elle nous raconte pas du crack parce que Ay s’est montré un peu trop naïve envers elle ?...Bien que c’est vrai qu’à la regarder, elle est pas chétive, elle a l’air d’avoir plus d’un tour dans son sac, mais plutôt que d’attendre de faire bouger les choses, elle voudrait pas essayer de trouver un job en tant que videuse ou agent de sécurité ? Après tout, elle a de quoi se montrer persuasive, surtout avec ces serpents qui sortent de son bonnet, et puis ça serait quand même largement moins risqué que de se battre au jour le jour avec des malfrats et des assassins dont elle ne connait rien.

Mais ouais, c’est vrai que notre fuite du complexe nous a laissé très peu d’option lors du choix de notre destination. Faut dire que c’était soit choisir entre Lianza, un pays qui se revendique démocrate ou Muzor, un pays foutu en l’air par des frappes nucléaires et une dictature toujours présente. Bien qu’il ne s’agisse pas des meilleurs endroits ou casser sa pipe sur Core…Lianza reste quand même des deux : le choix le plus sûr et le plus aborda-

SCHWOMP


-« Yeow !! »

À notre surprise, un des serpents de la ravissante jeune femme s’est pris au jeu de mordiller notre visage, bien que ce n’est pas l’envie de lui arracher le bestiaux qui me manque, Ay reste toutefois fidèle à elle-même et rigole comme si elle ne sentait rien, c’est probablement le cas d’ailleurs.

-« Oh… ! Hahaha non il n’y a aucun problème, quoi que ça me chatouille un peu… Vous pensez que c'est leurs manières de dire bonjour ? »


Malgré nous, une marque bien visible avait été laissé par le serpent. Il n’y a pas de saignement, ce qui peut paraitre suspect. Ay fit en sorte de se retourner un instant pour faire semblant d’essuyer la morsure et réparer le masque.

Au même moment, un tir de pétard retenti, ce qui a pour effet de mettre tout le monde en panique.

-« On dirait que la véritable soirée n’a pas encore commencé ! » constate Ay en rigolant nerveusement.

Un pochtron avec ce qui semblait être un fusil était la cause de tout ce raffut, il venait de tirer sur l’étrange individu habillé d’un manteau brun. Son joujou ne semblait pas avoir fait grand-chose en fait, à part avoir fait du boucan pour un rien.

Dans la commotion, on entendit -« Un malade se balade avec une arme ! Que quelqu’un contacte les autorités ! »

Au même moment, le pochtron s’envole dans notre direction. Nous parvenons à l’éviter in extremis avant qu’il ne vienne s’écraser dans le comptoir. C’était l’étranger qui l’avait envoyé valser, surement en guise d’auto-défense contre sa précédente mise en joue. Il s’était servi de cette longue queue qui sortait de son manteau.

C’est alors que plusieurs bras armés se présentent. À première vue, il s’agit des forces de l’ordres, ils paraissent bien plus armés que nécessaire pour une simple joute de bar.

Ay se retourne vers le barman et redemande un autre verre comme si de rien n’était.
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Stheno Alala


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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeMer 14 Oct - 12:56

Ah, donc, pour une métrollumette, c’était une robe modeste achetée dans une petite boutique osef bon marché. Il y en a si peu que ça à New Metrollum ? Putain, aucune chance d’avoir un job étudiant comme ça. Les boules, si tu veux apprendre sur l’économie dans les meilleures écoles du monde, faut te cogner non seulement le prix de l’université et le logement mais en plus t’as pas de quoi te prendre des fringues pas chères ? Wow, et elle trouvait que voir Papa mettre un costard tous les matins pour aller au boulot c’était élitiste. M’enfin, cette meuf avait au moins de l’expérience dans le domaine de la science. Mais on sait tous que sans les diplômes pour le prouver, les employeurs resteront méfiants. Bon, c’est logique. Elle a dû abandonner son poste d’avant en catastrophe ? Ah ouais ? Genre, on parle de découverte à étouffer par le gouvernement ? Peut-être un gros accident qui fait origine de super-héros. L’incroyable Mastodonte, tas de muscle qui est plus fort que tout, irradié aux rayons gamma… mais dans la vraie vie, quoi. Ou bien alors elle s’est juste fait licencier pour économiser. Ce qui serait méga barbant, mais beaucoup plus réaliste. Oh mon dieu, un centre de recherche préférant garder des pépettes plutôt que d’avoir le plus grand nombre de cerveaux possibles ? Ce serait étonnant…

Mais là, on n’était plus à cette réflexion. Retour au présent, le teint vert de Stheno était devenu un peu plus pâle alors qu’elle s’en voulait sévère pour la morsure du pif de la pauvre dame qui lui payait son ardoise. Elle avait ses mains devant elle, comme si elle cherchait à vouloir faire quelque chose quand en fait il n’y avait pas vraiment quoi que ce soit à réparer. L’autre s’était retourné en se tenant le pif, pas de sang ni quoi que ce soit. Plus de peur que de mal, on dirait. On espérait.

”D-dire bonjour ? Ouais ? Ouais, non, jamais ils font ça… peut-être que c’est l’alcool ? J’aurais pas dû me faire deux verres d’un coup, je pense. Je pense qu’ils sont déjà pétés alors que moi j’ai rien. J’pense ? Ouais, ça doit être ça. Franchement, franchement, encore désolé meuf, je voulais pas faire ç - "

Un éclat de bruit qui perce le monotone de la soirée, des gens qui crient et qui hurlent au flingue. Y’en a qui pourraient penser que c’était qu’un pétard, mais en vrai, un pétard et un vrai flingue font un bruit qui se ressemblent beaucoup, contrairement à ce que peuvent dire les amateurs de film. Une petite explosion, c’est une petite explosion, qu’importe si elle fait juste du bruit et des couleurs ou bien si elle envoie un bout de métal à grande vitesse sur une cible. Alors que l’autre croit au simple jouet, Stheno la prend par les épaules et la force à se rapprocher du sol pour se mettre en sécurité. Se retournant, la Gorgone voit un mec armé se faire catapulter au dessus de sa tête, sans vraiment voir qui l’avait envoyé vers là. Son fusil dans la main, il s’écrase contre le sable comme une grosse tâche. Il avait l’air d’un loubard parmi tant d’autres, gilet et bottes et pantalon noir. Il s’était pris une grosse mandale, mais avait l’air d’être prêt à en redemander, à se relever.

”Une seconde, je reviens."

Rapidement, Stheno se rapprocha de lui avant de le replaquer au sol alors qu’il venait de se remettre debout, roulant un instant avant de le maintenir, ventre à terre, ayant enroulé un de ses bras autour de son cou, et l’autre maîtrisant sa main la plus utilisé. C’était juste de quoi le maintenir un instant hors d’état de nuire le temps que des autorités se ramènent… et ces dernières étaient quasiment déjà sur place. Wow… ils étaient surarmés. Ils prirent le malfrat rapidement par les épaules, poussant Stheno en arrière sans rien dire.

”Hey ! Même pas un petit merci ?!"

Ils ne dirent rien, marchant au loin avec un fauteur de trouble au bras. Stheno préféra ne pas pousser sur le bouchon, retournant auprès de sa pote de soirée en ronchonnant à voix basse. Ses serpents sifflaient fortement jusqu’à ce qu’elle se mette à les caresser pour les calmer, un geste qui lui permettait également de se détendre. Ces petits reptiles, après tout, étaient directement liés à ses émotions. Elle n’avait jamais pu comprendre pourquoi. Peut-être que c’était parce qu’ils étaient directement à côté de son cerveau. Elle se rassit au comptoir, avec une moue triste sur son visage.

”Donc, t’es, euh… T’es genre, une scientifique ? Tu t’es fait viré pour quoi ? T’avais volé des documents secrets ? Parce que non seulement t’es plus dans ta firme mais en plus tu viens à Lianza. J’doute que ce soit juste la honte d’avoir pas réussi une expérience ou quoi."

Elle posa ses deux coudes sur la table, et ses joues dans ses paumes, avant de malaxer les deux côtés de son visage. Un coup de pompe ? Un peu. Elle semblait voir trouble… Pourquoi ça ? Juste l’alcool ? Quand même, elle pouvait mieux résister que ça. Non, ça devait être autre chose…

”Roh, merde… devait y avoir un truc dans les brownies… Hey, meuf, tu peux me… Ouais, deux demandes en fait : de un, c’est quoi ton nom ? Et de deux, je pense qu’il y avait un peu de beuh dans les brownies… Tu peux éviter de me laisser m’endormir ? Faut que je fasse le chemin du retour à pied et j’aimerais pas me retrouver au milieu de nulle part sans surveillance ?"

Elle tourna sa tête sur le côté… Le reptile avait vraiment des gros yeux très… trèèèès rouges. Wow !! Très rouges sa mère la pute.
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Valtienne Lim Melviir


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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeMer 14 Oct - 15:50

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Vraiment, je vous jure, moi et ma chance… Ce gars, là, Ron Macklay, un bourreau autant qu’une victime. Il gérait une petite bande il y a un temps, pas si lointain, il se faisait du fric sur le territoire d’un gros bonnet, qu’il a gêné par ses activités bien sûr. Alors on m’a employé pour faire cesser cela pour un paquet de Tricarrés en somme. Une grande partie de sa bande y ai passé, il a dû cesser ses activités, les survivants préférant la vie à l’argent, lui aussi au final. L’argent peut rendre fou beaucoup de monde, suffit de le perdre et les gens se retrouve comme des chiens enragés auquel il ne manque qu’une proie à mordre. Cette proie, ça été moi dans son esprit, alors qu’il aurait pu essayer de s’attaquer au gros bonnet qui m’a employé mais non, la facilité, ça a du bon. Genesis l’avais bien dit, nous seront toujours un mur, soit à abattre soit à ériger selon les parties qui s’affronte mais personne n’aura jamais l’idée de simplement contourné ce mur, qu’importe qu’il soit frêle ou solide. Tous meurtrier au visage sombre, tous victime au cœur pur, c’est bien cela alors je ferais ce qui me plait et rien d’autre. Hurmph, mouai, en tout cas, je remarque que les autorités sont rapides à rappliquer… J’ai intérêt à être prudente en conséquent. D’ailleurs, la fille aux serpents s’occupa de l’immobiliser, surement pour faciliter la tâche aux autorités ou bien, pour faire bonne figure, je scrutai la scène attentivement. Après, était-ce vraiment utile d’être autant armé pour un pochtron qui n’avais même pas une vraie arme en plus ? En vrai, le fait qui l’emmène, en ignorant, en poussant l’autre en passant, m’arrange autant que cela me dérange. En effet, qu’est ce qu’il va bien pouvoir dire ? Il est certes bourré mais saura t’il ranger sa langue ? Car même si cela n’arrangerait pas non plus son cas de parler, avec de l’alcool dans le sang, je ne suis pas sure qu’il sera capable de le réaliser lui-même…. Après, peut-être que les autorités ne le prendront pas au sérieux même si c’est le cas…. Je veux dire, a part du sang dans une ruelle, il n’y a rien de cette histoire, de l’acide ayant fait le taf de réduire les corps et les rendre inidentifiable à l’époque. Donc même si quelqu’un retrouve ou ces derniers sont enterré, je ne crains absolument rien. Mais bon, même pas pris au sérieux, s’il parle, ça risque quand même d’attirer l’attention sur moi. Je soupire, d’un autre côté, je ne pouvais pas risquer de le tuer devant tout le monde non plus, ça serait encore pire. Au pire, si on vient me parler, je saurais déjà quoi sortir comme excuse. Enfin, je m’approche, le regard posé tout d’abord vers le lieu ou disparaissais déjà les autorités avec le poivron avant qu’il soit détourné par autre chose.
« -Donc, t’es, euh… T’es genre, une scientifique ? Tu t’es fait viré pour quoi ? T’avais volé des documents secrets ? Parce que non seulement t’es plus dans ta firme mais en plus tu viens à Lianza. J’doute que ce soit juste la honte d’avoir pas réussi une expérience ou quoi. »
Hum, on peut dire qu’elle n’est pas rancunière malgré comment les individus l’ont traité alors qu’elle a simplement aidé.

Mais par contre, la belle a la robe serait une scientifique ? J’avoue qu’avec ce qui s’est passé, je n’ai pas suivi une partie de la conversation. J’espère ne rien avoir manqué qui me serait utile…. Par contre, que faire ? Rester planté là ? Hurm, ça ne me semble pas être l’idée du siècle à dire vrai et cela n’est pas seulement du au bavardage et tumulte qu’a provoqué l’événement. Mais aussi car certains yeux ne m’ont toujours pas lâché, tssss, moi et ma chance. Toujours des yeux pour juger, toujours des yeux pour observer même quand je ne le souhaite pas. Mais au moins, ce n’est que des regards car dans mon métier, c’est plutôt des voix qu’on entend : des supplices, des demandes, de la haine, de la peine, des rancœurs, des appels à l’aide…. Et tous ces fantômes font en sorte que je reste avec eux, je l’accepte avec joie, restant des les ténèbres sans besoin qu’on m’y tire. Car après tout, je suis née dans les abysses et je pense qu’a ma mort, si l’âme a une existence, c’est là qu’elle retournera naturellement. Enfin bon, revenons en a nos moutons ou dans ce cas-là, à nos grains de sables. Je ne sais toujours pas ce que je vais faire, simplement retourner à ma place ? Mais pourquoi être aller voir alors ? J’écoute toujours pendant ma réflexion, une scientifique virée ? Mouai, la fille au reptile est certes forte, enfin, on va dire ça comme ça mais niveau finesse…. Car une multitude de raison peut amener quelqu’un à fuir ou à partir d’un endroit pour aller vers un autres en réalité. Enfin, ce qui se passa ensuite m’offre une excuse en or pour bouger et me rapprocher.
« -Roh, merde… devait y avoir un truc dans les brownies… Hey, meuf, tu peux me… Ouais, deux demandes en fait : d’un, c’est quoi ton nom ? Et de deux, je pense qu’il y avait un peu de beuh dans les brownies… Tu peux éviter de me laisser m’endormir ? Faut que je fasse le chemin du retour à pied et j’aimerais pas me retrouver au milieu de nulle part sans surveillance ? »
Humm, oki, alors, ne pas toucher à ces gâteaux, c’est noté. Je m’approche bien que je ne pense pas que mon allure, surtout avec mon casque puisse paraitre très amicale mais bon.
« - Bonjour Mesdames, tout va bien ? Vous voulez de l’aide ? »
Oui, rester simple, c’est parfois la meilleure chose à faire.

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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeMar 27 Oct - 22:34

Alors que la gorgone part en direction du vandale pour le maîtriser, nous faisons face au comptoir afin d’éviter que notre regard croise celui des autorités. Après tout, qui sait quelles sont les sanctions pour les personnes sans papiers, étrangères au service d’immigration, et qui est de mèche avec le gouvernement local. Ay profita de l’occasion pour boire cul-sec son dernier verre.

A notre grande surprise, les autorités n’ont pas chômé à appréhender le pochtron responsable d’avoir semé la zizanie. C’est une bonne chose, j’avais peur qu’ils fassent le tour des proprios pour demander des papiers, s’ils auraient eu une quelconque suspicion à notre sujet, les choses auraient très vite pu tourner au vinaigre.  Nous ne savons pas encore si MdF entretient des relations avec les autres pays de Core et jusqu’où elles vont.

Je ressens comme un léger déséquilibre et le début d’un sentiment d’euphorie, c’est le verre de trop, il faut s’arrêter ici pour ce soir, j’espère juste que mon acolyte n’est pas trop inhibé par l’alcool.
C’est alors qu’assez pompette, regardant le fond de son verre, elle fait l’un des sourires les plus narquois qu’il m’est jamais vu d’admirer jusque-là.

Criant au barman avec un enthousiasme certain : -« Un autre mais cette fois doublez ma dose s’il vous plait ! »

Sentant d’avantage d’alcool circuler et ma pression sanguine augmenter, je ne peux que l’insulter intérieurement face à son attitude irresponsable qui mettra très probablement fin à notre couverture, si nous n’avons pas déjà succombé à une mort incertaine durant un coma éthylique.

Au même moment notre compagnie de soirée revient de son carambolage avec les forces de l’ordre qui l’avaient mise d’humeur un peu ronchonne. Elle se calma aussitôt qu’elle caressa un de ses serpents.

”Donc, t’es, euh… T’es genre, une scientifique ? Tu t’es fait viré pour quoi ? T’avais volé des documents secrets ? Parce que non seulement t’es plus dans ta firme mais en plus tu viens à Lianza. J’doute que ce soit juste la honte d’avoir pas réussi une expérience ou quoi."

Je prie pour que l’arrosée précédente ne dénoue pas trop la langue de mon idiote de partenaire.

-« Si ce n’était que ça… » Ay s’arrête brusquement, comme alors pris de sueur froide, son regard change et devient aussi profond qu’un gouffre abyssal.

C’est alors que des recollections graphiques et violentes nous reviennent tous deux à l’esprit, comment nous nous étions rencontrez, ce que nous avons dû faire pour nous échapper de notre captivité, les actions atroces que nous avons réalisées durant cette nuit fatidique.

Ça y’est, plus moyen de savoir s’il s’agit d’un début de coma ou d’une crise de panique. Retenant notre souffle, nous remarquons qu’une substance visqueuse de couleur pâle s’écoule sur le bord du comptoir. A défaut de flipper, notre masque commences à s’effriter.

Je décide reprendre le contrôle un instant afin de récupérer une respiration régulière et de cacher les dégâts sous une serviette collée à notre visage.

C’est alors que dans un concours de circonstance, la gorgone nous dit :

”Roh, merde… devait y avoir un truc dans les brownies… Hey, meuf, tu peux me… Ouais, deux demandes en fait : de un, c’est quoi ton nom ? Et de deux, je pense qu’il y avait un peu de beuh dans les brownies… Tu peux éviter de me laisser m’endormir ? Faut que je fasse le chemin du retour à pied et j’aimerais pas me retrouver au milieu de nulle part sans surveillance ?"

La situation continue de se dégénérer, les gros yeux rouges de notre nouvelles amie m’en dit long sur ce qui est sur le point de se passer, et pour ne rien arranger, ce n’est pas comme si mon état de sobriété actuel me permettait de maintenir une conversation convenable. Je laisses Ay reprendre le relais, qui lui répond silencieusement en titubant :

-« Alors…De un…c’est Ay…Et de deux…seulement si tu me promets que tu sais garder des secrets… »

Putain, mais qu’est-ce que tu me fais là ?! C’est pas parce que t’as voulu joué les pochtrons et que tu peux pas assumer qu’il faut que tu vomisse tout sur le dos de la pauvre fille ! Elle a pas besoin de savoir tout ça !

C’est alors que la mastodonte au manteau brun nous approche.

«  -Bonjour Mesdames, tout va bien ? Vous voulez de l’aide ? »

-« Tu tiens toujours à parler de tes secrets ? » je lui demande en mon fort intérieur.

-« Je les emporterais dans la tombe... » pensa-t-elle sur le moment, bouche-bée.
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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeDim 15 Nov - 1:10

C’était quoi déjà les effets du cannabis ? Est-ce que c’était normal de voir que la scientifique avait le visage qui coulait un peu ? Ç’avait été bref mais assez pour faire comprendre à Stheno qu’elle n’avait pas le meilleur sens commun à ce moment précis. Genre, wouah. On dirait le ralenti dans les films mais… en accéléré. L’effet visuel dans les dessins animés où durant le mouvement d’un personnage où il y a un fondu de l’image précédente. On voit la précédente position de sa main en même temps que sa position actuelle. C’était extrêmement zarb mais pas déplaisant. Mais ça, c’était avant. La lumière brillait tellement qu’elle sifflait dans ses yeux, à présent. Vous savez, ces moments dans les films où la lumière arrive dans la caméra et il y a un léger grincement en arrière plan ? Bah c’est exactement ça. Et en attendant, entendant de moins en moins la musique, Stheno se rendit compte qu’elle allait passer la prochaine heure à faire semblant d’être claire.

”Ay. Aïe ?... Aïe, aïe, aïe, Ay… Hin… hin, hin hin... Oh putain c’est encore pire que ce que je croyais… Mais, euh… mais, ouais. Ouais, je sais garder un secret. J’ai tellement de trucs que je dois garder. Il y a tellement de gens qui se confessent après s’être fait casser le nez, tu peux pas savoir. Toute façon, la beuh… ça permet d’effacer un peu l’esprit, pas vrai ?"

Bordel de bordel de bordel de merde. Elle se redressa sur le tabouret avant de s’avachir à nouveau contre le comptoir. Ay lui demandait si elle savait retenir un secret. C’est comme pour les psychiatres. Hormis si on menace d’attaquer ou de tuer quelqu’un, Stheno ne fera rien. Elle ne dira rien. Tandis que sa langue fourchue trempait dans sa bouche pâteuse comme de la viande baignant dans une soupe, elle tapota gentiment sur l’épaule de la scientifique.

”Mon papa, c’est un scientifique aussi. Il pourra p’t-être te filer un boulot… Et t’inquiète pas pour tes secrets, moi je peux les garder… complètement, bouche cousue, t’as vu."

Des phares rouges et grinçants arrivèrent dans sa ligne de mire. Un masque tout blanc qui faisait fantôme théâtral d’un opéra. Putain, il faisait peur, ce gros lézard. Ou plutôt, cette grosse lézarde. Cette chose faisait encore plus peur maintenant qu’elle y collait une voix de nana, une voix grave mais une voix de nana quand même. Dans l’état actuel de la gorgone, elle pouvait être terrifiée, mais l’horreur qu’elle ressentait se manifestait en un regard qui traversait les écailles pour se perdre dans le néant. Elle tourna mollement la tête vers la gauche. L’autre avait l’air absolument bourrée. Dans le brouillard mental que lui offrait ce brownie zarbi, elle parvint à faire une connection entre deux de ses neurones sales.

”Ouais… Chuis foncedée, elle est bourrée, empêche nous de bouger pendant, genre, une heure ? Le temps qu’on redevienne un minimum claires… Euh, Ay… Faut qu’on parle, de tout et de rien, tu vois, faut qu’on continue à dialoguer pour rester éveillées. Et, z’yeux rouges, tu nous surveilles, hein ? Faut pas qu’on se déplace, faut pas qu’on s’endorme… Barman, tu peux faire pareil ?"

Il hoche un peu de la tête. Stheno se penche vers l’avant, les coudes contre les genoux.

”Vous connaissez, euh… Vous connaissez Diableman ? Vous savez, c’est une bande-dessinée de New Metrollum qui est un peu un classique, et récemment et il y a eu un nouveau dessin animé dessus, et c’est énooorme ! Il y a beaucoup de violence, et tout, mais il y a aussi de la philosophie, sur genre, les dieux, les démons, l’importance d’une vie humaine parmi les êtres surpuissants..."
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MessageSujet: Re: Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été]   Open bar à Blue Angel Beach [Lianza event d'été] Icon_minitimeDim 15 Nov - 2:38

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Visiblement, cela n’allait pas fort. L’une tient à peine debout et l’autre, que dire de l’autre ? On va dire que sa conversation était forte intéressante. Voila, on va dire ça, surtout quand juste avant, sa parlais de scientifique et de gens qui ont mal. Enfin je crois, a moins que ça soit elle qui se soit fait mal pour avoir dit autant de fois "aïe". Au moins, la réponse sembla claire, enfin, pour quelqu’un dans son état ; l’aide ne semblait pas de trop.
[color=#33cc66] « -Ouais… Chuis foncedée, elle est bourrée, empêche-nous de bouger pendant, genre, une heure ? Le temps qu’on redevienne un minimum clair… Euh, Ay… Faut qu’on parle, de tout et de rien, tu vois, faut qu’on continue à dialoguer pour rester éveillées. Et, z’yeux rouges, tu nous surveilles, hein ? Faut pas qu’on se déplace, faut pas qu’on s’endorme… Barman, tu peux faire pareil ? »
Je regarde le Barman…. Oui mais non, les laissé comme ça, sans qu’elle puisse faire grand-chose en cas de problème ? Hermph, c’est vrai que ce n’est pas mes oignons et quand sans doute, je n’y gagnerai pas grand-chose mais en soit, leur conversation m’intéresse, les brides que j’en ai entendu. Et surtout, je n’ai pas envie de les laisser ainsi et mon maitre m’a bien appris une chose ; de faire ce qu’on a envie car de toute façon, quoi qu’on fasse, il y aura toujours quelqu’un pour nous emmerder à un moment ou un autre. Le barman a l’air d’accord de les laisser là mais pas moi bien que la moins en forme, je crois commence à raconter je ne sais quoi. Je préférais leur conversation d’un peu plus tôt.
« -Vous connaissez, euh… Vous connaissez Diableman ? Vous savez, c’est une bande-dessinée de New Metrollum qui est un peu un classique, et récemment et il y a eu un nouveau dessin animé dessus, et c’est énooorme ! Il y a beaucoup de violence, et tout, mais il y a aussi de la philosophie, sur genre, les dieux, les démons, l’importance d’une vie humaine parmi les êtres surpuissants... »
Je soupire, m’adressant au barman.
« -Bon, je les emmène loin de ce bar. Je ne sais pas ce qu’elle a mangé ou bue elle là qui parle d’un diable machin chose mais je vous conseille, quoi que ce soit, de les jeter au plus vite pour des raisons évidente. »
Je la prends comme un sac a patate sur mon épaule. Elle résiste, un peu, mollement, bien que finalement, ça ne me fasse pas grand-chose, un peu mal mais sans plus… Cela serait tellement plus simple sous l’eau mais bon. Je prends l’autre complétement torché par la main, la forçant un peu à me suivre. Je regarde le barman, en quête de réaction, disant durement.
« - Cela vous pose un problème ? Non ? C’est bien ce qui me semblais. Et si ça vous dérange, c’est la même chose, sauf si vous tenez à ce qu’une rumeur parlant de barman droguant ses clients se répande. Ce genre de rumeur est après tout, dure à taire, surtout quand il y a plusieurs témoins. »
C’était évident, je n’étais pas la seule à avoir assisté à la dégradation de l’état des deux filles bien qu’une seule ça soit pour de la drogue on dirait.

Et le dire ainsi, ceux qui n’y aurais pas penser, auront l’idée dans leur esprit et a défaut de lancer la rumeur, pourront l’amplifier si besoin est. En réalité, je ne suis pas sûre que j’avais réellement besoin de faire cela vue qu’il avait déjà commencer a faire des signes comme quoi ça allait, qu’il ferait rien, mais on sait jamais. Il étant temps d’y aller, je guidais l’une, je portais l’autre. En sortant, un des organisateurs de cette petite fête me regarda bizarrement. Je soupire de nouveau, lui montrant d’un bref mouvement de tête les deux que je raccompagnais.
« - C’est vraiment la peine d’expliqué ou c’est suffisamment évident ? »
Vue mon ton lassé, il ne demanda rien, me faisant signe de passer puis râlant derrière mon dos des jeunes toujours bourré ou je ne sais pas quoi. A croire que ce n’est pas les premières personnes que je sors ivre mort, enfin, juste ivre pour l’un et défoncé pour l’autre. Je n’expliquais pas grand-chose à ceux que je trainais hors d’ici. Si ce n’est, en voyant l’autre, avant d’aller plus loin, je revins légèrement en arrière. Je demandai à l’organisateur s’il n’avait pas un sceau ou je ne sais quoi à donner ou prêter. Il avait bien un sceau…. Je lui filai quelques tricarré puis repartir, donnant le sceau a l’autre.
« - Tiens, je ne tiens pas particulièrement à ce que vous me vomissiez dessus, madame. J’espère que cela ne sera pas utile pour votre amie sous emprise de drogue mais vue son énergie mis pour se débattre, je prie que j’ai raison et que cela ne soit donc pas nécessaire. »
Je dis tout simplement, continuant une fois que je fus assuré qu’elle le tenait bien. Enfin, au bout de plusieurs longues minutes voir presque un quart d’heure quand même, une éternité pour une balade entre inconnu, je repérai ce qui ressemblais à un petit parc mal éclairé avec des bancs. C’est donc là-bas que je les conduisis, les asseyant sur un banc, posant l’une, lâchant l’autre. Je restai debout quant à moi, surveillant, regardant régulièrement mon téléphone tout en les écoutant après avoir dit.
« - Cela me semble bien ici, toujours mieux qu’au milieu d’une fête ou n’importe qui pourrais profiter que vous soyez dans cette état, chacune, pour vous faire les poches. Je suis désolé du temps du trajet, je viens d’arriver dans cette ville, ne la connaissant pas, j’y suis donc un peu aller au pif je l’avoue. Je surveille pendant que vous décuvez un peu… Mais je pense qu’après, appeler un taxi pour qu’il vous ramène chacune chez vous ne serais pas une mauvaise idée ? »
Je demande, disant simplement la meilleure solution me venant à l’esprit.

@Tenebreuse
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