Core est à l’aube d’une nouvelle ère. Serez-vous son sauveur, son destructeur, ou un simple grain de sable coincé entre les rouages des plus puissants ?
 
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 Jimi Hayes - Terminé

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Jimi Hayes


Jimi Hayes





Messages : 1
Date d'inscription : 18/08/2020

Jimi Hayes - Terminé Empty
MessageSujet: Jimi Hayes - Terminé   Jimi Hayes - Terminé Icon_minitimeMer 19 Aoû - 2:17


Nom : Jimi

Prénom: Hayes

Sexe: Masculin

Age: 31 ans

Nationalité: Lianza

Origine: Lianza

Catégorie: Humain

Sous-Catégorie:

Code de validation :
Je ne suis pas sûr d'avoir compris ^^':




Histoire


  Jimi était un petit garçon rêveur, dispersé, ennuyé et plutôt mal chanceux. Il déclencha très tôt quelques pathologies bien contraignantes pour un enfant né avec un don qui est aussi son plus grand malheur. Diagnostiqué asthmatique, myope et astigmate ; il développa aussi une scoliose à l'âge mûr de l'enfance. Issu d'une famille d'ouvriers, il fût confronté très jeune à la violence sociétale. Il grandi dans une famille déchirée par le deuil, dans une banlieue de mégapole. Là bas, dans la crasse et la misère, le rêve était la seule échappatoire. Jimi était un enfant jamais présent, toujours la tête ailleurs et sans doute dans les étoiles.

  Jimi passa son adolescence avec une l'idée d'être décalé, différent et incompris. Sans pouvoir se l'expliquer, il développa une prédisposition à lever le voile sur les personnalités et les émotions. Il avait une intuition affûtée mais son désordre émotionnel était catalysé par les vives émotions qui l'entouraient.
  Il passa une adolescence chaotique et solitaire ; enfermé dans une spirale émotionnelle effervescente dû à la tornade qu'est l'expérience adolescente. Ni ses parents, ni le cadre enseignant ne se doutait que Jimi avait développé des capacités élevées, voire exceptionnelles. En effet, le jeune adolescent se prit très vite au jeu de l'apparat sociétal. Il se para d'une personnalité polyvalente afin de s'adapter et se frayer un chemin dans la vie ; tout en limitant les dégâts émotionnels. On entrevoyait déjà une vive intelligence dans ses yeux saphirs égarés dans le néant. Révolté, dissipé et perturbateur ; ses résultats scolaires s'enfonçaient avec l'idée d'un jour pouvoir vivre l'un des innombrables rêves tant chimérisés.

  Son entrée dans l'âge adulte en tant que jeune homme lui offrit une période ou son corps se transforma, si on ne peut dire : s'adapta. Son asthme s'effaçait, sa scoliose se résorbait ; restait sa vision légèrement défaillante mais stabilisée. Son entrée au lycée changea en lui l'idée de pouvoir atteindre l'excellence, mais de quand même pouvoir tirer son épingle du jeu et s'en accommoder. Il étudia dans les nouvelles technologies dans des écoles plutôt moyennes. Pour se sentir exister, il grillait le peu de chance que la vie lui offrait en consumant clopes, dégommant des bouteilles de Jack. Se mettre minable, pourvu qu'on se sente exister. Jusque là, rien d'anormal, tout le monde s'en jetait un de temps en temps et plus particulièrement le weekend. Il obtînt ses diplômes avec des résultats plus que moyens, intégra de grandes entreprises, des moyennes puis des nano boites qui n’existaient que dans la conscience des gens complètement dupes. Installé en ville, vivant comme un zombie, il gardait quand même un semblant de dignité grâce à sa cape d'invisibilité qui faisait de lui un véritable caméléon. Il excellait tellement dans le jeu du paraître qu'il parvenait à se faire passer pour n'importe qui. Il commençait doucement à dériver sur un jeu malsain visant à obtenir la satisfaction de faire croire à autrui ce qu'il souhaitait lui faire croire. Le petit prince devenait peu à peu le serpent aux yeux saphirs.

  Il enchaîna peu de temps après petits boulots sur petits boulots. Ses jobs visaient souvent à déstabiliser des entreprises commerciales dans l'unique but d'enrichir la concurrence... quitte à casser des pots et envoyer valser de pauvres types sur le carreau. Il puait la crasse et s'en accommodait en oubliant tout ce qui se passait en s'envoyant des joints et en descendant des bouteilles de Jack comme un trou son fond. Il prenait beaucoup, mais ne donnait rien. Son égo était devenu aride, avare et terne. Plus le temps passait, plus il répugnait l'homme qu'il devenait.
Ses relations amoureuses étaient au point mort. Il ne ressentait que de brefs courants d'air que lui faisaient ressentir les femmes qui traversaient sa vie. Elles partaient toujours un jour ou l'autre. En même temps, qui peut les blâmer ? A vivre en compagnie d'un serpent on fini par se faire mordre ou entendre ses discrets et perfides sifflements. La seule femme qui l'a vraiment aimé, il l'a repoussé parce qu'il l'aimait. La triste réalité de ne pouvoir garder la personne qu'on aime parce qu'on ne s'aime pas soit même.

Mais vînt toujours un temps de troubles, de changements profonds.

  Il est 19h58, un certain soir d'hiver. Il fait déjà noir depuis quelques heures et Jimi écrase une cigarette au filtre compressé dans le fond d'un cendrier déjà bien rempli. La fumé dans l'appartement stagne et une légère odeur de renfermé sature l'atmosphère. Un vinyle crépite sur une musique psychédélique, une lumière jaune et terne s'étale contre les surfaces de l'appartement. L'appartement est ordonné, quasi vide. Les possessions matérielles, très peu pour Jimi. Il se contente du minium. Un canapé de cuir brun, une table basse vitrée, une colonne contenant un tas de vinyles et sur laquelle est posée une platine d'apparence ancienne. Dans un coin de la pièce, donnant sur une large fenêtre, un bureau sur lequel est posé un ordinateur portable. Sur cet écran, un terminal en plein écran en attente d'instructions. La platine termine sa course sur le vinyle et vient ranger son bras dans son logement initial.
  A cet instant précis, la vie de Jimi bascule. Un bruit sourd et raisonnant retenti. Difficile de déterminer de quel appartement il provient. Chez la vieille Miller du bas ? Peu probable, elle doit sûrement s'être endormie devant sa télé. L'appartement de gauche était inoccupé. Restait la possibilité probante de l'appartement de droite ou du haut. Un hurlement confirme la provenance. Mme Pierce semble terrifiée. Le cris qui se transforme en plainte dure depuis quelques secondes. Peut-être une demie minute. Quelque chose se passe, c'est anormal. Les Pierce sont habituellement très discrets. Merde ! Le gosse. Il a dû lui arriver quelque chose. Ce ne peut pas être Monsieur Pierce qui bosse de nuit. Ce doit sûrement être le gosse. Jimi se précipite vers la porte, s'engouffre dans le couloir à toute allure, ouvre la porte de la cage d'escalier avec violence puis entame une ascension frénétique. Il tambourine à la porte des Pierce. Des pleurs. Celle de la femme et celle du gosse qui semble terrorisé. Jimi tente d'ouvrir la porte. Elle est déverrouillée... étrange pour une femme seule avec son enfant. Il se dirige prudemment à travers le couloir en direction de la pièce d'où provient les pleurs et les cris de Madame Pierce. Il tourne sur sa gauche, apparaît dans l'embrasure de la porte et l’horreur surgit. Monsieur Pierce est installé à son bureau, siège tourné vers la porte. La tête sur le côté et beaucoup de rouge sur sa chemise blanche. Les bras pendant et une arme à feu jonchée sur le sol. Très vite Jimi comprend. Le type venait de se faire sauter le caisson et sa femme l'avait découverte après avoir entendu la détonation. Tout d'abord incapable de déterminer la conduite à adopter, son regard est porté sur la jeune femme à genou devant son mari. Les cris du gosse ramènent Jimi à la raison. Résolument incapable de gérer la jeune femme en état de choc, il sort son téléphone de la poche et appelle les secours. Après avoir confirmé son identité, son adresse, l'objet de son appel, les secours raccrochent et se mettent en branle.

  Quelques semaines plus tard, Jimi est abordé par une femme d'âge mûr à son café habituel. Il est 15h15, la jeune femme s'installe à sa table tout en y glissant une large enveloppe de couleur jaune. Jimi constate qu'il s'agit d'un format A4. Il comprend qu'il s'agit d'un dossier. Il lève les yeux vers la parfaite inconnue qui l'aborde. Elle a l'âge d'être sa mère et semble très bien savoir ce qu'elle fait. Jimi ne peut résister à l'envie de demander à cette femme ce qu'elle veut. Elle lui répond d'ouvrir l'enveloppe et de prendre connaissance de son contenu. Suspicieux, Jimi s'exécute et tire de l'enveloppe un volet de feuilles blanches imprimées. La première page ressemble à une fiche identitaire. Il regarde la photo d'un inconnu, vérifie que le nom lui est inconnu puis porte son attention sur une date de décès inscrite. Elle remonte à l'année dernière. Il passe au feuillet suivant, même chose, il s'agit d'un inconnu décédé. Troisième feuillet idem, quatrième ... Jimi, stupéfait, bloque sur le quatrième feuillet. Il reconnaît bien la photo. Il s'agit de Monsieur Pierce. L'adresse, la date et l'heure du décès sont corrects. Jimi comprend soudain que la femme pense qu'il a quelque chose à voir avec tous ces décès.
  Le jeune homme avale une gorgée de bière bon marché et demande à la femme de décliner son identité. Elle bosse pour un bureau para gouvernemental. Elle est chargée d'un dossier épineux et elle doit remonter une filière terroriste et dissidente. Elle ne lui parle pas d’attentats à proprement parler, mais plutôt d'espionnage industriel, de diffamation et de concurrence déloyale. Jimi s'enfonce dans son fauteuil, elle vient de lister les principaux traits de caractères de ses récentes activités. S'il n'est pas déjà dans une merde noire, le torrent de merde s'apprête à lui tomber dessus. L'agent lui explique que ces personnes sont toutes mortes suicidées après avoir été licenciées suite à une restructuration économique de leur entreprise. Entreprises toutes victimes des crimes précédemment abordés. Jimi tente de canaliser une émotion presque impossible à retenir. Il profite d'un changement de posture pour prendre une discrète et profonde inspiration. Il explique à son interlocutrice qu'il comprend qu'on vienne le voir de par la nature de ses activités, mais qu'il ne fait rien d'illégal. Il a confiance en son brouilleur, il sait qu'il y a peu de chance que son IP ait été retracée. Le cas échéant, il serait plaqué contre cette table avec les mains menottées derrière le dos.
   Il demande à prendre congé cinq minutes pour se rafraîchir en prétextant une difficulté à contrôler la remontée d’émotions dû au traumatisme survenu à la découverte du corps inerte de son voisin.
  Il se lève, se dirige vers les toilettes et se rince le visage à l'eau froide. L'anxiété gagne très vite son esprit et son corps. Il résiste pour ne pas perdre ses moyens.
 Son téléphone sonne. Il le sort de sa poche et y voit inscris "Numéro inconnu". Il décroche, ne dit rien, attend quelques secondes avant qu'une voix trafiquée se fasse entendre. Cette voix lui propose un deal. Faire exactement ce qu'on lui dirait de faire et éventuellement s'en sortir ou raccrocher et attendre que la tempête se déchaîne. Et Jimi en est conscient, elle viendrait très sûrement s'il ne faisait rien. Jimi manifeste l'intérêt de savoir ce qu'il devrait faire. La voix lui ordonne de raccrocher puis de continuer sa conversation avec l'agent. Elle n'a rien contre lui si ce n'est des soupçons très prononcés. Elle s'en irait s'il ne merdait pas. On le rappellerait pour la suite des opérations. Jimi raccroche tout en se regardant dans le miroir. La panique peigne sur son visage. Deux organisations son sur son dos, les choses se présentent vraiment très mal.
 En s'installant de nouveau à la table, Jimi se satisfait d'avoir repris ses moyens, mais pas trop. Il doit se faire passer pour une simple victime ayant assisté à une scène d'horreur que personne ne devrait vivre. Les mains légèrement tremblantes, il glisse le dossier vers la femme qui le regardait intensément. Jimi demande ce qu'il peut faire pour aider l'enquête. L'agent lui pose des questions sur Monsieur Pierce. Elle lui demande ensuite de ne pas quitter la ville et de la rappeler s'il se souvient d'une moindre piste pouvant aider. Jimi lui explique qu'il s'en fait un devoir, mais qu’il comprend mal comment il pourrait l'aider. Après tout, il n'est que le voisin d'un suicidé avec qui il n'a presque jamais entretenu de conversations. L'agent lui jette un regard condescendant, reprend le dossier, se lève puis dirige vers la porte. Jimi observe son verre, il avait bougé. L'agent a très probablement relevé ses empruntes. Il est évident que dans cette affaire, il est le suspect. Le téléphone sonne, toujours ce même numéro inconnu. La voix lui demande de sortir par l'accès principal. Jimi s'exécute avec une anxiété grandissante, il garde pour le moment le silence.
 Une fois dehors, Jimi prend la parole et demande s'il est surveillé. La voix répond qu'il est effectivement surveillé depuis des mois. A la fois par l'agence para gouvernementale et par l’organisation que représente cette voix. La première s'intéresse à lui pour ses crimes, la seconde s'intéresse à ses capacités. Jimi comprend alors qu'il peut trouver des alliés. Ils se serviront à coup sûr de lui, mais c'est ça ou finir sa vie derrière les barreaux.

 On demanda à Jimi de ne pas se rendre à son appartement. Son ordinateur portable avait été récupéré pour lui. On lui demande de rejoindre la station de métro et de prendre un billet pour l'avenue principale. Une avenue bondée et puant l'ultra consumérisme que déteste Jimi. Il ne se sent pas à l'aise sur cette avenue. Les gens sont pressés, le bousculent et ne s'excusent pas. Des « punks à chien » lui demandent des clopes, il les ignore. Une main vînt soudain se poser sur son épaule. Jimi tressailli et muscles bandés, se retourne pour découvrir une fine silhouette féminine, visage caché sous une ample capuche. La femme semblait jeune, moins de la trentaine, c'était certain. Elle lui demanda de la suivre.
 Ils passent dans une ruelle adjacente puis s'engouffrent dans les égouts. L'odeur est nauséeuse. La jeune femme claque un bâton luminescent pour éclairer leur marche. Après trente bonne minutes à marcher dans le dédale souterrain, Jimi trébuche sur des rails. La jeune femme se fait entendre pour la deuxième fois. Elle lui demande de faire attention. Ils finissent leur marche lorsqu'ils tombent nez à nez avec une locomotive très ancienne et spécialement conçue pour ces souterrains. Sans doute un ancien mode de transport des temps oubliés. Un homme d'une quarantaine d'années les attend avec un large sourire.

- Bienvenu Jimi ! Prêt à découvrir votre nouvelle vie ?
- Puis-je savoir si je suis prisonnier dans cette nouvelle vie ?
- A vous de voir. Coopérez, prouvez votre loyauté et vous serez libre. Si tant est qu'une vie de fugitif corresponde à l'idée que vous vous faites de la liberté.
- C'est ça ou une vie derrière les barreaux, je me trompe ?
- C'est ça ou la mort, Jimi. Le ton était glacial. Les hommes que vous avez dérangés avec vos petites magouilles ne vous laisseront pas vivre. Nous, on vous propose d'embrasser un idéal. On vous donne un but, des armes et on vous forme. Mais Mlle Silver est en charge de vous expliquer tout cela. Pour ma part, je vous confronte au choix. Il est simple : grimper dans la loco ou rester ici et mourir.

 Jimi sent que la situation lui échappe. Mais l’homme a raison. Il sait que ses activités ont eu pour conséquence de provoquer des troubles dans l'économie de marché. Beaucoup de types friqués ont perdus de l'argent, beaucoup d’argent. Ces types friqués sont de mèche avec le gouvernement. Une agence para gouvernementale le soupçonne et ses empruntes ont probablement été relevées. S'il reste, c'est effectivement une mort prématurée et violente qui l'attend. Jimi grimpe dans la locomotive, précédé de la jeune femme. L'homme semble ravi de la tourne des choses.
 La locomotive dispose d'un moteur électrique et ils restent donc silencieux durant leur déplacement. Jimi sent le hamsters qui tourne et tourne dans sa roue. Il n'arrive pas à faire taire son esprit. Ses idées sont embrouillées, c'est la panique. Il prends de profondes inspirations pour tenter de retrouver le calme. La jeune femme se place à son côté, à l'avant de la locomotive.

- Jimi, ils ne te veulent pas de mal. Je suis moi même une égarée qu'ils ont retrouvée. Ils travaillent pour réveiller des potentiels et les rendre utile à la cause.
- A la cause ? Jimi répondit sèchement, la jeune femme en fût troublée. Quelle cause ?
- La reprise du pouvoir par le peuple, Jimi ! L'homme répond à la place de la jeune femme.
- Je m'appelle Cyntia et j'ai 22 ans, dit enfin avec assurance la jeune femme. J'ai été diagnostiquée ayant des troubles émotionnels très tôt. L'Opal m'approcha il y a des années. Ils m'ont aidé à libérer mon potentiel. Aujourd'hui j'ai une mission qui me convient, un but. Il en sera de même pour toi.
- L'Opal ? Je n'ai jamais entendu parler...
- Vous êtes peut-être un petit génie, répondit l'homme, mais vous pouvez me croire, beaucoup de grands esprits œuvrent à notre clandestinité.

 La locomotive s'arrête après une trentaine de minutes. L'homme descendit d'un bon vif et assuré. La jeune femme invita Jimi à les suivre. Ils marchèrent jusqu'à un escalier. Ils les grimpèrent prirent la porte qui les firent déboucher dans un sas très lourdement gardé. Jimi observe les lieux. Trois gardes armés de fusils d'assaut. Ils ont l'air de savoir se battre et il vaut mieux ne pas croiser leur regard. Des écrans et des machines spécifiques l'entourent. On conduit Jimi dans une cabine. Des lasers parcourent son corps et une alarme retentit.

- Traceur détecté, Lieutenant.
- Engagez la destruction.

 Jimi ressent les ondes qui détraquent son système cérébral. Il s'écroule.

 A son réveil, une femme au regard d'acier l'observe. Elle est clairement dans l'attente de son réveil. Jimi se réveille avec un mal de crâne plus puissant encore qu'un lendemain de cuite. Il est allongé sur sur un lit. La salle est blanche et dénuée de toute ornementation. C'est probablement un hôpital ou laboratoire. Il ne ressent aucune entrave. Il comprend qu'il dispose alors d'une certaine marge de liberté. C'est déjà pas si mal. Jimi tente de se relever mais échoue et retombe lourdement sur le matelas.

- Les effets secondaires, vous les connaissez bien Monsieur Hayes, n'est-ce pas ? Vos taux gamma sont dignes d'un alcoolique à la retraite. Il va falloir arranger cela si vous voulez survivre.
- Qu'est-ce que vous me voulez ?
- Vous pouvez m’appeler Mlle Silver. Je suis votre consultante. Je suis psychiatre de formation et j’œuvre depuis maintenant 5 ans à la détection et à la libération de hauts potentiels. Vous avez été détectés, mais la libération de votre potentiel n'appartient qu'à vous. Je ne peux que vous guider dans cette démarche.

 Jimi lança un rictus condescendant.

- Vous vous trompez de gars. Je n'ai rien d'un petit génie contrairement à ce que votre gorille m'a dit.
- Le colonel Manfield est un homme pragmatique. S'il a détecté quelque chose en vous, faites lui confiance. Son expérience prévaut bien souvent sur des théories psychiatriques qu'il considère comme fumeuses.
- Qu'est-ce que vous voulez ?
- Ce que vous voulez, Monsieur Hayes. Votre parcours est un véritable gâchis. Vous avez laissé filer le peu d'opportunités qu'on a bien voulu vous servir. Pourquoi ?
- Peut-être parce qu'on ne peut changer ce qui existe.
- Soyez plus spécifique.
- Vous savez très bien de quoi je parle. Vous êtes psy, non ? Des cas similaires aux miens, vous avez dû en rencontrer des tas.
- Vous voyez juste.
- Et vous pouvez vous vanter de tous les avoirs sauvés ?
- Non, la réussite ne dépend que de vous. Demain vous passerez des tests psychotechniques. Je ne doute pas que votre organisme aura récupéré et que les effets secondaires lié à la destruction de votre traceur implanté dans votre cortex frontal se seront dissipés.
- De quoi vous parlez ?
- On vous a menti pendant très longtemps, Monsieur Hayes. On a bridé volontairement vos capacités en vous faisant croire que vous n'étiez qu'un moins que rien. Que la réussite n'a pas de place dans votre existence. Vous savez pourquoi ?
- Parce que je n'entre pas dans les cases corporatistes ?
- Vous voyez encore juste Monsieur Hayes. Vous voyez, vous êtes très perspicace.
- Pourquoi et quand m'a t-on implanté un traceur dans le crâne ?
- Vous étiez enfant et vous ne correspondiez pas à ce que le gouvernement recherche. Ils vous ont donc surveillés. Vos petits... jobs... n'ont pas manqué de réveillé l'attention à votre égard. Vous êtes dans de sales draps dans le civil. Ici, vous pouvez recommencer et faire payer les gens qui vous ont volés votre vie.
- Mes choix ont toujours été les miens...
- Ils auraient été différents si on ne vous avait pas laissé moisir dans un trou à rat et fréquenter des écoles inadaptées à votre cas. Réfléchissez bien à l'opportunité que nous vous offrons. Mais soyez conscient que dorénavant, votre vie n'a jamais été mise en jeu à ce point. Faites le bon choix Monsieur Hayes.

  Jimi passa ses tests. On le diagnostiqua très hauts potentiels intellectuels et émotionnels avec une tendance à la dyscalculie. Mlle Silver le guida sur la voie qui devait être la sienne. Jimi pris petit à petit conscience de ses capacités et compris le cheminement de vie qui l'avait conduit jusqu'ici. On le forma pour devenir agent de terrain. En d'autre terme, récolter des informations et manipuler des leaders. On le forma à l'art de la guerre. Le colonel Manfield fût chargé de son instruction militaire. Après cinq années de dure préparation, Jimi avait changé. Il était aujourd'hui l'homme qu'il rêvait secrètement de devenir. Ou peut-être l'avait on manipulé. Sa dépendance à l’alcool lui était passée, mais il clopait toujours autant. Une vie de stress devait trouver compensation. Le sport et la méditation ne l'aidaient pas suffisamment. Mlle Silver lui expliquait que cette dépendance était le boulet du passé qu'il traînait au pied. Cela finirait par lui passer un jour. Peut-être après l'accomplissement d'actes ayant du sens pour lui ou pour les autres. On corrigea sa défaillance visuelle au laser. Désormais, il avait un physique irréprochable et pleinement confiance en ses capacités.



Caractère


Jimi est un homme caméléon. Il est difficile de connaître l'homme qu'il est en profondeur. Il se pare d'une personnalité qui conviendra pour atteindre ses objectifs.



Thème


Jimi est un manipulateur hors paire. Il a une prédisposition à ressentir les émotions et à se servir de celles-ci pour parvenir à ses fins. Doué d'un très haut potentiel d'intelligence il est capable d’exercer n'importe quelle activité. Sa formation militaire le rend également capable d’exceller dans les métier physique à haut risque. Jimi est le Caméléon  Twisted Evil



Physique


- 1.89m
- Athlétique
- Blond
- Peau claire
- Yeux bleus
- Aucun signe distinctif.


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Jimi Hayes - Terminé
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