Core est à l’aube d’une nouvelle ère. Serez-vous son sauveur, son destructeur, ou un simple grain de sable coincé entre les rouages des plus puissants ?
 
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 Des abysses aux enfers (FINIT)

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Valtienne Lim Melviir


Valtienne Lim Melviir





Messages : 10
Date d'inscription : 15/08/2020

Des abysses aux enfers (FINIT) Empty
MessageSujet: Des abysses aux enfers (FINIT)   Des abysses aux enfers (FINIT) Icon_minitimeLun 17 Aoû - 23:35

Valtienne Lim Melviir



  • Nom: Melviir

  • Prénom: Valtienne Lim

  • Surnom: Lin

  • Sexe: Femelle

  • Date de naissance: 13 après destruction de museor

  • Âge: 27 ans

  • Métier:
    elle dit être pêcheuse.

  • Nationalité: Sans Nation

  • Origine: Est de Zelen, dans la mer, à 5000m de profondeur (Abysse)

  • Catégorie: Divergent

  • Sous-Catégorie: Lazac

  • Code de validation: [V A L I D E]




Physique
Trait raciaux/Anatomie




  • Nom commun: Lazac
  • Nom scientifique: Lazacusea jobiensis sapiens
  • Longévité: On ne connais pas vraiment leur longévité maximum bien que l’on ait déjà vue quelque rare représentant ayant 400 ans ou 500ans mais la forte mortalité infantile et la discrimination à leur encontre dans le pays le plus proche de leur « nid » n’aide pas.
  • Régime alimentaire: Omnivore dans la généralité mais de part une consommation quasi exclusif de produit de la mer lors de la première partie de leur vie, ils y restent très attaché (algues comestible, poissons ect)
  • Température interne normal:  entre 28,2°C et 32,5°C
  • Fécondité: très basse, dû notamment à une certaine stérilité, en proportion plus grande chez les femelles que chez les mâles. Ainsi, on estime que pour 100 individus, on aura environ 32 œufs pondus en 50 ans. Fait intéressant contrebalançant cette donnée ; les œufs sont toujours pondus en nombre pair soit 2, 4 ou 6 œuf maximum en une ponte.
  • Grossesse: dure entre 9 et 10 mois, la ponte peut parfois se révéler particulièrement douloureux.
  • Incubation: 1ans et demi pour un mâle, 3mois de moins pour une femelle. C’est notamment comme ça qu’ils savent le sexe de leurs enfants. L’incubation doit se passer entre -5°C et 10°C grand maximum dans un milieu liquide (eau salée ou non), une des raisons pour lequel leur nid se trouve dans les abysses (la pression étant un des facteurs). À l’approche de l’éclosion, quelques jours avant, les œufs se mettent à fluorescer faiblement. Œuf ovale de 25cm de longueur pour un diamètre a la base de 20cm.




Croissance


- 0 – 3ans : stade dit larvaire : les petits sont exclusivement aquatique durant cette période, leur queue est peu évolué, compensé par des pattes plus grandes mais avec des orteils plus fin et long faisant office de palmes. Ils sont tous gris/ bleu très foncé. Leurs pattes avant sont peu évolué mais palmé également. Leurs narines sont quasiment inexistantes au début de ce stade mais devienne bien apparente à la fin. Leurs yeux sont déjà très développés. Les écailles sont encore très molles et fragiles mais leur relative épaisseur les protège du froid des abysses et les aides à se thermoréguler (sans les écailles, ils mourraient de froids, même s’ils étaient hors de l’eau, ne pouvant garder une température interne stable). Il mesure en moyenne 40cm du bout de la queue jusqu’au museau, encore très rond, au début et finisse à 85cm à la fin de ce stade. A part les palmes à leurs pattes, ils n’ont aucune nageoire ou aucun autre appendice pouvant supporter une membrane. Les sons ne se transmettant pas pareil dans l’eau que dans l’air, surtout dans les abysses, les « larves » apprendront en premier un langage lumineux propres à l’espèce grâce aux cellules bioluminescentes qu’ils développeront très rapidement, ils commenceront seulement, vers la fin de ce stade, à apprendre le langage sous forme écrite de la langue commune de la surface. De par leur petite taille et leur manœuvre aquatique très limité à ce stade, ils dépendront presque entièrement des adultes pour leurs besoins et leur protection. On ne sait pas vraiment si c’est par instinct, mais les fratries ont généralement tendance à rester ensemble en groupe et les sœurs à veiller sur les œufs de leurs frères pas encore éclos. La mortalité est très forte à ce stade.

- 3 – 5ans : statue de têtard : la queue commence à se développer davantage, ils sont plus énergique et se déplace mieux dans l’eau avec plus de facilité. Leurs poumons ne se sont pas encore développés et ils ont encore leurs premières écailles. La sorte de nageoire vers leur arrière train, dans leur dos, commence à se développer tout comme les appendices se trouvant dans leur dos. Leurs pattes avant, en de développant, perd au fur et à mesure la membrane qui lui fait sa qualité de palme, jusqu’à disparaitre totalement. Cette perte qui n’en est pas vraiment une leur permet de développer davantage leurs muscles à ce niveau, à pouvoir prendre facilement des objets et les utiliser et à mieux interagir avec leur environnement. Ainsi, à leur apprentissage d’une langue lumineuse s’ajoute avec plus de facilité et une meilleure acquisition, le langage écrit de la surface. Ils sont plus rapides dans l’eau bien que ne pouvant encore évoluer en autonomie (pour comparaison, ça serait comme si vous laissiez un enfant de 2 ans aller en forêt avec des ours et des loups qui y roderait). Bien que plutôt calme au stade précédent, les petits commencent à jouer entre eux bien que restant en fratrie et commette plus d’imprudence demandant par conséquent un encadrement plus stricte malgré tout, cela n’empêche pas tout et la mortalité reste donc assez élevé. A la fin de ce stade, queue non comprise, il mesure environs 90cm et la queue en mesure 20.

- 5 – 12ans : enfants : la queue se développe davantage, la musculature de leurs pattes avant est complétement développé (l’appendice qui la orne normalement se développe petit à petit tout comme la membrane qui lui est associé) et les pattes arrières changent également pour devenir plus massives pour des orteils plus larges et robustes à la fin de ce stade. Leurs poumons se développe tout du long tout comme les canaux servant à acheminer l’air. Ils subissent plusieurs mues avec plusieurs types d’écailles intermédiaires à environ 3 mues les 5 premières années et 6 les 2 dernières années de se stade. Ils gagnent au fur et à mesure, leur couleur individuelle définitive bien qu’il n’y ait pas encore de grandes différences entre mâles et femelles à ce stade quand même. On peut juste noter que les femelles ont la tête commençant à ressembler plutôt à une forme globale de triangle alors que pour les mâles, elle devient plus cubique. La sorte de nageoire vers leur arrière train, dans leur dos, est complètement développé et aide à leur motricité aquatique, leur permettant de faire des virages plus serrés et son contrôle est total à la fin de ce stade. Devenant plus responsable mais également plus rapide dans l’eau et plus agile, ils ont moins besoin d’être encadré. Durant cette période, leur intérêt pour la surface et pour moins loin, soit l’eau recevant encore la lumière du jour, augmente, les poussant à quitter les abysses. A 7ans seulement, les plus âgé emmène les enfants dans des eaux plus clair sans jamais pour autant atteindre encore la surface et cela notamment pour pousser leurs yeux à s’habituer à la lumière petit à petit (les abysses sont plongés dans le noir complet ou la seule lumière sont donc des organes fluorescents de certaines plantes et animaux comme leur cellules bioluminescentes).  À 10 ans, les petits commencent à aller à la surface, sans pour autant aller sur terre, cela a notamment pour intérêt de commencer leur apprentissage oral de la langue commune de Core. Ainsi, de manière paradoxale, les Lazac savent écrire avant de parler et cela du fait de leur vie exclusivement aquatique une bonne partie de leur vie. À la fin de ce stade, queue non comprise, les petits mesure 150cm et leur queue, 60cm. La mortalité est beaucoup plus faible.

- 12 – 16ans : préadolescence : leurs pattes avant et arrière gagnent leur forme définitive. Ce stade est bien différencié de l’adolescence notamment par un caractère plus agressif parmi tous les autres stades. La pensé général serait un bousculement hormonal. Des caractères physionomiques exclusivement propre à chaque genre commence à faire leur apparition ; une crête dans le cou plus grande chez les mâles que chez les femelles, une paire de cornes plus développé chez l’un que chez l’autre. Ou encore un appendice sur les pattes arrière plus grand mais plus fin et recourbé chez les mâles que chez les femelles.  Durant cette période, ils sont emmenés hors du nid, passant de moins en moins de temps dans ce dernier et commençant à s’adapter à une vie terrestre. Néanmoins, les lieux choisis pour ces excursions ne sont pas les rivages de Zelen mais soit des ilots soit des contrés plus sauvage. La différence entre vie aquatique et terrestre permet notamment de diminuer, par l’effort, leurs pulsions. Complètement apte à fuir des prédateurs des abysses ou à se défendre, la mortalité est quasi-inexistante en milieu aquatique. Mais elle est plus élevée durant les excursions terrestres. Durant ce laps de temps, le langage parler est développé d’avantage. À la fin de ce stade, queue non comprise, ils mesurent 180cm et leur queue, 110cm. La mortalité est beaucoup plus faible.

- 16 – 26ans : adolescence : Période la plus longue, si ce n’est leur taille, notamment celle de leur queue par rapport au reste du corps, ils finissent de développer une physionomie d’adulte. Leur maturité sexuelle est ainsi atteinte à 20 ans, leur apprentissage est très rapide durant cette période et leur activé est très haute aussi. En à peine 4 ans, ils se sont complétement adaptés à une vie terrestre, pouvant chasser ou faire tout autre activée dans ce milieu et évoluant avec facilité et agilité dedans. Ils ne vont quasiment plus au nid, à part pour ceux voulant aller élever et guider les plus jeune venant d’éclore. Les adultes les amènent ainsi plutôt dans des petits endroits (on ne peut pas appeler ça village quand il y a genre 2 bâtiments en bois au bord de l’eau) pour compléter et finir leur formation. Ils les emmènent à présent aussi sur les côtes du pays de Zelen mais d’abord loin des villages et habitations quelconques. Quand ils doivent y aller, ils y vont qu’en groupe de 2 ou 3 : 1 adulte et 1-2 jeunes. Durant cette période, de manière générale, les membres d’une même fratrie vont chacun de leur côté, se formant auprès d’adulte dans ceux qui les intéresse, certain quittant complétement le groupe (exclusion compris) bien qu’ils gardent des liens profonds entre eux, restant relativement proche. La carrure des males devient plus massive que celle des femelles, plus fines bien que d’ordre général, l’un comme l’autre, ils restent sveltes et long. A la fin de ce stade, ils ont leur taille adulte : environ 2m queue non comprise, cette dernière mesurant 2m50. Le poids idéal pour cette taille est de 105kilo.

- 26ans- indéterminé : adulte


Lieux (repère)


Le nid
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Etant à peine visible depuis la surface, le haut des bâtiments émerge à peine des abysses, il s’agit d’un endroit que l’on pourrait croire en ruine ou d’une ancienne civilisation. Elle se trouve à 5000m de profondeur, là où la lumière ne parvient plus et donc où il fait également extrêmement froid. Cela se divise en plusieurs étages dont les plus profonds servent à la ponte des œufs exclusivement, ponte organisé dans des couveuses en forme d’alvéole au centre du bâtiment principal. Ainsi, ce n’est pas les parents directement qui élève leurs enfants mais le groupe entier qui élève chaque fratrie. Les bâtiments ne sont pas vraiment fermés donc des petits prédateurs ou des poissons peuvent facilement entrer mais cela limite l’entrer des gros prédateurs. Les niveaux plus haut sont organisé en lieu de repos, de stockage ou de classe.

Navires coulé et autre engin s’étant retrouvé au fond des eau
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Que ce soit au fond des abysse ou plus haut dans la mer, il s’agit de lieux de jeu et d’exploration pour les plus jeune, aussi de cachettes. Pour les plus âgé, de ressource a exploité, pouvant être réutilisé, réparer ou bien, revendue avec des habitant de la surface appelé plus simplement ; les terrestres.

Abysses
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Lieux très dangereux pour les larves où les seules lumières sont d’autres organismes. Les yeux extrêmement développé dés leur plus jeune âge leur permet de voir relativement bien dans cette obscurité et comme d’autre prédateurs qui vivent dans cet endroit, ils ont développé des cellules bioluminescentes qui leur permet notamment de communiqué et chasser. Mais cela exige d’être très prudent car qui dit lumière dans l’obscurité dit être facilement repérable par plus gros et plus dangereux. Il y fait extrêmement froid et la pression est élevé, d’où le fait que les Lazacs sont adapté et à l’aise avec ces deux variantes.

Océan beigné de lumière
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Juste au-dessus des abysse, l’eau reçoit encore de la lumière et quand le fond des eaux rencontre cette lumière donc dans des océans moins profonds, on voit apparaitre des coraux, des animaux marins avec de multiple couleur, la température remonte au fur et a mesure qu’on remonte à la surface alors que la pression elle, descend. C’est aussi moins dangereux et de par sa beauté, plus attrayant.

Cabanes
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Monté à quelques endroits près de l’océan, souvent dans des contrés assez sauvage, elles ne sont pas toujours habitées car il s’agit surtout, à part celle monté par des adultes expérimenter pour y vivre ou travaillé, de lieux d’apprentissage quand les jeunes commencent à s’adapter à une vie plus terrestre. Il y a tout de même une constante a part être près de l’eau, elles sont toujours dans des endroits assez boisés, presque caché par la végétation ; on n’a donc pas de cabane sur une plage de sable fin quoi.

Organisation social

Les individus évoluent en fratrie une grande partie de leur vie, ce qui fait qu’ils ont un lien privilégié entre eux. La perte d’un membre d’une fratrie est toujours vécue comme une tragédie pour le groupe. La mortalité élevée en bas âge n’arrange rien, surtout à la vue d’une croissance lente par rapport à d’autres espèces. La plupart des individus restent proches de leur espèce, même ceux qui partent. En effet, il y a même des groupes qui revienne et vivent exclusivement au nid pour élever les leurs plus jeune et les protégés, leur rôle à part cela est donc aussi de surveiller et protéger le nid, vérifier les couveuses… En effet, les jeunes mères ne s’attache pas à leurs enfants particulièrement, la plupart (voir quasiment toutes) revienne au nid pour pondre dans une couveuse puis repartir simplement tant et si bien qu’il est quasiment impossible de savoir qui sont les parents des œufs. Mais cela a aussi une autre signification, déléguant ainsi l’élevage de ses enfants à d’autres, attendre des œufs n’est pas synonyme de futur responsabilité ou d’absence de liberté. L’exception étant quand les parents résident et sont eux même des êtres ayant la charge des futures petits, auquel cas il peut se former des liens plus profonds. En ce sens, il n’est pas mal vu d’avoir plusieurs partenaires et ce, même s’il c’est dans une même fratrie ; la nature étant bien faite, il est quasiment impossible de concevoir des œufs avec un être partageant des liens de sang proche, cela évite ainsi une certaine consanguinité. Il ne s’agit pas non plus d’un sujet tabou entre eux bien qu’il s’agisse d’un sujet rarement abordé avec les autres espèces qu’ils peuvent être amené à fréquenter. On pourrait considérer cela comme une intimité de groupe.
De la même manière, entres eux, ils sont rarement violents bien que pouvant se révéler féroce envers des inconnus, surtout s’ils ne vous aiment pas. Malgré tout, quand un combat éclate entre deux représentants de l’espèce, cela se finit rarement bien, n’hésitant pas à se battre jusqu’à la mort. Mais cela est très mal vue et ainsi, quel que soit le vainqueur, cela entraine en général son exclusion avec interdiction de retourner au nid et pouvant donc être attaquer à vue s’il brave l’interdiction.
On ne peut pas parler de reine ou de rois malgré tout, le nid est plutôt dirigé par les lazacs les plus anciens, les plus respecté et reconnus, ne prenant des décisions que dans ce type de situation extrême.
En dehors de cela, la plupart des lazacs (en dehors de ceux qui ont été bannie), quel que soit leur métier et là où ils ont choisis de vivre, reviennent dans des intervalles plus ou moins long (dépendant exclusivement de là où ils se sont établies, certains ne reviennent que tous les 10ans, d’autres, tout les ans) au nid, soit pour pondre, soit pour contribuer en ramenant des ressources ou des « trésors » (de l’argent, des objets précieux ect…).
Les métiers de prédilections choisis par les Lazacs sont souvent ceux lié au monde aquatique ; pécheur, réparation d’infrastructure sous-marine, mineur pour des ressources se trouvant dans les abysses ect…
Mais il existe aussi des métiers très mal vu par ces derniers entrainant quasi-systématique leur exclusion du nid, notamment tout ceux qui est de l’ordre des métiers de l’ombre comme trafiquant, voleur ect…
Ainsi, il n’est pas rare que l’élimination d’un membre de l’espèce faisant ce genre de chose soit très apprécié par le reste du groupe, en faisant facilement une affaire personnelle même s’ils ne sont pas concernés directement.

Technologies


Très primaires aux premiers abords, peu de technologie sont utilisé durant leur vie aquatique, faisant plutôt cas d’un avancement adapté a une vie aquatique : étanchéité de système, système hydrophile ect…
Une des adaptations est tout ce qui touche à la communication et à l’écriture par extension ; ne pouvant utiliser de papier sous l’eau ou d’encre, ils ont développé d’avantage la gravure, sur de la pierre, des plaques ou pour l’apprentissage des plus jeunes, sur bois étanche. Néanmoins et malgré leur relatif recule du reste de Core, ils ont aussi bénéficié d’avancer technologique grâce aux membres vivant sur terre et ramenant régulièrement des ressources. On peut notamment parler d’encre utilisable sous l’eau, d’armure et vêtement plus adapté à leur physionomie aquatique, des infrastructures pour améliorer la sécurité du nid et des larves évoluant dans les abysses….
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Le développement d’un système exploitant des failles sous-marines, notamment les volcans sous-marins est la plus grosse et complexe technologie employée. Utilisant l’énergie de ces zones pour leurs systèmes, cela permet également de concentré éventuellement l’air chaud sous forme de bulle qui peut s’échappé des cheminés pour la concentrer, et créer un outil servant à la défense de certains prédateurs, détestant les bulles (essentiellement les requins). Les lazacs sont donc très doué pour bricoler des technologies déjà existantes, par nécessité.

Origine/Croyance la plus répandus
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On dit qu’il s’agirait d’un être de la mer, une princesse des abysses, d’un terne très triste. Un lézard rêvant de la surface mais dont famille et proches reprochaient cette admiration aveugle, mettant en avant qu’il n’y avait rien de plus grand que la mer ni de sanctuaire plus inviolable que les abysses. L’interdiction qu’elle avait de quitter son palais ne purent néanmoins la retenir, ce qu’elle vie à la surface ne lui fit que plus envie ; un jeune lézard si beau et coloré, pouvant profiter de la chaleur du soleil. Mais ce dernier, même quand il regardait les eaux, ne pouvait voir la belle à cause de ses couleurs ternes. Alors la princesse émis des souhaits, priant encore tous les dieux qu’elle connaissait et ce même quand elle revenait dans son palais de ses excursions secrètes. On dit alors que la mer, peiné de la tristesse de son enfant lui fit trois cadeaux, lui murmurant en ces termes ; « Ne pleure pas ma chère, ta peine ne fait que saler davantage l’océan. Soit une bonne guide pour les tiens et alors, tu pourras enfin te montrer à ton aimé. Je t’offre en premier la lumière, pour que les abysses puissent admirer ton cœur pur. Je t’offre la couleur, de multiples couleurs que tu n’auras plus a envié à ceux de la surface. Si malgré tout cela, ton souhait demeure inchangé alors, je t’offrirais des poumons pour que tu puisses marcher sur mon frère la terre, tu deviendras autant son enfant que tu es le mien mais cela sans que jamais tes origines ne disparaisse. »
Ainsi, avec la lumière, elle put exprimer ses envies aux siens, éclairer leur esprit et quand tous eurent envie de la suivre, poursuivant des couleurs inconnue des abysses, elle put devenir la lumière dans les ténèbres jusqu’à la surface. Ce fut long et éprouvant mais enfin, alors qu’elle gagnait un corps d’adulte, tout le peuple finit par emmètre les mêmes vœux et la mer, bienfaitrice, leur accorda à tous les mêmes dons, rendant parfois même la terre envieuse de l’océan. Malgré tout, elle voulue se montrer à ce lézard rencontrer autrefois, qu’il puisse enfin la voir, alors comme promis, la mer lui offrit des poumons. La suite de la légende c’est perdu dans le temps, ayant des fins multiples selon qui la raconte, certaines tristes, d’autres heureuses. Mais il appartient à chaque lazac d’y croire ou non.


Physionomie


D’ordre général, ils sont plutôt sveltes bien que l’on puisse voir les mâles légèrement plus corpulents avec une physionomie plus carré que pour les femelles qui ont d’ordre général, la tête de forme assez triangulaire. Les naseaux sont larges tout comme les yeux très développés dont le fond est noir. Ils ont une paire de cornes sur le dessus de la tête, celles des mâles sont plus grandes et développées que chez les femelles. Les bords de leur gueule est irrégulier, faisant penser à des dents alors qu’il s’agit juste d’écailles plus épaisses et dures, les mêmes qui longe les appendices ayant une membrane. Leurs dents sont pointues et recourbé vers l’arrière auquel se mélange également 2 paires de canines très développées pour l’avant de leur gueule, servant notamment à attraper le poisson mais finisse en prémolaire puis molaire à l’arrière. Leur langue est fine et longue, très développée au niveau du gout. Leur tête supporte en plus des cornes, des appendices commençant vers la fin de la mâchoire jusqu’au haut de leur tête, à l’arrière, soutenant des membranes.

En plus de leurs poumons, ils ont des branchies très performants dans leur cou. Ainsi, quand ils sont en surface, ils respirent de l’air qui vont directement dans leurs poumons et dans l’océan ou les rivières, ils respirent l’eau qui emprunte alors un canal jusque dans leur cou pour passer dans les branchies qui va donc capturer l’oxygène.
Ils ont également une vessie natatoire en plus de leurs poumons qui contrairement aux poissons qui l’on plutôt dans le ventre, se trouve quant à eux, plutôt près de la colonne vertébrale, dans leur dos. Leur squelette est adapté pour supporter de grande pression. On peut notamment parler de la composition de leur sternum très particulier car devenant très flexible sous l’eau au fur et à mesure de l’augmentation a la pression permettant à leur cage thoracique de compresser presque totalement leurs poumons. Ils ont également un foie très développé, capable de filtrer presque parfaitement le sel. Ainsi, les urines ont pour particularité d’être, comme les poissons, très concentré en sel.

De manière général, que ce soit mâle ou femelle, les appareils génitaux sont cachés dans le cloaque, comme beaucoup de reptile bien qu’il ne partage que cette particularité à ce niveau-là. Ils ont deux cœurs, un plus gros que l’autre, l’un en dessous de l’autre a environ 20cm d’écart. Au repos, le plus gros cœur ne bat quasiment pas (environ 5 battements par minutes) et ayant pour rôle essentiellement de supporter l’effort, ainsi, lors des points de vitesse sous-marine, il peut atteindre les 500 battements par minutes très rapidement au maximum. Le cœur le moins gros et se trouvant le plus bas à un rythme de 90 battements par minutes au repos, augmentant très peu en temps normal sous l’effort mais augmentant plutôt lors de l’augmentation de la pression pouvant atteindre grand maximum (si on couple effort a pression élevé) a 150battements par minutes. Ainsi, la perte d’un cœur, si cela ne cause pas de mort direct donc avec des soins urgent rapide, a des impacte différent selon le cœur touché durant la repousse de l’organe manquant. La perte d’un des cœurs oblige l’autre a assumé les fonctions qu’assumais celui qui manque. Ainsi, en cas de la perte du plus petit cœur, le gros cœur augmentera son rythme cardiaque au repos a 100battements par minutes mais l’individu pourra moins facilement faire des pointes de vitesse alors qu’en cas de perte du plus gros cœur, le petit cœur sera impacté d’avantage, risquant l’arrêt cardiaque en cas d’effort trop important (notamment pointe de vitesse sous-marine), le rendant particulièrement douloureux et essoufflant plus rapidement l’individu. À savoir que la repousse d’un cœur est particulièrement douloureuse.

Passant la première partie de leur vie dans l’eau, ils sont capables de boire de l’eau de mer mais cela leur demande une plus grande quantité que s’ils ont accès à de l’eau douce. Chose intéressante, bien qu’ils grandissent dans de l’eau salé, ils sont tout à fait capables de vivre en eau douce. Ils ont besoin d’une hydratation plus forte comparativement à un être humain quand ils sont sur terre. Leurs pattes arrière puissantes leur permettent d’évoluer rapidement sur terre et leur physionomie svelte est très adapté aux lieux étroit et milieu boisé voir tropical. Ils sont ainsi très bon grimpeur et leur queue, représentant une fois et demie leur taille sans cette dernière, leur est précieuse dans l’équilibre durant ces moments. Particulièrement agile dans l’eau, ils peuvent faire des pointes à 60km/h maximum mais sinon, leur vitesse la plus basse dans l’eau est de 4km/h et pour un rythme soutenu (comme un humain qui ferait de la marche rapide) ils atteignent les 30km/h. Sur terre, bien qu’ayant adopté un déplacement basé sur de la bipédie, ils sont bien plus à l’aise à quatre pattes. Ainsi, ils sont légèrement plus rapide qu’un humain pour de la marche et sont très rapide dans la course mais ils atteignent alors leur vitesse maximale sur terre quand ils courent à quatre pattes.

Ils marchent sur leurs orteils comme beaucoup d’animaux et on une excroissance sur leur talon, supportant également une membrane. Celle des mâles est plus longue, plus fine et recourbé que les femelles. Ils en ont un également sur leur coude, plus long et droit et soutenant une membrane plus large. Ils ont une sorte de nageoire sur chaque côté, vers le bas de leur corps, ils leur permettent de mieux manœuvrer dans l’eau. Ils ont une sorte de collerette sur leur cou, très petit pour les femelles mais plus imposante pour les males.

Enfin, ils ont plusieurs appendices soutenants des membranes le long de leur dos puis sur leur queue, cette dernière ayant même à un moment une division en 3 membranes ; celle centrale et les deux autres partant un peu sur les côtés. Ils en ont également un peu (bien moins grand) sous la queue. Ils peuvent coller ces appendices contre leur corps, collant du même coup leurs membranes, cela leur permet de ne pas les exposer inutilement en milieu non aquatique. Bien que dans certain cas, ils s’en servent pour réguler leur température ; soit capter la chaleur soit, justement, quand il fait trop chaud pour eux, pour évacuer leur chaleur corporelle. En effet, leur membrane est très alimentée en sang, laissant apercevoir de multiple vaisseau sanguin et veines. Des dommages importants pouvant rapidement virer à l’hémorragie dans certain cas.

Leurs écailles est relativement souple, plus larges sur l’abdomen, les cuisses le dessus de la tête. Elles sont plus dures sur le dessous des pieds. Ils ont une fine couche de graisse juste en dessous de la peau. Leur queue est assez puissante, cela étant expliqué dans le fait qu’en grandissant, elle devient leur principal outil de locomotion aquatique. Pour un homme normalement constitué sans armure ou protection, se prendre un coup de queue se finit en vol plané et selon où le coup est porté, avec plus ou moins d’os cassé. Fait amusant, leurs griffes sont toujours sombre/noir mais sont surtout rétractable. Bien que les griffes arrière ne le soit pas complétement, ayant toujours le quart de sortie.

On peut finir par parler de leurs cellules bioluminescentes, présent dans toutes leurs membranes et adoptant la couleur de cette dernière. Mais plus important, ils en ont également sur le reste du corps regroupé toujours en trio ressemblant généralement à des griffes sur leur écailles. Ils en ont ainsi un sur chaque doigts et orteils, sur leur abdomen et ventre, le long de la queue, un au-dessus de chaque branchies, joues, cuisse, sur l’excroissance de leur coude, sur leurs nageoires (un a chaque base) et enfin, au-dessus de leurs yeux. Ces derniers sont d’ailleurs toujours avec un fond sombre et une pupille en fente. Ils ont d’ailleurs une double paupière, celle normal et en dessous, une transparente pour protéger leur yeux dans l’eau.

Bien que particulièrement agile, à part dans leur queue, ils ne sont pas vraiment fort et un homme entrainé, s’il a maitrisé leur queue, en termes de force pure, pourrais aisément les immobilisé.
Ils sont généralement de toutes les couleurs possibles, bien qu’ils soient rares d’avoir plus de 3 couleurs pour leurs membranes et sont souvent bicolore pour leurs écailles avec une couleur de fond et des rayures qui sont souvent des nuances de leur première couleur, les couleurs unis sont rares. Toutes les couleurs d’iris existent, tout comme les couleurs des cellules bioluminescente bien qu’on notera pour ces dernières, qu’elles sont souvent proche du bleu pour les femelle et du jaune pour les mâles.

En cas de déshydratation extrême, leurs membranes perdent une grande partie de leur élasticité et se rompe plus facilement. La famine quant à elle, à tendance à les rendre violent.

En cas de perte de membres ou d’un organe ne débouchant pas sur la mort de l’individu, ce dernier repousse bien que ça soit particulièrement douloureux et vécue comme une véritable souffrance. La repousse est par contre lente, de plus s’il s’agit d’un membre aux proportions plus grande, plus complexe ou plus important. Pour un ordre d’idée, un poumon prendra 9mois à repousser, un bras prendra 3 ans.

Ils muent en général, 2 fois par ans, parfois plus en cas de traumatismes/stress/grosses blessures. Les dents, quant à elles se renouvellent souvent également, comme les requins.

Style vestimentaire

Très variable selon là ou ils vivent et ceux qu’ils font ainsi que leur relation avec le nid. Les exclues ou de manière générale, ceux n’étant pas approuvé par leurs semblable que ça soit par leur actions ou un caractère très différent/violent de base, ont tendance à se caché sous beaucoup de vêtements pour cacher leurs traits raciaux. Sinon, d’ordre général, ils sont presque nus quand ils sont exclusivement entre eux, surtout dans l’eau, arborant des tissus ou bijou coloré seulement comme ornement décoratif et sont plus « habillé » pour la surface et les relations inter espèce, adoptant des protections en cuir, capes et autres. Ce besoin de plus se couvrir vient surtout de la proximité entre leur nid et le rivage de Zelen ou finalement, presque tous passent à la fin et à la discrimination pouvant se révéler élever envers eux. Ils ont aussi développé des armures avec un alliage spéciale qui ne rouille pas, pour ceux qui restent aux nids dans l’unique but de protéger ce dernier et pour les autres guerriers ou ceux exerçant une profession dangereuse.

point fort/ point faible

+ Respiration aquatique
+ Résiste facilement aux grandes pressions sous-marines
+ Résiste aux températures très basse (facilement négatif)
- Plus faible en milieu de chaleur extrême (désert ect…) avec climat sec et en période de canicule
+ très agile surtout en milieu aquatique et zone boisée (surtout tropical)
- pas de force pure
+ Nyctalope
+ Voit très loin
- Facilement éblouit en cas de changement brusque de luminosité ou en milieu trop lumineux
+ odorat développé, surtout pour sentir l’odeur du sang sous l’eau
- Les odeurs artificiel, parfum ect… leur sont généralement désagréable et trouble leur odorat
+ sensible aux vibrations de l’eau et aux courants sous-marin leur permettant de se repérer plus facilement
+ grande queue forte pouvant porter de violent coup et facteur de leur agilité ainsi que de leur rapidité sous-marine
- grande queue qui peut se révéler encombrante dans certaine situation notamment en cas de déplacement discret en société, les forçant a enroulé partiellement leur queue (car souple mais pas autant que pourrait l’être une corde) autour de leur taille ou plus facilement, autour d’une jambe. Mais faire cela les empêche de s’asseoir confortablement
- Membranes qui en cas de dommage important, sont sujette aux hémorragies
+/- Peuvent boire de l’eau salé (mais le fond quasiment que quand ils n’ont pas le choix/en milieu marin car cela les oblige a en consommé beaucoup par rapport a l’eau douce)
- Se déshydrate plus rapidement qu’un être humain lambda ou un être non aquatique
+ Griffes rétractables
+ membres et organes capables de repousse
- repousse longue et douloureuse, particulièrement pour un cœur
+ A deux cœurs fonctionnant en complémentarité et la perte de l’un, si prise en charge rapide, ne signifie pas la mort, celui restant pouvant assumer avec plus ou moins de facilité l’entièreté des fonctions.
- Ecailles sensibles
- Physique les faisant sujet de discrimination parfois très violente (pouvant causer la mort), à Zelen
+/- Plus sensible à la douleur qu’un être humain lambda mais paradoxalement, la gérant bien mieux, surtout sous le coup de l’adrénaline où ils peuvent carrément l’oublier bien que le choc retour sera foudroyant (selon la blessure, peut sombrer dans l’inconscience)

Anecdotes

Le feu ne pouvant naitre en milieu aquatique sauf exception, ils préfèrent généralement les aliments crus bien que sa soit l’inverse pour une minorité. Cela vaut aussi bien pour les fruits que pour les chairs animaux.
Ils classent les êtres vivants, intelligents ou non selon leur lieu de vie primordiale ; les terrestres, les aquatiques (dont ils font partie) et les Aera (les êtres du ciels)
Ils sont très bon bricoleur notamment pour s’approprié des technologies bien que cela soit une spécialisation a part entière dans ce dernier cas
Sont assez curieux de nature bien que cela puisse prendre différente forme
Bien qu’ayant vécu une majeure partie de leur vie dans le froid des abysses, ils aiment majoritairement (donc sauf une petite minorité) ; l’eau chaude, les bains de soleils (sauf en période de canicule), les bulles et les bains de boue.
Apparence



Lin a ainsi les écaille d’un noir profond unis, sans aucune variation, ceux qui, ajouter à cela sa physionomie raciale déjà peu avantageuse, n’arrange rien pour ceux de Zelen. Les cellules de bioluminescence sur ces derniers sont d’un bleu pur, très clair, par opposition à ses membranes arborant un bleu légèrement plus foncé zébré de rouge. Elle a les iris d’un rouge profond vers l’extérieur alors que vers la pupille, c’est bleu foncé. Ainsi, ses yeux sont très jolis, étant bicolore comme ses membranes. Très agile, comme la grande majorité de ceux de son espèce. Elle mesure, sans la queue (donc en hauteur debout), 2m10 pour une queue de 2m68 et un poids de forme de 100kilos. Ainsi, elle est grande, même pour les standards de son espèce mais aussi plus légère que ces mêmes standards.

Elle a tendance a enroulé sa queue autour de sa jambe gauche quand elle se couvre pour naviguer en plein jour dans des ruelle pleine de monde. Elle a une cicatrice lui traversant l’œil droit, les écailles ne repoussant presque pas dessus. Elle en a d’autre sur le reste du corps mais moins bien visible si ce n’est pour un œil averti, les seuls vestiges étant des irrégularités dans les écailles, disparaissant au fur et à mesure des mues qu’elle a plus régulièrement que la moyenne. Elle est ambidextre.
Vêtements


Des abysses aux enfers (FINIT) Gz46f5
En premier lieu, il faut savoir qu’elle porte quasiment toujours, qu’importe sa tenue, un casque encadrant parfaitement sa tête et les particularités raciales qui lui sont associé, fait d’un alliage ayant la particularité de ne pas rouillé.
Pour le reste, elle porte en plein jour, dans la foule, dans le grand public, un grand manteau, avec deux épaulettes en fer, en tissus sombre allant jusqu’au sol avec une capuche. Cela lui permet de dissimuler, si ce n’est sa taille imposante, le reste de ses traits raciaux.

Elle a toujours avec elle, dissimulé sous son manteau, dans son dos, deux sabres fait du même alliage que son casque. Elle porte une ceinture de cuir à sa taille, directement sur ses écailles, pour accrocher une bourse et un poignard. Elle a aussi un grand sac dans lequel est rangé son armure rudimentaire, ses autres vêtements et des couteaux de lancer et tout le nécessaire.

Elle met tout cela pour le « travail », quand elle a besoin d’aller assassiner quelqu’un chez lui, le voler…. Elle met alors une tenue plus légère ou elle n’a pas besoin d’enroulé sa queue autour d’une jambe, gardant ainsi son agilité d’origine. Il s’agit alors de cuir teint en noir et de métal fait du même alliage que son casque mais obscurcie également. De manière rudimentaire, cela lui couvre ainsi le dos (l’obligeant a plaqué ses membranes contre son corps), le torse, l’abdomen, le bas des pieds (avec les orteils donc là ou elle marche), les cuisses, les nageoires sur ses côtés, les bras et avant-bras, les mains et le cou. Pour les avant-bras, elle a une lame dissimulée dans le droit. En dessous de cela, ne couvrant pas l’entièreté de ses écailles mais une bonne partie, un tissu aussi noir que ses écailles, agencé de manière plus ou moins complexe selon les parties. Son poignard reste toujours à portée auquel elle ajoute les couteaux de lancés aussi à porter et dans le dos, deux lanières de cuir obscurcie tiennent de manière croisée, ses sabres et le fourreau qui va avec.





Caractère/mental

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Le froid… Le froid des abysses, si plaisant, si tranquille. On m’a appris que notre origine était une princesse rêvant de la surface mais finalement, pourquoi cet intérêt ? La surface, c’est un endroit où il y a de la souffrance, beaucoup de souffrance cachée sous le soleil. Avec hypocrisie, nous sommes des aquatiques se disant qu’il y a forcement mieux sur terre alors on quitte notre obscurité, cherchant une autre lumière que la nôtre, cherchant de la couleur, cherchant la douleur surtout. Si la légende est vraie, alors, je pense que la suite oubliée est celle d’une aquatique se retrouvant fasse à une fatalité : les terrestres de Zelen n’accepteront jamais les êtres des abysses, nous resteront toujours les monstres cachés sous les eaux, leurs peurs, leurs démons. Depuis que je me suis fait à cette vérité, mon cœur est moins lourd car j’ai arrêté de chercher le meilleur, je me confronte juste au pire, cherchant le mensonge dans la vérité, les regards fuyant de mes interlocuteurs. Car oui, j’arrive a dissimulé ceux que je suis au grand public, surtout pour échapper aux miens d’ailleurs *rire sarcastique* mais je reste un gros machin avec une tête de lézard. Un masque ne fait pas tout comme on dit, je cache ce que je suis mais ne peut pas me faire passer pour ce que je ne suis pas ; je ne suis pas un humaine ou un être divergent s’y approchant.

Ho, je dis beaucoup de mal de la surface mais il y a aussi quelque point positif, j’imagine ; une violence qui dans mon milieu, ne choque personne, le soleil chaud chauffant même l’eau, ces choses qu’ils appellent jacuzzi, tous ces mets et des grandes étendus sauvages selon les nations car oui, je voyage beaucoup, je ne sais pas si je serais capable de m’établir un jour, de me poser… Mon sac me suffit pour l’instant, mes armes aussi ; je loue dans des auberges pas chères ou bien je dors en pleine nature, sur un arbre si possible ou quand j’y ai accès, dans l’eau. De toute façon, je ne pourrais pas retourner au nid, on me tuerait probablement à vue, bon, je l’avoue, je l’ai un peu cherché *rire*. J’ai peut-être tué un ancien dans mon enfance, peut être par vengeance et peut être que le frère qui me reste en a fait encore plus une affaire personnelle que les autres alors que je l’espérais, il serait de mon côté. Mais c’est comme ça dans une fratrie, on est très touché par les actions et le devenir des un et des autres. Je ne sais pas si je me retrouvais en face de lui, je ne pense pas que je serais capable de le tuer, même s’il me haïssait mais lui, le ferait-il ? Après tout, on est toujours frère et sœur, non ? Est-ce parce que, comme ils ont dit, j’ai un caractère trop violent, trop impulsif ? Je ne sais pas, ils se passent un truc, je réagis ou non, c’est tout.

Après, je ne suis pas un être immoral ; je ne tue pas les animaux de compagnie sauf en extrême nécessité. Mais il faut aussi l’avouer, j’agis selon mon humeur. Parfois, j’aiderais la femme séquestrée par son mari et parfois, je laisserais l’oncle tabasser un enfant à mort, sans broncher. Je suis assez discrète dans mon métier, déjà car j’agis la nuit et mes écailles ainsi que ma tenue de travail m’aide à passer inaperçu, ensuite car je suis silencieuse et enfin, car je suis précise. J’y vais assez à l’ancienne par contre : couteau, sabre et si j’ai accès, arbalète mais je suis moins à l’aise avec les armes à feu. Pourtant, à part cela, je sais utiliser la technologie bien que contrairement à certain de mon espèce, je ne sais pas vraiment la détourner ou la bricoler en autre chose de fantastique ; je sais juste réparer les systèmes simples et les rendre relativement étanche mais sinon…. Me demander pas de réparer votre PC portable, ça risque de mal finir…. Pour le PC. Par contre, en informatique, j’ai le minimum ; je sais aller dans des zones plus sombres du web et a passé inaperçus, comme un fantôme dessus.

Cela ne veut pas dire que je ne m’attache à personne, c’est juste compliqué pour moi de faire confiance et ça demande du temps même si depuis que je voyage en dehors de Zelen et de sa discrimination, ça va mieux. Quand une relation de confiance est établie, je suis assez loyale, pouvant même être très sympa et taquine, comme si je n’avais jamais tué de ma vie. Enfin, c’est ceux que j’essaye de montrer à mes compagnons et amis car je l’avoue, mon passé et ma relation avec mon frère et le reste de mon espèce me ronge ; je déteste le nid… Et ma souffrance passé me poursuit, que j’aille nager dans l’eau ou courir en forêt.

Aussi, peut être par instinct, j’ai tendance à vouloir dissimuler mes blessures, même les plus graves… Bon, c’est aussi peut être car je douille particulièrement quand je dois inévitablement me faire soigner, ça doit jouer. Oui, vous pouvez vous moquer en disant que l’on dirait un môme *rougis si un lézard aux écailles noires est capable de rougir*.  Dans les trucs que j’aime bien, je citerais les crustacée et les algues comestibles, j’aime aussi particulièrement les oranges et les fraises. Je ne suis pas difficile en vrai sauf pour l’acide, je déteste notamment le citron et de manière général, je préfère la cuisine crue à celle cuite. J’aime aussi les animaux, surtout les reptiles, les mammifères marins et enfin, les félins…. Oui, il se peut que vous croisé un grand lézard noir en train de papouiller des chats dans un café à chats, c’est tout à fait normal, disons que c’est un des lieux, avec les sources chaudes ou les jacuzzis, où j’ai hélas tendance à baisser ma garde.

Sinon, je suis plus active la nuit que le jour, préférant les endroits sombres (de toute façon, je vois dans le noir) et frais. Bon, j’ai du mal à l’avouer aussi mais je suis chatouilleuse même si je déconseille à quiconque d’essayer de me chatouiller les pieds la nuit car ça se pourrait que ça finisse en un violent coup de queue, par reflexe, vous voilà prévenue.

Lorsque je travaille, je suis assez violente envers ma cible, je dois bien l’avouer, sadique même, je n’ai pas vraiment de pitié, d’honneur ou tout ceux qui va avec. On contacte mes services via la face sombre du web, ainsi, j’ai un portable crypté étanche.





Thème

Thème : Cauchemar


Elle peut instaurer la peur par un regard, intimidé ainsi, ceux qui ont sont victime ont l’impression que les abysses et les monstres qui y vivent les observe. Néanmoins, cela dépend beaucoup de la personnalité de la personne et du contexte (s’il est déjà malaisant, horrifique ou non) et ainsi, quelqu’un de froussard dans un lieu peu rassurant en subira à coup sûr les effets alors qu’une personne avec beaucoup de sang froid sans aucune peur ne le ressentira peut-être même pas. Pour utiliser ce pouvoir-là, elle doit rester en contact visuelle avec les yeux de son interlocuteur (donc pour un aveugle, sa marche pas par exemple !)

Elle peut aussi s’insinuer dans les rêves de quelqu’un et les transformer en cauchemars ou amplifier ces derniers. Elle doit être à au moins 6mètres ou moins des personnes visées et peut le faire sur 3 personnes simultanément maximum. Ce pouvoir la fatigue bien plus que le premier et plus elle rend terrible le cauchemar, plus il y a de chance que la victime se réveille. Surtout que même après arrêt de ce pouvoir, elle reste une dizaine de minute affaiblis avec des mouvements très réduit.

Dans les deux cas, durant l’utilisation de son pouvoir, sa résistance naturelle baisse (en sachant qu’elle n’est pas extraordinaire par rapport à un être humain si ce n’est face à des facteurs environnementaux comme la pression !).

Résumé possessions récurrentes (vêtements non compris)


Armes : (Dans l’ordre des images ci-dessous)
Des abysses aux enfers (FINIT) 8mhp1xDes abysses aux enfers (FINIT) Ea4b02b131cb44a74c26febafa2c8569Des abysses aux enfers (FINIT) 6f3fa37535a8daf93e6a8376a164eea3
- Sabres ambidextre (X2)
- Poignard (X1)
- Couteau de lancer (X6)

Nécessaires :
- Grosse gourde (contenance : 4L)
- Bourse
- Kit de couture
- Papiers résistants à l’eau
- Stylo a encre pouvant écrire sous l’eau (X4 : bleu, noir, rouge et vert)
- Fioles vides (X4)
- Outils de crochetages

Technologies :
- GPS étanche
- Téléphone crypté étanche
- Boussole étanche

Autres :
- Gros sac (pour contenir tout son bazar)
- Corde
- Collier dont le pendentif a été sculpté dans une coquille d’œuf de Lazac et représente un requin-lézard (Chlamydoselachus anguineus)

capacité technique
+ Crochetage
+ Bricolage et réparation de système simple
+ Erudition fond marin et plus spécialement, sur les abysses
+ Maniement arme de jet primaire (couteau de lancer par exemple)
+ Maniement ambidextre sabres
+ Discrétion (dans les limites de ses capacité naturelle)
+ Grande agilité en milieu aquatique et forestier
+ Connait et aborde surtout le combat de malfrat ou tous les coups sont permis
- Très désavantagé en milieu désertique
- Désavantagé en montagne et sur des plaines arides ainsi que dans les zones urbaines densément peuplé (ex : place du marché un samedi en plein milieu de journée)
- Désavantagé en combat loyal ou en face à face si elle n’a pas ses sabres
- N’a aucune réelle compétence en médecine


Histoire (Partie 1)


La mer, les abysses…. Si calme et reposant, n’est-ce pas ? À ce stade, je suis à peine consciente du monde qui m’entoure, il fait bon dans l’œuf, c’est tout ce que je sais alors que ma conscience s’élève. Quand on est petit, on ne réfléchit pas encore à notre nature, celle des autres, a ce qui nous entoure, on se laisse simplement bercer par les sons étouffés qui nous parvienne à travers la coquille, à l’extérieur de la couveuse abritant notre future fratrie. On entend, simplement ; les passages nombreux troublant l’eau, les quelques prédateurs d’œuf rapidement chassé, les poissons abyssaux qui semblent eux aussi, attendre notre venue… On attend, patiemment, simplement, l’eau est notre milieu.

Finalement, un jour ou une nuit, personne ne le sait quand on est si profond qu’aucune lumière nous parvient, on éclot. Je sais que j’ai vue de la lumière, je n’ai pas réalisé qu’elle venait de moi, de mon œuf, je sais juste d’instinct que c’étais le signal, qu’il était temps de sortir. J’étais la première, j’aurais pu partir simplement mais je ne l’ai pas fait, bougeant à peine. Me dirigeant avec peine mais surtout lenteur, mes yeux s’habituant à l’obscurité, rapidement pour voir quoi finalement ? Je sais juste que c’était paisible, que j’avais faim mais que je n’étais pas en capacité de me nourrir toute seule. Ceux que j’identifiait rapidement comme des adultes passait régulièrement, regardant la couveuse, me donnant des bouts de chairs de poissons que je dévorais, je voyais déjà de nombreux signaux lumineux mais ils m’intéressaient bien peu pour le moment. Je savais juste une chose, je devais veiller sur les œufs restants.

C’est seulement après une longue période qu’a leur tour, les 3 œufs restant brillèrent puis enfin, se mirent à éclore, je découvrais mes frères. Peut-être avait-on besoin de ça, d’un groupe pour oser sortir de la couveuse bien que maladroitement, mettant des coups de palme pour avancer avec difficulté. Nous restions là, dans cette pièce où de nombreux passages s’opéraient et où de nombreuses couveuses trônaient. Elles étaient toutes de forme ovale, ouvert sur le dessus, assez grande pour héberger un individu adulte, la plupart était un mélange de bois/pierre/métal/coquillage et sur les surfaces les plus planes, présentais des gravures. Nous n’avions que peu d’attention au départ, enfin, c’est ce qui semblais mais en vérité, les passages se firent plus régulier, les quelques sorties hors de la pièce était maintenant gardées et nous avions toujours deux adultes avec nous, nous envoyant des signaux lumineux. C’est comme ça que nous commencions à apprendre, développant au fur et a mesure nos cellules bioluminescentes, apprenant à les contrôler. Nous étions très peu actifs en vérité, nos déplaçant se limitant à cette unique pièce bien que parfois, à voir des petits chemins seulement empruntables par nous, nous étions curieux de savoir ceux qui se cachait à l’autre bout. Mais on devait rester ensemble, nous étions frère et sœur, c’était important et c’est la seule certitude que des organismes aussi jeunes que nous pouvions vraiment développer. Ainsi, nos journées se passais ainsi ; manger, observer, dormir.

Mais un jour, c’est un écho qui me parvint et me réveilla avec un de mes frères, constatant alors qu’il en manquait deux d’entre nous. Nous regardions partout, soudainement agité, les deux adultes normalement avec nous n’étais pas encore revenue et après tout, on ne nous surveillait pas tout le temps mais surtout au moment où ils constataient que l’on était réveillé. Enfin, je vis un passage, les échos venais de là, comme un chant et au bout, au loin, il y avait une lumière, différente de celle des nôtres. Nos frères manquants étaient là-bas et alors que deux adultes revenaient, constatant notre fuite sans pouvoir nous attraper car trop gros pour le passage, nous y allâmes, à notre vitesse. Je sais que cela s’agita derrière nous, de nombreuses lumières mais pour moi comme pour lui, on avait qu’une seule idée, primitive : rejoindre notre groupe. Une fois dehors et à une distance qui nous permettais de les voir clairement alors qu’on peinait à utiliser les premiers langages visuels que l’on connaissait, clignotant dans l’obscurité, tout se passa très vite. Ils essayèrent de répondre, lentement, moi et le frère qui m’accompagnais furent attraper rapidement et tout ce que l’on vit, ce sont les signaux lumineux agonisant de nos deux frères, alors que des mâchoires énormes se refermais sur eux, ne laissant que du sang. On fut ramené à l’intérieur mais ont vécu cela très mal, même si l’on était très jeune, cela nous pesait, ça faisait mal. On avait que ça en tête, si bien que l’on ne constata même pas que celui qui nous avait sauver de ce sort funeste était très respecté des autres. Ce jour-là, bien que lointain, ne se perdit jamais dans l’oubli, comme si on avait apposé un fer chaud sur ma mémoire.



@Tenebreuse


Dernière édition par Valtienne Lim Melviir le Jeu 20 Aoû - 4:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Des abysses aux enfers (FINIT)   Des abysses aux enfers (FINIT) Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 4:54

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Histoire (Partie 2)


On prit tellement longtemps à reprendre une vie « normal », vraiment longtemps, tellement qu’une sorte de nageoire commençais à se développer vers notre arrière train, on avait du mal à la bouger au début mais au fur et à mesure de son développement, cela se faisait de plus en plus naturellement. Notre queue gagnait en longueur et en force alors que les membranes mettant un rôle de palme dans nos pattes avant disparaissaient. Nous bougions mieux, avec plus d’énergie, on restait plus longtemps éveillé, notre appétit aussi grandissais et on faisait plus attention à notre environnement, aux individus qui s’occupais de nous, nous rendant compte que l’on était bien terne à côté. Je ne sais pas pour mn frère restant mais moi, ceux qu’on avait perdu me pesais encore même si, quelque part, je réalisais qu’il m’en restait au moins un que j’étais certain ne pas vouloir perdre. On comprenait mieux les nôtres, on se comprenais mieux aussi, sachant allumer nos cellules bioluminescentes de manière plus précise. Celles sur mes écailles émettaient une lumières bleu clair alors que celles de mon frère émettaient une lumières vert-jaune. Nous commencions à jouer entre nous, développant davantage nos muscles, on restait très encadré et parfois, de plus en plus souvent, des adultes venaient nous présenter des écrits, soit des gravures sur du bois, soit de l’encre spécial sur un papier spécial ou très rarement, un écran qui se révélais tactile mais surtout très épais et clairement bricolé. Nous commencions ainsi à apprendre, le changement de nos mains se révélant bien pratique pour prendre et manipuler les objets. Ainsi, nous avons pu apprendre nos noms en même temps, autant en langage lumineux que comment ça s’écrivait ; je me nommais ainsi Valtienne Lim Melviir et mon frère Lothor Kim Melviir. Contrairement à ceux de la surface, on ne partageait généralement pas nos noms avec nos parents que nous ne connaissions pas d’ailleurs mais uniquement entre membre d’une même fratrie. Après, qui décidais de nos noms, ça…. En tout cas, je ne sais pas si c’était dû à notre gain d’activité, mais nous étions plus fermement encadrés et alors que nos corps changeaient encore davantage, nous fument emmenés dans une autre pièce, au-dessus de celle où l’on était née. Celle-ci était bien plus structuré, on pouvait apprendre davantage, on avait à disposition de nombreuses plaques en bois et de quoi graver pour apprendre et la pièce avait elle-même de nombreuses gravures dans la pierre prenant tout son sens au fur et à mesure. Notre supposé origine, la fin de la légende effacée, changeante selon celui ou celle qui nous la contait. Un endroit aussi pour dormir, pièce recouverte de sables fins dans lequel on se posais plutôt que simplement laisser l’eau nous porter durant notre sommeil même si, selon les courants marins arrivant à passer dedans, nous ne nous réveillâmes jamais au même endroit que celui ou nous nous étions endormis.

Enfin, on nous laissait plus de liberté, nous pouvions même nous aventurer dans les abysses tant que l’on ne s’éloignais pas trop, on comprenait les dangers même si au fond, je revoyais encore la façon dont mes frères étaient morts. Nos pattes arrière commençaient à changer… Mais surtout, durant ces années-là, nous muâmes beaucoup, perdant enfin nos écailles ternes, gagnant nos couleurs définitives. Celles de mon frère était des écailles dorés striés de rouges avec des membranes avec deux nuances de verts. Il avait également les yeux verts bien que le centre fût plus clair. La surface nous faisait envie, on voulait la lumière des eaux moins profondes et on voulait savoir ce qui se trouvait au-delà de la mer. Même si moi, curieusement, même quand l’on eu 7 ans et que des adultes nous emmenaient en excursion dans ce type d’eau, quelque chose m’attachait encore aux abysses. Était-ce encore le deuil de mes frères ? Non, c’était plus profond, j’avais un lazac mâle à l’œil en particulier, ils avaient des écailles un peu abimées malgré les renouvellements, je sais qu’il était très vieux ; c’étais un ancien. Et je sais aussi autre chose ; c’étais lui qui nous avais sauvé quand nous étions encore que des larves ou plutôt, devrais-je dire : c’est lui qui n’a pas sauver mes frères, qui les a laissé mourir. Cela me rongeait de plus en plus en grandissant, une haine peut commune m’étreignant chaque jour un peu plus, un besoin d’un responsable pour des morts passés. Et puis, je m’en convainquais moi-même aussi, j’étais certaine que le frère qui me restait ressentais la même chose, avait la même envie de vengeance. On muait à présent, très souvent. On allait aussi un peu partout au nid, sauf au niveau des bâtiments les plus haut qui immergeait des abysses. On apprenait à chasser, on utilisait notre bioluminescence pour attirer des proies bien que l’on fît aussi attention à ce que cela n’attire pas des prédateurs.  On apprenait ainsi plusieurs chose, Kim s’intéressait surtout aux adultes qui bricolaient des choses et c’est seulement bien plus tard que j’ais découvert qu’il avait demander a Morea Yur Nerck de garder la coquille de nos œufs dans un coin. Yur était une Lazac femelle de 54 ans qui faisait partie de celle avec lequel on avait le plus de lien, on s’étais attaché quoi. A 10 ans, c’est surtout elle qui nous emmena à la surface de l’eau, nous laissant admirer le ciel, les nuages, si beau même si moi, j’adorais surtout la nuit avec les étoiles…. L’écris devenais oral, on apprenait ainsi à parler, on respirait aussi pour la première fois avec nos poumons enfin formés…. Et puis, avide d’exploration, on allait dans des mers moins profondes, dans des épaves oubliées, on trouvait quelques petits trésors qu’on ramenait alors au nid, on commençait aussi à se parer de tissus coloré et autre parures même si moi, j’aimais surtout le noir et mon frère, le vert. Ce que j’aimais aussi quand on nageait dans ces eaux éclairées avec de plus en plus d’autonomie, apprenant a nous débrouiller seuls bien qu’en général, un adulte n’étais jamais loin, c’étais quand on croisais des mammifères marins.

Je me souviens notamment du chant des baleines, si beau…. Nous nagions de plus en plus avec notre queue, utilisant plus nos pattes arrière pour nous diriger. On avait aussi, pas si loin du nid, à une profondeur moindre que ce dernier, une épave que nous adorions particulièrement pour jouer et on nous laissait y aller assez librement, étant donné le passage des adultes pour l’instant assez grande pour récupérer encore des ressources dedans. Il s’agissait surtout de se cacher, de fouiller bien que notre intérêt à cet âge ne fût pas le même que pour ceux plus âgé. Si on apercevait un prédateur plus gros que nous et d’un naturelle agressif, on avait appris à se cacher. Evidemment, la faune sous-marine était notre quotidien, on avait appris de quoi se méfier et de quoi on pouvait s’approcher pour s’émerveiller. Moi, j’aimais particulièrement les requin-lézard, bien qu’ils étaient rares et qu’ils faisaient partie de nos prédateurs quand on était encore des têtards. On apprit beaucoup en tout cas, autant sur notre espèce que notre milieu et bien qu’encore théorique, les connaissances que l’on acquiesçait de la terre était précieuse.
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Notre entrer dans la préadolescence se passa mieux pour mon frère que pour moi…. Je me chamaillais même parfois avec lui, jamais bien méchamment mais ce n’étais encore jamais arriver. Et puis, j’en voulais à tous et tout, comme si j’avais trop d’énergie à dépenser… Je m’en prenais parfois à des infrastructures, je me faisais plus mal qu’autre chose mais pour certaines, sa faisait du dégât et c’étais assez mal vue. Pourquoi ? Si on idolâtre tant la surface, pourquoi reste-on dans les abysses ? Je ne comprenais pas. Et puis là, tous à me donner des leçons ! Mon frère est le seul qui m’importe ! A cause d’eux, j’en ai déjà perdu deux par le passé ! Au moins, maintenant, on peut aller sur des terres, certes encore sauvage dans des infrastructures douteuses, mais c’est déjà ça ! C’est bien différent en tout cas des profondeurs, selon l’endroit, le sol est chaud ou non et surtout plus dur, on peut aller moins vite et notre queue ne sert pas à grand-chose. Enfin si, j’apprenais à m’en servir d’une autre façon : dans les arbres, pour garder mon équilibre. Oui, les arbres, ce qu’on appelait forêt aussi, je pouvais me dépenser. Même si je devais m’adapter et je trouvais une autre utilité à notre queue, surtout quand un animal sauvage devait me nuire ; c’était une redoutable arme quand on portait un coup bien placé. Et le soleil sur nos membranes était bon, aussi bien que c’était le seul moment où je les levais, les laissant sinon plaquées contre mon corps. On parlait de mieux en mieux en tout cas et mon frère, pas aussi agressif que moi, mettait son énergie à apprendre des métiers artisanaux. Il avait récupéré des coquilles de nos œufs et avec l’aide d’un lazac nommé Kugbu Fol Nerck qui était tailleur de bijou et était de passage au nid pour ramener des ressources, il commençait à apprendre le métier. Pour l’occasion, ce dernier avait décidé de rester un peu au nid pour former mon frère bien qu’il prévint qu’il ne pouvait enseigner que les rudiments car même s’il revenait que tout les 8 ans, 1 an d’absence de son commerce situé, je crois, à Lianza était déjà beaucoup mais il proposa à Kim de venir le rejoindre dans son atelier quand il serait en âge de partir faire sa propre vie hors du nid. Ce fut lors des séparations entre le maitre et son apprenti, je fus surprise, mon frère avait créé deux pendentifs dont la matière était la coquille de nos œufs… Un serpent de mer pour lui et pour moi, un requin-lézard. J’en fut particulièrement touché, faisant un gros câlin à mon frérot pour cette petite attention. Bon, on se rapprocha bientôt plus comme un couple que comme un frère et une sœur mais ça ne posait pas vraiment problème. Moi, je ne trouvais pas vraiment de domaine de prédilection au départ, je me cherchais, une seule certitude me rongeait, c’est que je voulais venger la mort de mes 2 autres frères. Gravant la tête de cet ancien au fin fond de mon esprit, apprenant où il résidait au nid, son nom, le vénérable Arius Pol Frenk… Est-ce pour cela que je me rapprochai particulièrement des guerriers ? Surtout de l’un d’eux, il était rouge et bleu que ça soit écailles ou membranes, il avait les yeux d’un jaune envoutant tout comme la lumière qu’émettait ses cellules de bioluminescence sur ses écailles. On s’entrainais d’abord avec des bâtons, sur un petit ilot à la surface, mon frère n’était jamais loin pour m’encourager alors qu’il s’entrainais à bricoler des objets et à en tailler d’autres. Parfois même, il participait à mes entrainements, se disant probablement que comme ça, je serais moins seule à m’entrainer.



En même temps, on nous apprenait des tenues adaptées notamment à la surface et comme je passait beaucoup de temps avec mon maitre sur notre endroit favori et que mon frère nous accompagnait, on s’adapta bien plus vite que d’autres aurait pu. Mais apriori, c’étais plus normal pour ceux qui choisissait la même voie que moi. Aracarus Zie Clench ne m’apprenais pas que l’art du combat au corps à corps ou l’usage d’armes de jet rudimentaire… On parlait beaucoup aussi.
« - Alors, tu comptes rester au nid plus tard ou partir ?
- Je ne sais pas… Toi, pourquoi tu es resté ? Il semble avoir pourtant bien plus de chose à faire ailleurs, non ?
- Il faut bien que quelqu’un veille sur vous, les jeunes ! Et j’aime bien voir les nouvelles pousses grandir et se développer, voir ce qu’il choisisse de devenir à leur tour.
- Tu ne te lasse jamais ?
- Non, c’est vrai que comme vous, à votre âge, j’ai eu mon moment où j’étais très attiré par la surface mais dans les abysses, il y a plein de chose à faire aussi. Certes, c’est parfois hostile et malgré la présence de guerrier comme nous, on n’évite pas tous les drames mais si personne ne restait, qui veillerais sur la jeune génération !
- Tu as des enfants ?
- Je ne sais pas, je sais que j’ai un frère qui se bat ailleurs et deux sœurs qui travaille dans la réparation de système aquatique dans je ne sais plus quelle ville. Pourquoi ?
- Je ne sais pas, on nous apprend qu’à la surface, les parents sont particulièrement attachés à leurs enfants, je me demande pourquoi ce n’est pas notre cas.
- Hummmm, comment te répondre ? Est-ce que tu te demandes qui sont tes parents ?
- Non, mon frère me suffit.
- Tu vois, je crois que c’est une affaire de sentiment. On ne sait jamais qui pond dans la couveuse, les mères le font et c’est tout, c’est pour ça qu’il y a toujours des passages de temps en temps pour voir s’il y a des œufs ou non. Les terrestres ne comprendrais probablement pas et j’imagine que l’attache qu’ils ont envers leur progéniture à des avantages mais notre mode de vie en as aussi. Tu es libre de faire ce que tu veux sans influence paternelle ou maternelle, tout le monde est traité de la même façon, les jeunes deviennent plus rapidement autonomes et enfin, je dirais que ça apporte une certaine forme de liberté. Si tu as envie d’avoir une relation avec quelqu’un, tu peux sans vraiment te soucier sur des conséquences à long terme. Ce n’est que mon avis cependant.
- Je le comprend… J’étais curieuse, c’est tout, je ne leur envie pas ce point-là, je trouve notre façon de vivre très bien aussi.
- Alors, que veux-tu faire ?
- Ho, tu ne lâche rien ! »
Je lui donnai un coup de queue qu’il bloqua facilement avec un long bâton d’entrainement avant de faire de même, me propulsant au sol. Il fit mine de me gronder, prenant un air sévère puis se mit à rire. Il y était allé mollo en réalité, ne mettant pas toute sa force dans sa queue.
« - Tu es un peu plus grande que ton frère donc tu l’as peut-être oublié mais moi je suis plus grand que toi pour l’instant et j’ai une meilleure allonge. En combat loyal, on n’utilise pas sa queue, tu sais, surtout que si tu emploies des moyens tordus alors, n’oublie pas que ton adversaire serait capable de faire de même.
- Mais, ça change quoi ? Le but, c’est juste de gagner, non ?
- Non, je dirais qu’il faut faire preuve d’honneur. Tu es une très bonne élève, une des meilleure que j’ai eu l’occasion d’entrainer même si en fait, je n’en ai pas eu beaucoup. Mais je te trouve bien trop agressive dans ta manière de faire, ça risque de te porter préjudice. Même si je suis persuadée que tu te calmeras un jour.
- Je ne sais pas Zie… Disons que j’ai l’impression d’être toujours en colère, pleine de rage et que la source de mon problème reste dans les abysses.
- Hummm, j’ai envie de te dire, élimine le problème, règle le pour devenir comme la princesse de la légende, pour renaitre en un être de lumière. »
Tout en me frottant la tête, je réfléchis. Qu’est ce que je veux faire…. Je ne sais pas, je sais juste que je suis doué pour le combat. Je regarde mon frère bricolant je ne sais quoi dans son coin, oui, il a peut-être raison…. Ce qu’il ne savait pas, c’est que j’allais appliquer à la lettre ses paroles.


Ainsi, c’est à 20 ans que cela se passa… Je pris un couteau alors que mon frère dormait dans notre chambre que l’on avait à présent au nid depuis quelques années. Enfin un couteau…. Un poignard dans l’armurerie, de bonne facture, je faisais attention de ne croiser personne… Car je savais bien au fond, ceux qui me couterais si on découvrait ce que j’allais faire. Je me glissai jusqu’à la chambre de l’ancien, sans un bruit, sans un coup queue inutile dans l’eau, sans lumière, il était seul, je pensais que ça serait facile, je mis trop d’énergie en voulant l’égorger, il se réveilla alors que j’avais le poignard sous sa gorge, mes yeux fous se reflétait dans les siens choqué, clignotant sans vraiment former de mot, comme quelqu’un qui balbutierais. Il ne comprenait pas, il ne pouvait s’enfuir, je l’avais coincé sur le sol de sa pièce.
« [[ P… Pourquoi ? ]] »
Bizarrement, même si sa lumière agitais risquait d’attirer quelqu’un de proche, j’enrageais qu’il ne comprenne pas, clignotant à mon tour.
« [[Tu n’en as vraiment aucune idée ??]]
[[ Non ! en 630 ans que j’assume cette fonction, personne ne m’avais ainsi attaqué ! Je ne veux pas mourir ! Qu’est ce que je t’ai fait ?]]
[[Tu ne veux pas mourir ? Pourtant, cela ne t’a pas gêné de laisser mourir mes deux frères quand j’étais petites ! Eux aussi, ils n’avaient rien demandé ! et pourtant, ton inaction les as tué ! Non, c’était surement prémédité !]]
[[ Mais de quoi ? Qui est tu ? Je ne comprends pas de quoi tu parles ! T’est complétement folle !]]
[[ Valtienne Lim Melviir, ça ne te dit rien peut être ?]] »
Il semble réfléchir alors que pour moi, c’est tout vu… Je n’oublierais jamais ce monstre, ces dents, le sang de mes défunts frères.
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Le poignard se presse davantage sur ses écailles, bien aiguisé, un mince filet de sang s’échappe, emporter par les eaux. Je le fixe intensément. Il semble enfin me recalculé sous la menace nouvelle bien qu’il l’ignore mais…. Je savais déjà quelle était la finalité de mon action.
« [[Je me souviens, ça remonte à des années, tu es un de ces jeunes a qui j’ai attribué un nom.]] »
Je ne sais pas pourquoi, mais savoir qu’il était responsable de comment je me nomme me dégoutait, j’aurais renié mon nom si cela ne tenait qu’à moi mais je ne pouvais pas ; c’était un lien que j’avais avec mon frère restant.
« [[Je passais par là par hasard, je ne pouvais pas aller assez vite pour tes deux frères qui s’était déjà enfuie dans la gueule d’un prédateur, je le jure !]]
[[ Que d’excuse !]] »
Face à ma folie meurtrière, il sembla choisir une autre approche, une tentative désespérée de survivre.
« [[Tu risques de le payé très chère, tu te feras bannir du nid ! Tu seras rejeté par tous mais si tu consens à renoncer, alors je fermerais les yeux et ne dirais rien]] »
Cela me tenta presque, a un moment, je me dis « pourquoi tout risquer, qu’est ce que ça va changer, ça ne les fera pas revenir » mais…. J’étais incapable de simplement partir, j’étais venue résolue à me débarrasser de ce poids…. Il n’y avait plus de retour en arrière possible et je le savais, ces belles promesses restaient juste de belles promesses car dans les abysses, rien de telle existe. Alors, je le regarde une dernière fois, presque triste sans pour autant que ma rage disparaisse, clignotant une dernière fois.
« [[Dans les abysses, il n’y a pas de larmes, pas de sang et la lumière est destiné à s’éteindre, mourante jusqu’à que l’on l’oublie, dans la tranquillité de l’obscurité. Aujourd’hui, à cette heure, à cette minute, c’est à ton tour de t’éteindre…. Adieu.]] »
Je lui tranchai net la gorge, il commença à se vider de son sang, clignotant dans des signaux de détresse, affolé par sa mort imminente. Mais je le savais, il fallait que je finisse le travail alors avec fureur, j’asséna d’autre coup, un dans chacun de ses deux cœurs, dans le ventre, dans la tête, me rendant compte seulement tard qu’il ne bougeait déjà plus, que l’obscurité était revenue. Je prie l’arme du crime avec moi, je sortie de cette eau devenue rouge et sans bruit, sans lumière, j’allais profondément dans les abysses, près de volcan sous-marin, observant les bulles chaudes s’élever de cette technologie utile à notre survie. Je ne savais pas à présent, je l’avais tué, non ? Alors, pourquoi ai-je l’impression encore d’avoir une douleur dont la source est ici, dans cette obscurité ? Je jetai l’arme ici, enfin, je le cachai sous un rocher plus précisément. Puis je continuai à observer de longues heures la machine, comme si le temps s’étais figé. Enfin, je sentis une présence familière, rassurante prés de moi. Mon frère.

Dire qu’il y a peu de temps, je tuais sauvagement l’un des notre et que maintenant, je parlais paisiblement avec mon frère. Que dire à Kim ? Inconsciemment, je savais que c’étais surement ma dernière occasion de lui parler, de lui dire ce que je ressentais.
« [[Dit, Kim, j’ai une question….]]
[[Quoi ?]]
[[La mort de nos 2 frères ne te pèse pas ?]]
[[Hein ? Pourquoi cette question, tu es bizarre, tout va bien sœurette ?]]
[[Oui oui, je veux juste savoir, tu n’as jamais voulu te venger ?]]
[[Me venger de qui ? Personne n’est responsable de ce qui est arrivé. Tu me fais un peu peur là…. Et puis, moi aussi, bien sur que ça me pèse, je ne pourrais jamais l’oublier mais…. Rien ne les fera revenir tu sais ? Donc j’ai décidé de vivre à leur place, de ne jamais les oublié, tout simplement.]]
[[Tu es vraiment un lazac bien. Ne change jamais.]]
[[Tu es sûre que tout va bien ?]] »
Je partie sans un mot, un clignotement si faible pour dire oui. Tout s’enchaina très vite, à dire vrai, ensuite.


D’abord, l’annonce de la mort de l’ancien fut faite par les autres vieux sans pour autant dire le contexte, accident ou non. Puis mon frère me posa de plus en plus de questions, ses yeux changeaient à mon égard, je ne lui dis bien sûr pas ce que j’avais fait, je ne sais pas ce que je cherchais. Je me sentais, perdu, vide. Mes entrainements avec Zie furent interrompus puis c’est des adultes qui me posèrent des questions et le jour ou deux guerriers vinrent m’arrêter, bizarrement, je me sentais paisible. Même lorsque l’on m’enferma dans cette pièce, gardes postés devant, je me sentais… libéré paradoxalement à ma condition. Mon frère comprendrait, lui. C’est la certitude que je me fabriquai alors que je grandissais toujours. Seule accroche. Enfin, je fus amené, mains attachés et queue entravé par des cordes avec des grosses pierres au bout, pour éviter que je fuie, j’imagine, pour restreindre mes mouvements aquatiques. Dans cette pièce où l’on m’amena, il y avait de nombreux lazacs, je ressentais leur colère…. Au bout, je voyais pour la première fois le conseil en entier bien qu’un seul membre s’étais avancer, je voyais aussi mon frère dans les gradins et parmi les gardes présents, mon professeur de combat.
« [[Valtienne Lim Melviir, vous êtes accusé du meurtre du vénérable Arius Pol Frenk. Avec vous quelque chose à dire ?]]
[[Il le méritait.]] »
La salle se teinta de multiples lumières, s’allumant, s’éteignant, trahissant le dégout de mes compères et leur choc. Mon frère lui, me regardais, très durement alors que je cherchais son soutien.
« [[Kim ! J’ai vengé nos frères…. Tu es heureux, non ? Ils ne sont pas morts pour rien…]] »
Je vis ses poings se serré, il arracha le collier, le serpent de mer, s’éloigna un peu de la foule, le posa contre un mur et lui donna un violent coup de queue qui le brisa. Je sentis mon cœur se glacer, je ne comprenais pas. N’étais-ce pas ce qu’il souhaitait ? L’ancien repris sans prendre la peine de me demander si j’avouais.
« [[Le vénérable est mort égorgé à l’aide d’un poignard retrouver sous un rocher près d’un volcan sous-marin ; messire Aracarus, veuillez présenter. ]] »
Je fis encore plus choquer quand c’était carrément mon maitre d’arme qui amena le poignard, le jetant presque sous mon nez. La sentence vint peu prés.
« [[Valtienne Lim Melviir, vous êtes condamné à l’exil. Demain, vous serez relâchée à la limite du nid et vous aurez 30 minutes pour partir aussi loin que possible. Si un garde ou n’importe quel Lazac vous voit, il aura l’autorisation de vous tuer. Vous emmènerez l’objet de votre péché avec vous, ce poignard symbole de votre crime]] »
Je fis directement ensuite reconduit à la fameuse pièce, sans même être lesté de mes entraves. Je pensais que j’allais simplement attendre.

Mais ce ne fut pas le cas. L’ai-je dit ? Les lazacs sont très rancunier. Ce fit d’abord l’ancien qui m’avais condamné lui-même qui vint, me "parlant" en face sous le regard des gardes.
« [[En général, quand on a des rares condamnation à rendre, c’est sur des adultes et pas encore des membres en pleine croissance… Pol était un ami de très longue date…. Je pourrais te tuer là, maintenant, mais cela ne me le rendrait pas. Et toi, ta vengeance imaginaire, qu’est ce que ça t’a apporté ?]]
[[J’imagine… La paix.]]
[[Vraiment ? Heureusement, j’espère que c’est la dernière fois en plus d’être la première, que je condamnerais quelqu’un pour un crime si atroce. On ne condamne pas a mort, mais tu le mériterais.]]
[[C’est sympa.]]
[[Non par sympathie mais parce que ça serait bien trop clément. Tu va vivre en devant sans cesse fuir et te cacher, l’océan ne sera plus un répit pour toi car chaque Lazac que tu auras la malchance de croiser voudra ta peau. Car tu es une honte pour nous, tu n’es qu’une mauvaise herbe à arracher.]] »
Il partie ensuite sans que je puisse répondre, il n’avait pas tort au fond, épargné n’étais pas forcement de la clémence.

Ce fut ensuite le tour de mon ancien maitre d’arme, il avait le fameux poignard en main et les gardes fermèrent derrière lui. Il vint tout prêt de moi, je sentais sa colère sans qu’il ait besoin de l’exprimer clairement. Il me mit la lame dégainée sous la gorge, furieux.
« [[Alors, c’est à cela que mes leçons t’on servie, à tuer un ancien ? Tu as fait comment, comme ça ?]] »
Il appuya la lame sur ma gorge, une mince entaille se forma, pour l’instant peu profonde, elle ne laissa échapper qu’un mince filet de sang.
« [[Je pourrais te tuer, là, maintenant et personne n’interviendrais ni ne me blâmerais !]] »
Ses yeux semblaient fous, j’eut un nœud dans l’estomac. Il enleva la lame de mon cou, la laissant m’effleurer jusqu’à l’appuyer sur mon torse, là où se trouvait le plus gros de mes deux cœurs.
« [[A moins que tu l’aies planté ainsi ? Difficile de savoir, vue comment on l’a retrouvé, tu ne crois pas ? Je devrais peut-être tester pour comprendre comment ça s’est passé, non ? Tu es d’accord pour être la cobaye, n’est-ce pas ?]] »
Il leva le poignard puis l’abattue sur ma tête, je hurlai de douleur bien que les sons sous l’océan était bien étouffé, d’où notre langage à base de signaux lumineux. De l’œil qui me restais, je voyais le sang se diluer dans l’eau. Il ne m’avait pas tué certes, mais probablement mutilé à vie car même si mon œil repousserait, la cicatrice l’entourant ne disparaitrais probablement pas avant très longtemps. Tout en parlant, il se colla à moi, sortant ses griffes et appuyant celui de son pouce gauche dans ma blessure, l’aggravant.
« [[C’est le cadeau d’adieux d’un maitre à son élève, accepte-le ! car si je te revois un jour, mon cadeau de retrouvaille risque d’être mortel pour toi. Je te laisse en vie pour l’instant, le vénérable n’a pas eu cette chance]] »
Il repartie enfin alors que je me tordais encore de douleur. Je voulais qu’une seule chose : mon frère et c’est lui que je vie en dernier. Il entra également sans garde, mais sans arme non plus, me regardant un instant, avant que je réalise qu’il est là. Dans un ultime espoir, je me peignai, que l’on m’avait agressé avant de dire que j’ai fait ça pour nous. Il regarda mon collier que je portais toujours, je voyais sa colère monter.
« [[J’espérais que sa signifiais quelque chose pour toi mais je me trompais. Tu es ma sœur, j’aurais dû le voir que t’étais complétement taré ! Tu te plains de la perte d’un œil ? Tu as ôté une vie bordel ! Une vie sans qui nous ne serions même pas là aujourd’hui et pourquoi ? Me faire plaisir ? Nous venger ? Qui a dit que je souhaitais cela ? T’aurais dû mourir à leur place surtout oui ! J’ai honte de t’avoir comme sœur ! Tu souffre car on a perdu nos frères ? Ne t’inquiète pas, si je te recroise, je mettrais fin à ta souffrance, car je suis ton frère, c’est mon devoir.]] »
Je crois que ce qui me restais de cœur se brisa ce jour-là, comme si je voyais la véritable nature de mon espèce ; des incapables.

Quand on me libera le lendemain aux portes du nids, me donnant juste le fameux poignard, je sentais que je n’avais plus rien de toute façon ici…. Mon frère restera toujours mon frère mais qu’importe à quel point je l’aime, ça ne changera jamais notre relation. Alors je partie, rapidement, le temps court m’obligeant à aller aussi vite que mon corps était capable, malgré que je ne sois pas encore adulte, malgré la douleur. J’avais à peine pu fouler les rivages de Zelen durant mon apprentissage, mes actions ayant fait que. Ainsi, pour mes premiers pas dans la société des terrestres, je n’avais pas grand-chose si ce n’est mon poignard et un œil crevé. Le premier village que j’atteignis ne me fit pas bon accueil, même si je mourrais de faim et ma vie finit ainsi, par se dégrader continuellement. Même si j’avais sans cesse mal, je dû utiliser mes forces pour chasser en forêt, je commençai aussi à voler, discrètement, de quoi subsister. Je me défendais comme je pouvais aussi, j’étais très souvent harceler, tabasser, on me traitait de démon. Mais dans mon malheur au moins, j’eut la chance de ne pas avoir de complication et mon œil guérie assez bien en lui-même, permettant sa repousse progressive bien que douloureux. Mais cela me prie presque 1 ans, un œil étant en fait un organe assez complexe. Un jour, alors que je m’étais un peu plus aventurer dans ces terres hostiles ou pour l’instant, je ne voyais rien de ceux que les miens enviais, j’arriva dans un village un peu plus peuplé. C’étais en pleine nuit, je pensais être tranquille étant que contrairement a beaucoup, je voyais dans le noir et en plus, il y avait une rivière dans la forêt environnante donc logiquement…. Mais je n’avais pas prévu la suite.

Une sorte de gangs, je crois, m’avais pris en grippe et je me retrouvais à courir en direction de la fameuse rivière, en pleine forêt, à quatre pattes pour être plus rapide. Mais alors que je saute au-dessus d’un arbre, je me retrouve par terre, assommé par l’un des gars qui devais attendre en embuscade. Le temps de reprendre mes esprits, ils étaient déjà sur moi, à me donner des coups de pieds, à me traiter de démon. Est-ce que j’allais crever là ? Au fond, je les maudissais, je maudissais tout ce monde, cet exil. J’avais 23 ans et je n’enviais déjà plus la surface. Alors, je dégainai mon poignard pour me défendre, je donnai des coups de queue, de griffes, je me défendais comme je pouvais malgré mon infériorité numérique. Un de mes coups projeta l’un des importuns contre un arbre, mettant un court répit alors que les autres au son de plusieurs os qui se casse s’étaient tourné vers lui. Moi, boiteuse, je me disais que je devais en profiter pour filer alors je fis quelque pas, temps relativement court à courir. Le poignard rengainé dans une main, tenant mon pendentif autour de mon cou dans l’autre, comme pour me rassurer. Mais un autre bruit, celui d’un fusil, une douleur dans mon dos, m’écroulant de prime, essayant de me relever, en vain, choqué.
« - Merde, Fred ! Si on nous grille, on ira en taule ou pire !
- Pour un démon ? Non, ils fermeront les yeux, comme d’habitude. Et vue comment a finis Scet, est-il en vie seulement ? Je n’allais pas laisser s’échapper cte monstre noir, c’est notre rôle d’éliminer la vermine. »
Puis j’avoue que la suite me paru flou, je sentis juste plus de coup, mon propre sang dans ma gueule, je crois que le but était réellement de me tuer ou du moins, me laisser agonisante pour que je puisse me plaindre de personne. Mais quand bien même je m’en sortirais, est ce que j’aurais été simplement satisfaite d’essayer de les emmener dans une justice dont je ne connaissais rien ? Non, je voulais les tuer, c’est certains. Je sentis qu’on me traina, qu’on me jetait dans la fameuse rivière par laquelle je comptais m’enfuir, triste ironie. Enfin, alors que je perdais du sang, que j’avais mal, se succédais moment d’inconscience avec de très courte période de conscience, me sentant mourir, sans savoir réellement l’étendu de mes blessures tellement j’avais mal de partout. Un moment, le courant m’emmena sur un rivage boueux, combien de temps était passé ? Combien de temps il me restait, je ne pouvais pas bouger. De manière étouffé, j’entendais quelqu’un crier puis plus rien et seulement quelques minutes plus tard, des pas venant vers moi, une voix assurément masculine, ma première pensée « est ce que lui aussi veut me faire du mal ? Qu’est ce que ça va être cette fois ? ». Je l’entendis soupirer.
« - Qu’est qui t’est arriver toi ? Cette société, je vous jure. »
Je sentis un doigt chaud touché une de mes blessures abdominales, me faisant à peine bouger bien que je n’eusse pas la force de crier ou de faire quoi que ce soit d’autre. Il le retira immédiatement, semblant surpris au ton dans sa voix.
« - T’est encore vivant toi ? Merde, qu’est-ce que je fais, ce n’était pas prévue dans le contrat ça ! Je devais juste tuer quelqu’un et me barrer, c’est tout ! Pas tomber sur un gros lézard noir…. »
Je sombrai de nouveau dans l’inconscience.

Des abysses aux enfers (FINIT) D286528e292ca8d5d12ae1da7f742354
La première chose que je vis, c’est une grosse tête de robot, enfin, le dos d’une tête de robot, sur un corps robotique bien sûr, enguelant quelqu’un d’autre. La seconde, c’était que j’étais sur ce qui ressemblais à un lit dans une pièce un peu miteuse, je l’avoue. La troisième, c’est de multiples transfusions à ma droite. J’avais l’impression que cela faisait longtemps que j’étais là, je ne pouvais pas vraiment bouger.
« - ….Tu es complétement taré ma parole, d’accepter un tel contrat ! Les êtres humains sont donc tous dépourvue de logique ?
- Ho ça va la boite de conserve ! Faut bien de l’argent pour tes pièces non ?
- Tu ne veux pas plutôt parler de ça ? là ? »
Un mouvement pour me designer, sans remarquer que j’avais entre-ouvert les yeux.
« - Ho lâche moi !
- Mais pourquoi tu l’as ramené ? Tu ne devrais pas gaspiller ton fric pour ça.
- Sans mon fric, tu serais encore à moisir à moitié destroye dans une benne à ordure. Je t’ai réparé je te signale.
- Réparé ? Tu veux dire grossièrement bricolé ?
- Cela a permis ton redémarrage non ?
- Oui, mais tu as de la chance que mes circuits de mémoire n’avaient pas été endommagé. Et puis à présent, c’est moi qui te "répare" quand tu reviens à moitié en sang. Donc rien que pour ça, tu devrais me montrer un peu plus de respect et arrêter de m’appeler "boite de conserve" ! Je m’appelle X-456.
- Mais oui mon gros, ne t’inquiète pas, je t’aime quand même ! Ha ha ! Alors, il y a de l’amélioration sur ce gars ?
- Déjà, ce n’est pas un gars mais une fille.
- Ce n’est pas évident sur un lézard.
- Bah c’est simple il suffit de…. »
L’homme fit de grand mouvement de protestation. Mettant ses bras en crois devant lui.
« - Non ! Je ne veux même pas avoir comment tu as fait pour savoir.
- Pourquoi les humains aiment tant l’ignorance ?
- Car ça nous permet de dormir la nuit sans faire de rêve chelou.
- Et en plus, techniquement, c’est une lazac, une espèce qui vit une grande partie de sa vie en eau profonde bien que ma base de données ne répertorie pas beaucoup de représentant de l’espèce. »
L’homme hausse les épaules.
« - Bha tu sais, pour moi, un lézard, c’est un lézard.
- Cela fait un peu contresens que quelqu’un qui critique la société dans laquelle il vit pour sa discrimination fasse autant de diminutif.
- Surement mais moi je tue pour le fric ou pour vivre, tout simplement. Je ne tabasse pas à mort quelqu’un juste car il est différent de moi.
- Qui te dit que ceux qui lui ont fait ça n’avait pas les mêmes raisons ?
- Les robots sont-ils stupides ?
- Non, c’est un fait, ma banque de mémoire contient plus de donner que ton cerveau de chair et je peux en amasser d’autre juste en me connectant au réseau donc….
- Oui bref, je n’ai rien dit. J’avais envie, c’est tout, voilà. On peut en revenir à nos moutons ?
- Mout… Ha oui, encore une expression sans sens. Alors, ces constantes sont stables et en amélioration depuis quelques jours mais je ne pense pas qu’elle se réveillera avant une bonne semaine. Ce qui est déjà bien quand il n’était même pas sûr qu’elle s’en sorte quand tu l’as ramené. »
L’homme me regarde, souris et lance sur le ton de la moquerie, au robot ;
« - Tu es sur ?
- Ses constante vital sont connecté directement à mes systèmes !
- Bha tes systèmes sont pourris. »
Il éclate de rire alors que le robot, enfin, X- quelque chose, se retourne et constate, sans piper mot. Il reste un instant comme ça, sans comprendre je dirais puis vérifie les électrodes que j’avais sur le corps, probablement connecté a ses systèmes sans fils mais utilisant une fréquence ou du réseau. Puis il regarde ses propres circuits. L’homme se penche au-dessus de moi à son tour, me faisant coucou avec une main.
« - Salut ! ça boum ? Moi, je m’appelle Genesis, sans nom, sans rien, juste Genesis.
- Un nom aussi simplet que toi. Elle ne va pas te répondre, je ne pense même pas qu’elle est capable de bouger là. Et tant mieux d’ailleurs car un patient qui bouge, c’est chiant car ça veut toujours se barrer même s’ils ne sont pas en état.
- Doit je me sentir visé ?
- A ton avis ? Pourquoi je me suis fait installer un tazer ? »
Il ne dit rien. Il ne fallait pas être une flèche pour savoir que le fameux tazer avait déjà dû servir. J’étais fatigué, je sombrai de nouveau alors que leur discussion continua, j’étais agité, je l’avoue, je ne comprenais pas où je n’étais ni pourquoi j’étais là.


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Dernière édition par Valtienne Lim Melviir le Jeu 20 Aoû - 4:56, édité 1 fois
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Valtienne Lim Melviir


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MessageSujet: Re: Des abysses aux enfers (FINIT)   Des abysses aux enfers (FINIT) Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 4:55

Valtienne Lim Melviir


Histoire (Partie 3)



Ceux qui me réveilla de nouveau, c’est le fer froid sur ma peau, la douleur qui augmenta la fréquence cardiaque de mon cœur le plus petit, sous le stress. C’était des doigts métalliques, je pouvais à présent juste un peu soulever ma tête même si c’est un bien grand mot. Je vis le robot regarder dans cette direction, il n’y avait que lui à présent, lui et le silence. Il semblait changer un de mes bandages, tout simplement.
« - Mes systèmes m’indique une hausse d’une de vos fréquences cardiaques. Ne vous inquiété pas, cela ne facilite pas votre récupération. »
Il se lève, va chercher une aiguille avec un produit qu’il va injecter dans l’un de mes transfusions. Puis il revient à ce qu’il faisait, n’hésitant pas à me mettre sur le côté, semblant regarder mon dos. Cela faisait moins mal mais la froideur du métal me rappelait toujours de mauvais souvenirs. Il semblait d’abord parler pour moi puis pour lui, ça existe un robot mélomane ?
« - Cela devrais vous soulager un peu. Le plus simple aurait probablement été de vous conduire dans un hôpital ou chez un médecin mais Genesis n’était pas confiant en ces deux infrastructures et vu ce qu’il fait, c’était trop risqué. Heureusement, j’ai de bonnes connaissances médicales et mes systèmes sont précis, vous étiez mal barré vous savez ?
Si ce n’est pas de l’acharnement, je ne sais pas ce que c’est… Des côtes cassées, des entailles, des contusions et surtout ça…. Heureusement que vous étiez inconsciente en soit ; retirer une balle n’est jamais un grand plaisir même si, vue votre anatomie, ça aurait pu être pire, c’est passé à quelques millimètres de votre membrane alors déjà que ça pissait le sang de partout mais bon… »

Si seulement je pouvais parler pour lui dire que je m’en fous complétement. Surtout que bon, les détails, voilà quoi. Il dit que sa semblait bien guérir au moins même si c’était très mal partie car j’avais vraiment perdu beaucoup de sang mais que bon, je devais avoir un fort instinct de survie. Moi, je dirais plutôt que j’ai eu beaucoup de chance, rien de plus. Enfin bref, je ne sais pas s’il chercha à être rapide car j’ai l’impression personnellement, j’ai l’impression qu’il faisait tout pour être le plus lent possible même si j’aurais dû surtout voir qu’en fait, il s’appliquait à faire les choses biens. Après, je me rendormais et en fait, je me réveillais surtout durant ces moments-là.

Durant mes quelques périodes de conscience, j’appris que Genesis était un homme corpulent de 54 ans même si le robot disait que c’était surtout un gosse qui n’avait pas grandis dans sa tête. Quand enfin j’arrivais à bouger et parler, je ne dis rien de primes abords. Puis enfin, je me présentai, simplement, enfin bon, simple, je l’appris rapidement, n’est pas le mot le plus adéquat à appliquer à ce duo. Je me sentais perdu, à dire vrai. On m’avait retiré la plupart de mes transfusions, je pouvais enfin m’alimenter seule même si, je ne pouvais pas ne pas me dire qu’on m’avait sauvé forcement pour une raison. Alors, un jour, je décidai qu’il était temps de partir, tout simplement, plutôt qu’attendre et craindre. Je me retirai les transfusions qui me restait, m’assis sur le lit puis entrepris de me lever. Je les entendais parler dans une pièce adjacente. Je pu rester debout quelque seconde seulement avant de tomber genoux à terre, j’avais toujours mal, je me sentais… faible. Je reprenais mon souffle, je ne l’entendis pas arriver en courant ou s’accroupir à ma hauteur.
« - Mais qu’est ce que tu fous, le lézard ? T’est pas encore remis.
- Je… Je dois partir, je vous ai causé assez de problème, merci mais…
- ça, tu vois, c’est à moi d’en décider et quand je sauve quelqu’un, je le fais jusqu’au bout.
- Mais… Pourquoi… Pourquoi m’avoir sauvé ?
- Car j’avais envie. »
Je redresse ma tête, regardant ses yeux vert émeraude. Il avait une barbe naissance et des cheveux semi long brun. Le robot arriva en marchant derrière lui, me regardant à son tour. Si un robot pouvait soupirer, il l’aurait surement fait.
« - Je l’ai dit, un vrai gosse. »
Je secouai ma tête, essayant de me relever, manquant de retomber mais rattraper par Genesis. Il avait les mains chaudes et calleuses et ma tête posé sur son épaule, je vis qu’il avait une méchante cicatrice dans le cou et qu’il lui manquait un bout d’oreille. J’étais pile aussi grande que lui, il posa une main sur mes côtes, je frissonnai. Qu’est ce qu’il foutait ?
« - C’est vrai que tu as les écailles douces. »
Si un lézard noir est capable de rougir alors c’est ce que je fis, sans trop savoir pourquoi. Je me décollai de lui d’un coup, tentant de lui mettre un coup de queue qu’il esquiva aisément alors que moi, déséquilibré, je retombai sur le lit, sur le dos. Il rit.
« - Je vois que tu as du caractère finalement quand tu veux !
- Je…. Je…. Suis désolé.
- Ne le soit pas, il l’a cherché. »
Il riait toujours, désespérant. Enfin, il prit un tabouret qui trainais, s’asseyant à côté du lit après m’avoir aidé à me rallonger. Que dire.
« - Mais je n’ai rien pour vous payer….
- Dis-moi simplement qui tu es, à part ton nom, Lin et cela sera bien suffisant pour moi.
- Je m’appelle Valtienne Lim Melviir donc appeler moi soit Valtienne soit Lim.
- Oui, mais j’ai envie de t’appeler Lin, je trouve cela plus jolie. »
Je soupirai même si aujourd’hui encore, il s’agit finalement tout de même de mon surnom.
« - J’ai 23 ans, presque 24 et je suis une lazac, pour résumer. »
Le robot sembla tiqué sur mon âge et les paroles de l’ancien me revinrent en tête. On est rare mais ceux qui sont recensé, leur âge doit être connue, être adulte ; pas moi. J’expliqua ce qui m’avais mis dans cet état et alors, le robot vint me rapporter mes deux affaires personnelles ; mon collier et… le poignard que je pris, le posant sur mon ventre un instant, pensive, troublé, légèrement tremblante.
« - Qu’est ce qu’il y a ? Ce n’est pas ton poignard ?
- Nan, si, c’est…. Juste que… »
Bizarrement, une larme coula, contrairement à la mer où elle serait immédiatement emportée. Son ton se fit plus sérieux mais aussi plus doux alors que le robot était reparti chercher je ne sais quoi.
« - Raconte-moi. »
Je ne sais pas pourquoi je lui dis tout, à ce gars que je connaissais à peine. Je ne sais pas pourquoi j’avalais ce thé immonde que le robot rapporta… Il sembla ensuite un peu pensif, un instant silencieux avant de parler, avec de plus en plus de bonne humeur.
« - Le symbole de ton crime ? Ha ha, ils sont sympas ! »
Je ne compris pas. Il tenta de s’expliquer, reprenant son calme.
« - Ecoute, sur la terre, les terrestre comme vous les appelez, sont des animaux, des simples bêtes poussées par leur instinct mais trop bête pour s’en rendre compte. Surtout ici, pour toi, tu auras sans cesse des ennuies donc c’est sympa de leur part de te laisser de quoi te défendre ! »
De quoi me défendre ? Je réfléchis, il est vrai que la surface est cruelle, pleine de souffrance alors que peut être que cette lame est mon seul espoir. Je dis, sans tristesse cependant, plus comme une leçon apprise à l’école.
« - Mais c’est mal de tuer, de blesser.
- Pourtant, ça ne t’a pas empêché de tuer le vieux de chez toi.
- Je croyais avoir mes raisons… Mais la vengeance finalement…
- Quoi, on t’a sortie le légendaire cycle de la vengeance et blablabla ? C’est des conneries, il y aura toujours quelqu’un pour se venger de quelqu’un d’autre, il y aura toujours de la colère et de la haine. On peut faire autant le choix de l’assumer que d’y renoncer dans sa vie, c’est normal. C’est notre liberté après tout même si bien sûr, il y aura toujours des lois, des donneurs de leçons ou des gens persuadé qu’ils peuvent changer les choses mais après tout, on les emmerde. Vivre, ce n’est pas un mot gravé dans de la pierre, ce n’est pas un papier à remplir ou une autorisation ! Si tu veux aller crever la gueule ouverte dans une ruelle pour appliquer le principe de quelqu’un d’autre, c’est ton choix, vas-y, de suite. Mais je préférerais que ceux que l’on sauve et qu’on prend le temps de requinquer ne décide pas d’aller mourir pour les beaux yeux de quelqu’un d’autre. »
J’ouvre et ferme plusieurs fois ma gueule, a la recherche de mot, de contre argument mais rien ne me vient. Ce gars que la chance m’avais permis de rencontrer, venais finalement d’exprimer une pensée que j’avais moi-même au fond de moi. Il avait certes ses manières, sa personnalité mais quelque chose me rapprochait vraiment de lui. Le robot lui, continua à s’occuper de moi.

Enfin, lorsque j’étais enfin en état de me lever, ce fut d’abord dans des périodes courtes, me fatiguant très vite. Le temps de mon rétablissement avait affaiblie mes muscles à force de pas trop bouger. Je me demandai d’ailleurs à un moment pourquoi la boite de conserve ne sortais jamais elle non plus et je lui posai la question, par peur en partie d’être la source du problème. Mais elle me dit qu’il n’y avait pas que les divergents avec une apparence particulière qui était victime de discrimination mais que les I.A comme elle était aussi mal vu ici. Malgré tout, pour m’aider, à la fin, quand la nuit était bien noire, Genesis me donna un grand manteau brun avec une capuche, trop grand pour moi pour l’instant, pour dissimuler mes écailles d’ébène. Il m’accompagna ainsi jusqu’à la rivière qui était d’ailleurs d’avantage un fleuve quand on y faisait attention, où il m’avait trouvé. Nager de nouveau après tant de temps, même si c’est mon milieu d’origine, même si c’est l’endroit où j’ai passé le plus clair de ma vie, me faisais bizarre. Mais cela ne fut que bénéfique et cela même s’il ne pouvait pas le faire tout le temps. Mais a la fin, je pouvais y aller moi-même, étant presque complétement rétablis.

Ensuite, je décidai de rester avec eux, je m’étais bien malgré moi, intégré mais je ne pouvais pas rester seulement à leur charge, c’était normal. Le robot que j’avais renommé, sans son autorisation, David, m’appris quelques petits trucs d’ingénierie. Au début, il ne voulait pas trop son nom mais en constatant que Genesis l’utilisait et arrêtais de l’appeler "boite de conserve" (en tout cas, il le disait moins souvent), il finit par l’accepter. Il m’accepta aussi, on finit même par bien s’entendre et un jour, il me montra une boite noire sur sa tête, profondément dans ses circuits, à peine visible.
« - Vois-tu Lin, ça, c’est ma mémoire, c’est ceux qui faits qui je suis.
- Je ne comprends pas, ce n’est pas ta programmation plutôt ?
- En partie mais j’ai une question…. Si tu perdais la mémoire, que penserais-tu ?
- Je dirais que ça serait tant mieux quelque part, je ne souffrirais plus de mon passé.
- Non, là tu dis ceux que tu pense d’une perte de mémoire et non ce que tu penserais si tu perdais la mémoire.
- Je…. Ce n’est pas la même chose ?
- Non, si tu perdais la mémoire, tu ne pourrais ni dire ceux que tu aimes, ni ceux que tu déteste, tu ne pourrais apprendre de leçon passée, tu ne serais pas ce que tu es même ou ce que tu fais là, ton existence perdrais le sens qu’il se construisais dés son départ. Alors, dans ces conditions, comment tu saurais où aller et comment tu pourrais encore affirmer qui tu es ? »
Je ne répondis rien. Je ne comprenais pas entièrement mais en partie où il venait en venir. Je faisais le parallèle avec moi ; il est vrai que j’ai ma souffrance, ma douleur, ma haine, ma violence mais finalement, c’est ce qui m’a forgé mon identité et sans tout cela, qui je serais ? Ainsi, le robot qui disais pourtant être poussé seulement par la logique, me dit que si un jour, sa mémoire devait être endommagé, de ne pas le réparer car il ne voulait pas être "reformater" en quelqu’un d’autre. Il ne me dit jamais par contre ce qui l’avais conduit à atterrir dans une benne à ordure.

Je commençai aussi à faire des petits boulots, à droite, à gauche, je volais surtout sans que ça ne dérange personne, même pire, Genesis m’apprit des petits trucs dans ce milieu, comme comment crocheter une serrure. J’étais plutôt doué, je l’avoue mais un jour, je volai dans un quartier où il ne fallait pas, je fus encore pris à part dans une ruelle par des gamins cette fois mais beaucoup de gamins. Ils me dirent que c’étais leur territoire, que j’allais le payer…. Je me défendis comme mon ancien professeur d’arme me l’avais appris, je plantai même l’un d’eux avec mon poignard mais face au nombre, je du prendre la fuite. Quand je rentrai, je claquai la porte, furieuse alors que Genesis venait tout juste de rentrer, lui aussi. J’enlevais mon manteau qui commençais à être de ma taille alors que je commençais également à dépasser Genesis dans ce domaine-là. Ce dernier me demanda ce qui se passa et quand je lui dis mon malheur, son manque de réaction me fis claquer ma queue au sol, énervé. Il me lança ;
« - Devient meilleure et tu n’auras plus d’ennuie. Si tu es prête à tout faire pour devenir plus forte, je t’entrainerais mais il faudra que tu sois déterminé et que tu ne lâche pas l’affaire en chemin. »
C’est ainsi que je commençai dans le milieu de l’ombre, il m’emmena avec lui tout d’abord, je ne faisais que du vol, plus que du pickpocket pour le coup. Mon agilité surprenante fut bien utile surtout quand il fallait monter à des fenêtres et j’étais assez discrète bien que bientôt, on du m’acheter une autre tenue, plus confortable, plus discrète.  Lui, il tuait, cela ne me dérangeait pas, cela en était presque terrible. Il avait un client récurent qui le payais une misère mais dont il faisait toujours les taches, je ne comprenais pas pourquoi… Pour mes entrainement, c’étais de nouveau avec des bâtons, étant bien plus discret que si on avait dû s’entrainer avec des armes à feu, mais de manière bien différente. Car mon premier maitre m’avait appris à me battre avec un certain honneur mais là, on s’entrainais surtout prés des rivières ou dans des terrains sablonneux. Malgré que je fusse devenue plus grande que lui, il avait toujours l’avantage, qu’importe mes coups, il ne me ménageait pas. Une fois, je crue l’avoir mais, bâtons en l’air, il prit une poignée de poussière pour me l’envoyer dans les yeux puis, il me fit tomber d’un coup de pied.

Je toussotai, me frotta les yeux et le regardais.
« - Ce n’est pas du jeu !
- Cela tombe bien, ce n’est pas un jeu. Dans le milieu, un seul coup pourrait t’être fatale. T’a une queue si grande, sert-en !
- Il faut se battre avec honneur, c’est ce qu’on m’a appris.
- Et donc ? Tu veux mourir pour l’honneur ? Tu veux perdre un membre pour l’honneur ? Tu veux voir ceux que tu aime mourir au nom de ce soi-disant honneur ?
- Non ! Mais…. Mais…. Si on ne fait pas preuve d’honneur, notre adversaire ne le fera pas non plus.
- Qui t’as dit ces conneries ? Comme si un adversaire attendra pour essayer de te tuer ! Je ne sais pas qui était ton précédent instructeur, mais il se croyait au paradis, où tout le monde est gentil et tout est heureux ma parole ! Quand tu es mort, qu’importe que tu aies fait preuve d’honneur ou non, tu reste mort.
- Mais….
- Mais quoi ? Tu veux devenir plus forte oui ou non ?!
- Je….
- ALORS ?
- Bien sûr que oui !
- Alors laisse les illusions pour les autres, t’a pas besoin de ça, crois-moi. Arrête de te trouver des excuses pour stagner alors que tu es capable de bien plus »
C’est ainsi que mon entrainement continua, je m’améliorai très vite après ça…. Et je commençai aussi à faire comme lui, tuer, pour des contrats, même que souvent, je l’aidais, parfois, on se faisais rafistoler par David qui se rendit compte, à son grand désarroi, que j’étais encore plus difficile que Genesis. On prenait nos contrats en ligne en général, on marchandait avec des gangs…. C’est au marché noir qu’on améliorait notre matos ; mon propre téléphone crypté mais surtout, quelque chose que je ne pensais pas retrouver ; l’alliage si cher à mon peuple, résistant à l’eau. Grace à cela, je pu me faire faire un renforcement pour ma tenue de travail, la rendant plus résistante et surtout, je me fis faire un masque bien que je ne le mettais pas pour l’instant.

Un jour, alors qu’on jouait aux cartes, au Uno avec David, il eut l’air pensif, abordant d’un coup, doucement ;
« - Cela fait déjà 3 ans… Pourtant, j’ai l’impression que c’étais hier le jour où je t’ai trouvé.
- Le temps passe vite, tout simplement. Et… Uno !
- +4 et bleu !
- Et merde ! Sois sympa David, elle va encore gagner.
- Le but d’un jeu est de gagner, non ? Il n’est pas d’empêcher un autre de gagner.
- T’est tordu pour un tas de ferraille.
- Chui d’accord.
- C’est un complot ma parole… »
Il se plaint alors que pourtant, ce n’est pas lui qui pioche.
« - Nan mais plus sérieusement. Avant, je pensais que c’étais impossible mais maintenant, t’est là, t’est devenu très bonne en plus…
- Arrête de tourner autour du pot, toi-même tu déteste quand on fait ça donc le fait pas. Et gagné en fait. 5 victoires pour moi, 1 pour Genesis et 0 pour David. Pour une I.A, je m’attendais à mieux.
- C’est le jeu qui n’est pas à la hauteur de mon génie.
- Ha ha ! Allez, va pour cette excuse ! Qui mélange ?
- Moi ! Sinon, tu sais, ce gars-là qui m’emploie souvent.
- Nous tu veux dire ? Car vu que je suis quasiment tout le temps avec toi. Chui ptêtre un lézard mais je ne suis plus assez petite pour que tu m’ignore.
- Oui enfin, tu n’as jamais été petite, t’est juste trop grande maintenant. David, tien, distribue.
- Mais sinon je vois très bien de qui tu parles, je n’ai jamais compris pourquoi tu jouais au toutou avec lui, toi qui parles souvent de liberté, de choix. »
David finit de distribuer, nous regardons nos cartes, je souris, à croire que j’ai tout les +4 du jeu ! David va beaucoup piocher cette partie, à moins que lui ou Genesis ai un changement de sens en main. Mais finalement, mon maitre pose ses cartes sur la table de manière à ce qu’on ne voit pas son jeu, soupirant.
« - Main pourri ? Si ça te saoule, on arrête.
- Et on pourrait jouer à l’unique jeux vidéo multijoueur que l’on a…
- Ha non ! A chaque fois, tu pirate le code pour tricher !
- Leur jeu avait qu’à être mieux codé. »
Alors qu’un début de chamaillerie éclate, il finit par reprendre la parole.
« - J’ai un contact qui sait ou il sera dans une semaine. Et…. Je ne peux pas te dire pourquoi, mais il faut que j’en finisse, je dois le tuer.
- C’est une mauvaise idée ! tu veux finir à la morgue ou quoi ? Ce mec est puissant.
- Tu sais très bien que je vais t’aider, surtout que vue comment il nous traite…. Je suis la plus discrète de nous deux en plus.
- Faudra déménager après par contre, fuir.
- Vous compter vraiment le faire ? Sérieux ? On est bien ici pourtant !
- C’est vrai mais c’est déjà un miracle que les flics ne soit jamais remonter jusqu’à nous et après ça…. »
Un moment de silence, il reprend ses cartes, en pose une.
« - Dans tous les cas, compte sur moi. T’est sûr pour ta source par contre ?
- Bien sûr, c’est un ami de longue date. »
Sur ce, la partie repris normalement.

Mais rien ne se passe comme prévu, rien….

La source en question nous avait trahie, le gars nous attendais, il avait mis des bombes incendiaires dans le bâtiment, il nous les montra en personne alors que l’on était devant lui, attaché. Comme des saucissons, on était devant lui, Genesis était plein de rage.
« - Rends là moi ! Rends-moi ma fille, chiens !
- Ha oui, elle. Sincèrement, mon petit chiot, tu aurais dû te tenir tranquille, vraiment.
- Espèce de porc ! Rend là moi !
- Si tu y tiens tant que ça. Elle est plus très fraiche mais bon, j’ai bien fait de la conserver j’imagine. »
Un de ses hommes vint, un sac sur l’épaule, il l’ouvra et jeta le cadavre. Genesis eut les larmes aux yeux, répétant des « non non non… », j’eut la rage, j’ais toujours été violente dans notre métier et mon ami ne me l’a jamais reproché mais lui…. Lui, il y goutera particulièrement. Clairement, la fraicheur du corps de la jeune fille devant nous venais seulement d’une méthode de conservation et même sans être une spécialiste, j’étais presque certaine que ça faisait plusieurs années que cette métisse humaine-sirène était morte et à la vue des nombreux traumatismes sur sa peau, pas de la manière la plus sympa qui soit. Le gros se mit à rire, activa le minuteur relier aux bombes et partie, lançant un dernier ;
« - Bon vent et ça a été un plaisir de faire affaire avec vous ! Dommage qu’il y ai toujours eu un froid entre nous, accepter mon cadeau pour essayer de régler ce détail. »
Alors que le bâtiment se vidais de ces ordures, je pensais qu’on était foutu. Mais c’est un robot qui nous sauva, David arrivant dont ne sait où avec nos armes, utilisant l’un de mes sabres pour rompre nos liens. Lâchant un ;
« - Je savais, je le savais que c’étais une idée de merde ! Pourquoi on n’écoute jamais l’I.A de la pièce ? Allé vous deux, bande de débile, faut se…. »
3 sons de fusil à pompe qui tire, des étincelles, David qui s’effondre, la tête exploser, sa mémoire fichue. Genesis reste un moment abasourdi, choqué et c’est moi qui même si j’avais très envie de m’apitoyer aussi, pris les devants. J’utilisa un de mes couteau de lancer dans le bordel qu’avais ramener notre défunt ami, pour le lancer sur le gars qui était revenue, l’atteignant à la gorge avant qu’il recharge…. David n’était pas entrainé pour faire ce genre de chose, c’est déjà une chance qu’il ait réussie à arriver si loin… Ne pas se faire voir, c’étais trop demander…. On prit nos armes en vitesse et je dû pousser un peu Genesis pour qu’il court enfin, plus machinalement qu’autre chose. On sauta par une fenêtre, atterrissant plus bas étant donné qu’on était dans une sorte d’entrepôts, au premier étage. Le temps de nous relever, reprendre nos esprits, je savais qu’on ne courrait pas assez loin mais il fallait tenter, il ne restait plus que ça.


Je courais, sans cesse. Un espoir, un léger enfoncement dans le sol, menant probablement à une embouchure d’égout, ça suffirait pour nous protéger du souffle mais comment l’atteindre, on est trop loin, comment… Je sens qu’on me pousse, je sens que j’y tombe, j’entends le son des bombes qui explose, le bâtiment avec, une nappe de poussière. Des détritus ; bout de vitre, pierre, béton…. L’odeur de fumée, du feu m’arrive aux naseaux. Heureusement que l’on a atteint cet endroit à temps ! Je cherche Genesis du regard, ne le voit pas, mon souffle se coupe une seconde, puis deux, n’osant pas me redresser, les larmes coulent déjà, non…. Je ne veux pas. Mais il le faut alors je regarde et à quelques mètres, une moitié de corps seulement, l’autre étant coincé sous un rocher. J’arrive, j’essaye de pousser la pierre, n’y arrive pas, essaye encore puis sent une main chaude me serrer ma patte arrière. Le sol est chaud aussi d’ailleurs, chaud et humide, je regarde…. Du sang… Non…. Pas ça ! Tu es venue pour réclamer ta fille, pas pour mourir ! Mais, la partie de son ventre visible, exposé au ciel, il me regarde alors que déjà, j’entendais des sirènes s’approché au loin. Il sourit. Il tousse du sang, il n’était pas dur de voir le temps qui lui restait, diminuant à mesure que la mare grossissait.
« - Kof kof…. Je suis content qu….tu sois en vie.
- Non…. Non, pas maintenant, pourquoi ? Toi et tes beaux discours, pourquoi il faudrait que tu crève maintenant ! Pourquoi ! Pourquoi tu souris ! Espèce de débile… »
Il regarde le ciel un instant. Je m’accroupis au sol, pleurant, diluant à peine son sang. Lui, semble apaisé, comme s’il n’avait plus mal, il semblait plus triste pour moi que pour lui. Il rit, s’étouffant à moitié sous sa condition.
« - Je vais enfin rejoindre ma fille, ptêtre même ce robot bancal et j’ai protéger une amie qui m’étais chère, je ne regrette rien.
- Et moi, tu me laisse tomber. Je vais être de nouveau seule avec ma violence, sans rien d’autre.
- Je suis désol….
- Ne le soit pas. »
Mais je tournais la tête, ses yeux était déjà vitreux. Doucement, je fermai ses paupières, comme s’il dormait… Je me levais, je savais que je devais me tirer et c’est ce que je fis. Je courus longtemps, brouilla les pistes en remontant une rivière, fit plusieurs détours, je savais que ça ne suffirait probablement pas… Alors, je retournai à cet endroit où j’ai vécu durant 3 ans, où j’étais enfin à ma place. C’étais si vide, sans David qui râlait sur notre illogique de biologique, sans Genesis qui faisais encore une pitrerie dont il avait le secret… Je pris mon masque, je pris toute mes affaires, un sac, vite, repartant immédiatement après, partant, simplement, m’éloignant un peu de la ville, allant dans des étendus sauvage. Je restais près de la ville… Qui était Genesis au final ? On est si misérable au fond… Je n’osais jamais vraiment critiquer, je le suivais simplement, jusqu’à la toute fin… Il avait une fille, je n’en savais rien mais il a pleuré pour elle, lui qui pouvait paraitre si froid parfois. Il faisait souvent le pitre, l’enfant, son cœur était si lourd pourtant avec un tel fardeau…. Une comédie, nous jouions une comédie, ignorant même que nous étions que des pantins. Des pantins qu’un acteur plus grand, manipulais, sans jamais se salir. C’est quoi déjà la légende de mon peuple ? Cette légende débile ? Qu’a-t-elle souhaité déjà ? Lumière, couleur pour ravir et poumons. Si je peux faire aussi des souhaits, je serais moins avare. Je ne souhaiterais que deux choses ; l’obscurité des abysses toujours avec moi et la peur. Je ne sais pas si c’est cela vraiment mais depuis ce jour, je suis capable de faire certaine chose, peut être en avais-je toujours été capable sans savoir ? En tout cas, mon regard fait peur bien qu’il soit très limité finalement, les robots n’ont pas d’yeux à fixer par exemple. Mais sinon, je prenais toujours des contrats, certaines de mes victimes à qui je devais prendre des informations me servir à m’entrainer à m’emparer de leur sommeil pour y insinuer des cauchemars.


Enfin, je retrouvai la piste de cette fameuse source, je lui rendis une petite visite…. Il regretta jusqu’à la fin sa trahisons passé, parlant d’argent. Il est ainsi fait ce monde donc ? Je n’eus aucune once de pitié à le torturer au fin fond de cette petit forêt sombre où personne ne pourrait venir nous interrompre, surtout en pleine nuit… Dans tous les cas, il souffrit et je ne sais pas si son agonis fut longue étant donné que je le laissai les tripes littéralement à l’air libre. À présent, j’avais toujours mon masque… Je sais que je devais surement partir du pays, c’étais le plus sage, je connaissais quelques passeurs clandestins mais…. Avant, je fis la dernière chose à faire, retrouvant ce salot…. Abattant ses gardes persos, il en avait que 2 avec lui quand je le retrouvai, il se pensais probablement pénard, il avait dû être persuader qu’on était bien mort tout les deux dans l’explosions et que donc, il n’y avait plus d’assassin de haut niveau à s’inquiéter. Mais il se trompa, il le réalisa probablement quand il beigna dans son propre sang, ses yeux et tympans crevés, des dents en moins, des os en morceau et tellement de coup de couteau qu’il serait impossible à compter. Mais c’est ainsi et à présent, tout ce que je pouvais faire, c’est continuer, même si j’étais seule…. Je l’avais vengé mais maintenant ? Alors je commençai à voyager simplement, faisant ceux que je sais faire de mieux, dans ces pays ou sans cesse l’ombre existe. Me disant finalement que ma vie n’aura pas été de passé des abysses a la terre mais plutôt de partir des abysses pour aller en enfer.

Dans mon monde, il y a des enfants qui crient, des gens aux yeux bandés, des billets passé sous le porche.

Il y a du sang, des rires aussi, pas forcément toujours bienveillant.

Sans cesse vous tuer et sans cesse on cherche à vous tuer.

Mais vous pouvez vous venger, assouvir vos pires vices du moment que vous en avez les moyens, du moment que vous savez être discret, éviter le bruit des sirènes et des policiers qui rodent et vous cherche.

On me nomme Lin, maintenant que vous avez pénétré dans ce monde si étrange, vous voulez m’embaucher ?




@Tenebreuse
 

note: déso du triple poste: en 1 message, sa passait pas, en 2 non plus donc j'ai du le faire en 3 X')
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Stheno Alala


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MessageSujet: Re: Des abysses aux enfers (FINIT)   Des abysses aux enfers (FINIT) Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 20:26

Fiche validée. Oublie pas de te corriger, même inspirée :^D
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MessageSujet: Re: Des abysses aux enfers (FINIT)   Des abysses aux enfers (FINIT) Icon_minitime

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